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Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église : entre ombres et falsifications

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (CIASE) a rendu public son rapport, dit rapport Sauvé, du nom du président de la commission Jean-Marie Sauvé, le 5 octobre dernier. Des chiffres énormes de victimes d’abus sexuels commis par des clercs à l’encontre de mineurs ont été livrés au public : 216 000 victimes. Ancien contrôleur général des armées, Jacques Bonnet a pendant 20 années rédigé et supervisé ce type de rapport. Au regard de son expérience, il remet en cause le caractère très discutable de la méthode adoptée débouchant sur des chiffres tout à fait contestables et des recommandations inacceptables. L’incompétence et l’aveuglement semblent avoir accompagné une volonté maligne.

 

L’attaque contre l’Église :

 






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8 Commentaires

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  • Il y a certainement une brebis galeuse sur 10000 églises, mais " qui " vous savez , en font tout un tapage merdiatique et " vous saveez bien " que pour dégommer l’église...ils ne s’y prendraient pas autrement...

     

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    • Oui la méthode est bien rodée . Quant à moi quand je regarde l’église je ne vois que des Saints...des St Bernard des St François ou des Curé d’Ars ...et ce sont eux qui me parlent et non les quelques tordus ( inévitables en tout lieu ) que les gens mal intentionnés mettent en vitrine . Quand je regarde l’islam je ne vois que des soufis...Ibn Arabi des Ibn ’Ata Allah ou des Rumi et non des poseurs de bombes ou d’autres tordus ( encore ) qui font le devant de la scène médiatique . Idem pour le Judaïsme l’hindouisme le taoïsme etc ...Oui la méthode est bien rodée chez les pervers , montrer l’arbre pourri qui cache la forêt de chênes resplendissants .

       
  • #2879654
    Le 7 janvier 2022 à 16:23 par Lire et comprendre.
    Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église : entre ombres et (...)

    Très intéressant et parfaitement en phase avec le projet nihiliste en cours en occident. Tout détruire par le mensonge et la manipulation. L’incroyable lâcheté de l’Église et son aveuglement (volontaire ou non) ont amené les gens à fuir des prêches tout droit sortis du catalogue Sorrossien : accueil du migrant (surtout s’il est musulman), aplaventrisme devant le judaïsme, discours Bisounours avec la racaille et méprisant avec les traditionalistes. Félicitation pour le décryptage de ce rapport qui n’a pas pour but de protéger les victimes mais d’abattre un des pilier de la culture Européenne.

     

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  • #2879662
    Le 7 janvier 2022 à 16:34 par Grégoire de Nysse
    Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église : entre ombres et (...)

    C’est « l’affaire Moïse Ndione » jouée à l’échelle nationale, avec la même complicité de l’épiscopat et des médias catholiques (KTO, La Croix...) et le même objectif politique de destruction des structures de l’Eglise encore capables de subsister à notre époque.

     

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  • #2879788
    Le 7 janvier 2022 à 19:06 par US (Union Sacrée) versus UE (Union de Mammon)
    Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église : entre ombres et (...)

    Une mécanique statistique dans le but d’attaquer l’Église plutôt que la Synagogue ?

    Quelle est la question ? C’est une bataille de chiffres ? Le fait est que ça existe.

    Et la réponse ne devrait pas être "tant" de victimes, mais "pourquoi".

    Est-ce que la frontière de la chasteté n’est pas la luxure ? - Je fais allusion au "Voeu de chasteté".
    Sur des personnes qui ne sont en fait pas vouées à servir Dieu, celles-ci auront beau essayer, elles ne pourront pas observer tous ces règlements - "l’habit ne fait pas le moine" !

    Dans ce cas, on observe plutôt un surinvestissement dans l’imaginaire qui débouche sur un éréthisme mental, c’est-à-dire des pensées lubriques qui assaillent le fidèle. Il faut les épaules pour se prétendre chevalier de Dieu !

    Ce refoulement constant, appuyé de contritions puisqu’il n’est pas question de désobéir, peut déboucher, et c’est ce qu’il s’est toujours passé, sur des actes totalement dépravés.

    Donc au-delà des chiffres, la question du "recrutement" et du fonctionnement se pose. D’autant plus qu’on a besoin surtout aujourd’hui en ces temps derniers, d’exemplarité, mais une exemplarité sincère, non d’apparat ou de circonstance !

     

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  • #2881160

    Pendant 2000 ans les ecclésiastiques pédophiles, ne furent, sauf rarissimes exceptions, pas poursuivis . Et vous souhaiteriez que cela continue ?

     

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  • #2881989
    Le 10 janvier 2022 à 14:20 par Veritas odium obsequium amicos parit
    Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église : entre ombres et (...)

    Monsieur Jacques Bonnet se demande pourquoi l’Église ne dénonce pas ces graves défauts du rapport Sauvé.

    La réponse se trouve dans un ouvrage de Philippe Decourt (Les Vérités indésirables, volume I, Paris, La Vieille Taupe, 1989) :



    Les Soviétiques ont bien compris pourquoi (comme eux, mais pour d’autres raisons) l’Église défend aujourd’hui la mémoire de Galilée et critique, et déplore, sa condamnation. En juillet 1968, devant une « assemblée des prix Nobel », le très important cardinal König proposa une réha­bilitation de Galilée. Les Soviétiques ne tardèrent pas à répon­dre. Dès avril 1969, Mtchedlov écrivait dans une revue sovié­tique ayant une grande autorité chez les intellectuels soviétiques :
    « Ces derniers temps, consciente du déclin de son influence, l’Église catholique mobilise toutes ses possibilités pour “s’insé­rer” dans la civilisation moderne ou, du moins, pour ne pas apparaître comme un organisme manifestement étranger » … « À cet égard, les thèses présentées par l’archevêque de Vienne [le cardinal König] sont très significatives du nouveau climat qui règne au Vatican, du désir de ce dernier d’élargir les con­tacts avec le monde d’aujourd’hui, pour y trouver des parte­naires et des alliés. »




    Decourt cita plus haut Arthur Kœstler (Les Somnambules) :



    « La gloire de Galilée repose surtout sur des découvertes qu’il n’a jamais faites, et sur des exploits qu’il n’a jamais accomplis. (…) il n’a pas été un martyr de la science. »




    De nouveau Decourt :



    Il existe des vérités indésirables. Autant sur le plan scientifi­que que moralement, Galilée est indéfendable. Mais on le cite toujours comme exemple du savant persécuté pour ses opi­nions scientifiques. Et comme il sert d’exemple, il faut entretenir l’idée qu’il fut un grand savant. Il y a trois siècles et demi qu’on le raconte. Ce ne fut pas pour ses opinions scien­tifiques qu’il fut condamné, mais on ne le sait pas. Et on ne veut pas le savoir pour ne pas détruire une légende qu’on désire conserver.
    L’Église catholique est particulièrement soucieuse d’entre­tenir cette légende.
    (…)
    Et il [Georges Béné, un des auteurs d’un livre sur le procès de Galilée] cite beaucoup d’autres exemples récents tels que le Père Lavocat en 1965 à propos de Galilée : « Un fossé a commencé à s’ouvrir [avec le procès de Galilée], qui ne fit que s’élargir entre l’Église et la communauté internationale des scientifiques. »


     

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    • #2882099
      Le Janvier 2022 à 17:08 par Veritas odium obsequium amicos parit
      Rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église : entre ombres et (...)

      Suite de la citation de Philippe Decourt :



      En 1979, à une réunion œcuménique des Églises, un Suisse protestant : « Le temps n’est plus où la théologie, devenue instrument de pouvoir, pouvait prétendre interdire aux scientifiques (Copernic ou Galilée) l’utilisation directe de leur méthode. » En 1982 un auteur catholique : « Longtemps l’Église, les cathollques ont été imperméables à la science. »




      Il en va pour l’Église de la pédophilie comme de ses rapports à la science : l’Église telle qu’elle est aujourd’hui a intérêt à accepter tout ce qui, vrai, faux, douteux ou exagéré, peut être contre elle un grief.

      L’Église dans son ensemble rejettait la lecture littérale de la Bible, et ne réprouva donc pas les découvertes de la science, au contraire de Luther ou de Calvin réprouvant l’héliocentrisme en raison des Écritures. Mais, en faisant accroire l’inverse de la réalité, on enferme les catholiques dans le dilemme de cautionner d’injustes attaques contre l’Église ou de soutenir ce qui ne peut se défendre.

      Pour les questions scientifiques, ce dilemme fut exposé par le bénédictin Pierre Maurice Bogaert :



      Que les livres historiques de la Bible ne soient pas dus à « une quelconque révélation miraculeuse » (l’inspiration est autre chose), je suis prêt à souscrire à cette affirmation avec la très grande majorité des biblistes. Mais l’opération réductrice consistant à ne retenir de l’histoire biblique que ce que l’archéologie peut en démontrer n’est qu’un fondamentalisme scientiste, contre-pied du fondamentalisme religieux.
      (…)
      Jéricho était inoccupée au temps de Josué et de l’installation, c’est certain. Mais les ruines de Jéricho étaient bien là. Elles pouvaient donner lieu à un récit étiologique avant Josias.
      (…)
      Il est injuste de faire dépendre l’autorité de la Bible de la vérification archéologique de chacun des faits qu’elle rapporte. Il faut le dire contre les fondamentalistes de la religion et de la politique, mais aussi contre les scientistes de l’archéologie à qui les premiers ont prêté la main.




      La vérité est prise entre deux erreurs opposées. Le travail critique de monsieur Bonnet est de ceux qui, sur la question des abus d’enfants, en ramenant la raison échappent à cette tenaille infernale.