Les affrontements ont repris ce jeudi 12 juin dans la zone frontalière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.
Hier déjà des échanges de tirs ont eu lieu entre troupes militaires des deux pays, non loin de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Ce qui n’était pas arrivé depuis des mois.
Selon Kinshasa, les hostilités ont débuté quand un caporal congolais a été enlevé, et tué au cours d’une incursion rwandaise au Congo. Kigali a une autre version, et dénonce une incursion congolaise sur son territoire. Le Rwanda annonce la mort de cinq Congolais.
Des tirs ont repris tôt ce matin, au niveau de la frontière, dans cette petite localité de Kanyesheza juste à la sortie de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Cette zone où les accrochages ont eu lieu hier. Il s’agit de tirs à l’arme lourde. Ces tirs ont cessé depuis, selon le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, joint par RFI.
Qui a ouvert les hostilités ?
Il est impossible de dire avec certitude, pour le moment, qui est à l’origine des affrontements. Kinshasa accuse le Rwanda d’avoir commencé . « Nous n’avons aucune intention de faire la guerre », a insisté le gouverneur du Nord-Kivu. « Nous voulons la paix dans la région », ajoute-t-il.
L’armée congolaise a également renforcé ses positions défensives près de la frontière. Des témoins ont vu au moins trois chars congolais passer dès mercredi soir pour se diriger vers cette zone frontalière. Des mouvements de renfort qui ont continué ce matin.