Les survivalistes cherchent à se préparer à une future catastrophe en étant capables d’adopter un mode de vie autarcique au cas où la société telle que nous la connaissons aujourd’hui venait ponctuellement à ne plus fonctionner.
Bien entendu, beaucoup de gens n’envisagent pas la fin de la société telle que nous la connaissons. C’est normal, pour adopter ce point de vue, il faut déjà avoir connu des situations extrêmes où de nombreux adultes dits raisonnables paniquent.
Parmi les survivalistes, vous trouvez des sportifs de l’extrême, des amateurs de techniques de survie, comme des gens qui cherchent à vivre en totale autonomie (pas d’abonnement eau, gaz, électricité, internet…) au sein d’abris isolés ou même urbains.
Savez-vous qu’en Suisse au moment de la guerre froide, tout nouvel immeuble devait être équipé d’un abri antiatomique capable d’abriter ses occupants ? La Suisse — pays neutre et ne disposant pas d’arme nucléaire — avait pensé qu’une forme de dissuasion efficace pourrait être la survie ; si un agresseur potentiel savait que plus de la moitié de la population pouvait ressurgir, armée d’abris bien préparés, il réfléchirait à deux fois avant d’appuyer sur le bouton, pensait-on au pays de Guillaume Tell.
Il y a mille façons d’envisager le survivalisme et si vous vous intéressez à la question vous rencontrerez des sectaires, des racistes, des illuminés et même des personnes normales mais ayant vécu dans des pays instables.