À Venise, un référendum portant sur la sécession avec l’Italie est en train de se dérouler.
Dans la riche province de la Vénétie, qui comprend les villes historiques de Trévise, Vicence et Vérone, proches de Venise, l’insatisfaction domine, en raison de la mauvaise gestion dans le reste du pays. Les électeurs peuvent voter en ligne jusqu’au vendredi. Néanmoins, les résultats du référendum n’ont qu’une valeur consultative.
Les premiers résultats des sondages montrent que les deux tiers des cinq millions d’habitants de la Vénétie préfèrent revenir à la République de Venise, qui a existé pendant plus de mille ans jusqu’à la perte de son indépendance en 1779, lorsque Napoléon s’en est emparée et l’a divisée entre la France et l’Autriche.
Bien que les médias italiens (et internationaux) n’aient accordé qu’une très faible attention au référendum, les organisateurs s’attendent à ce que plus de 2 millions d’électeurs se prononcent. Le référendum reflète la tendance séparatiste que l’on observe actuellement dans de nombreuses régions d’Europe, comme la Catalogne en Espagne et l’Écosse, qui doit décider d’une possible sécession avec le Royaume-Uni en septembre.
Dans le nord riche de l’Italie, les tendances indépendantistes recueillent plus d’avis favorables que dans le reste du pays. Beaucoup considèrent que l’on utilise les finances de l’Italie du Nord pour renflouer celles des régions pauvres et corrompues du sud du pays.
Voir aussi, sur E&R : Sean Connery appelle à voter en faveur de l’indépendance de l’Écosse