Afin de ne pas prêter le flanc à la critique du camp atlantiste à quelques jours de sa rencontre à Milan avec le président ukrainien Porochenko, Vladimir Poutine a ordonné le retrait de ses troupes proches de la frontière ukrainienne.
« Le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a rendu compte auprès du commandant suprême (NDLR : Vladimir Poutine) de l’achèvement de la période d’entraînement de cet été sur les champs de tir du district militaire sud. M. Poutine a ordonné le retour des troupes dans leurs bases permanentes (...). Au total, cela concerne 17 600 militaires, qui ont subi un entraînement sur les champs de tir de la région de Rostov au cours de l’été », a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
Vendredi, Kiev a nommé un « général-gouverneur » en remplacement de l’oligarque Serguiï Tarouta à la tête la région de Donetsk, ce qui n’a pas modifié la décision des séparatistes du Donbass d’organiser le 2 novembre prochain leurs propres élections.
Autre réunion importante dans l’agenda de l’hôte du Kremlin : sa participation au sommet du G20 qui se déroulera en novembre à Brisbane en Australie. Certaines capitales atlantistes avaient menacé d’exclure la Russie de cet événement majeur où les questions économiques et le conflit au Moyen-Orient et en Ukraine seront au cœur des discussions.