Très remonté par la nouvelle politique énergétique suicidaire de la France, le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a réagi de façon spectaculaire :
Avec un parc nucléaire affaibli par l’arrêt de 24 réacteurs et des centrales éoliennes guère productives faute de vent, la France s’est vue obligée de recourir au charbon et aux importations pour combler ses besoins en électricité.
Sur les 56 réacteurs nucléaires français, 24 sont actuellement à l’arrêt, a relevé le 18 septembre Les Échos, évoquant des causes multiples dont la fermeture de la centrale de Fessenheim.
Selon des données du gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE citées par le quotidien économique, la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d’EDF, à laquelle s’ajoute une météo peu propice à la productivité des éoliennes, a poussé ces dernières semaines la France à allumer ses centrales à charbon.
« Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée », souligne le journal, évoquant un chiffre relativement bas à l’échelle de la consommation du pays. Il n’en demeure « pas moins marquant en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. »
Hausse des importations d’électricité depuis l’Allemagne
Toujours selon Les Échos, même en ayant commencé à puiser prématurément dans l’énergie fossile à cette époque de l’année, la France n’aurait pas réussi à combler les besoins en électricité à l’échelle nationale. Dans ce contexte, le pays a globalement été importateur ces derniers jours.
« Ces importations proviennent en grande partie d’Allemagne où la production d’électricité génère plus d’émissions de CO2 qu’en France. Ce contexte tire les prix de l’électricité à la hausse », relève l’article.