La gastronomie, l’architecture, les loisirs, les initiatives culturelles et la beauté de la ville font de Bordeaux une des villes les plus appréciées au monde. En 2017, la capitale aquitaine avait été désignée comme la « ville la plus tendance au monde » par le guide de voyage Lonely Planet. (ma ville à moi)
Le sort semble s’acharner sur la ville de Bordeaux. En 2017, pourtant, la capitale d’Aquitaine est désignée ville la plus tendance au monde. Cinq ans plus tard, c’est la débandade. La ville chute au 20e rang national des villes où il fait bon vivre. Que s’est-il passé ? Pire, le club historique des Girondins est relégué en... national 1 !
Commençons par le plus grave : la relégation. En Russie, sous Lénine, ça voulait dire le goulag. Le mensuel So Foot résume le drame :
La DNCG a confirmé la rétrogradation des Girondins de Bordeaux en National 1, mardi après-midi. Pire encore, le club est proche du dépôt de bilan et pourrait être placé en liquidation judiciaire. L’appel des Girondins a donc été refusé par le gendarme financier du foot français malgré les nouvelles garanties trouvées en accord avec Fortress et King Street. Un dernier recours existe, celui du CNOSF, mais la chute du club semble actée et pourrait s’arrêter en National 3 si une solution financière n’est pas trouvée en interne.
Y a qu’en France qu’on voit ça. En Italie ou en Espagne, le foot est carrément devenu d’intérêt public et les clubs qui merdent d’un point de vue gestion sont repêchés, parce que leur existence est politique, c’est-à-dire politiquement et économiquement vitale. Par contre, en Allemagne, les clubs sont prospères et bien gérés. Notre voisin est bien le meilleur élève de l’Europe, avec ses exportations extraordinaires et sa balance commerciale indécente, mais grâce à la crise du gaz, ça risque de ne pas durer, ierk ierk ierk. Quant aux clubs anglais, n’en parlons pas : sans la mafia russe et les puissances du Golfe, ce sport n’existerait plus.
Regardons ensemble une des plus belles pages du sport français, quand les Girondins ont éclaté le grand Milan AC. Il est vrai qu’à l’époque, le 11 comptait Lizarazu, Dugarry et Zidane.
Plus grave que le foot quand même, la montée de la violence des rues avec ces satanés mineurs migrants délinquants (MMD) qui sortent le couteau à tout-va.
Bonjour Monsieur @GDarmanin mon fils de 15 ans et sa petite copine se sont fait courser par un « couteau fou » dans la rue en plein Talence / Bordeaux à 14h aujourd’hui. Sa copine a failli mourir. On fait quoi ? #talence #Bordeaux #attaqueaucouteau
— Louis-Philippe De Casteau-Ramat (@GwegUrban) July 1, 2022
[Info RODÉO] Agression sauvage à #Bordeaux, rue Chantre/cours de la Marne, ce jeudi.
Une jeune femme de nationalité anglaise passée à tabac pour son sac et son téléphone.
Inconsciente à l’arrivée des secours, la victime a été transportée à l’hôpital Saint-André
⬇️ pic.twitter.com/9pRe3CkIXe— Rodéo Bordeaux (@rodeobdx) March 19, 2021
Même Libération (le 24 août 2020), le journal pro-migrants, pro-chaos, reconnaît que quelque chose ne tourne pas rond.
Depuis des mois, et particulièrement depuis la sortie du confinement, les attaques à l’arme blanche se sont multipliées dans la capitale girondine. Les observateurs locaux dénoncent des réseaux de criminalité qui font de migrants mineurs leurs proies, le trafic de stupéfiants et l’expansion trop rapide de la ville.
Bordeaux, le 25 juin. La nuit est très agitée : entre 23h30 et 1 heure du matin, les pompiers interviennent à six reprises, dans différents quartiers, pour secourir sept blessés à l’arme blanche. Après avoir reçu des soins, « la plupart des victimes se sont évanouies dans la nature sans déposer plainte », écrit à l’époque le journal Sud Ouest. Plusieurs agressions seraient liées à des règlements de comptes entre des jeunes hommes sans domicile.
France 3 a consacré une enquête sur la hausse de l’insécurité dans la région Nouvelle-Aquitaine et précisément à Bordeaux (à partir de 33’30).
Le documentaire présente le travail délicat des policiers et des gendarmes, pris entre une délinquance de plus en plus jeune et agressive, et une justice de plus en plus laxiste, en vérité. On n’aimerais pas être à leur place. Cependant, même dans la police, les choses peuvent aussi déraper, et à un haut niveau.
Après Paris (François Thierry à l’octis), Lyon (Michel Neyret) maintenant le patron de la PJ de Bordeaux renvoyé en correctionnelle pour « complicité de trafic de stupéfiants » https://t.co/8yZrlExD72
— sebastian roché (@sebastianjroche) June 30, 2022
Il y a des précédents : les politiques mettent tellement la pression sur la hiérarchie policière que parfois, eh bien, des grands flics organisent des grosses prises.
Malgré tout, Bordeaux reste une ville où il fait bon vivre (si on ne prend pas un coup de couteau) et travailler. Après, les décolonialistes vont dire que cette ville s’est enrichie sur le commerce des esclaves. Chez E&R, on n’est pas mandatés pour entretenir la zizanie en France, mais on peut compter sur la télé de service public pour enfoncer le clou !
En même temps, si le devoir de mémoire peut amener à Bordeaux des touristes solvables (on pense aux riches rappeurs noirs américains amateurs de cognac) plutôt que des mineurs défoncés à la colle, ça sera économiquement positif. Avec le néolibéralisme, tout fait ventre.