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Raphaël Enthoven, qui insulte des millions de Français, à nouveau invité partout

C’est l’un des nombreux mystères de notre République, ou de notre Système médiatico-politique, car la République, depuis la validation par le Conseil constitutionnel le 21 janvier 2022 du projet de loi sur le pass vaccinal, n’existe plus. En effet, elle n’est plus ni une ni indivisible, puisqu’il y a des citoyens de seconde zone : les non-vaccinés, dits aussi antivax. Et dans cette post-République, on préférera after-répu, un homme, qui se dit philosophe mais qui est un scatologue atteint du syndrome Gilles de la Tourette, se permet d’insulter les antivax, les seuls en bonne santé mentale et physique en France aujourd’hui, et en plus de faire la tournée des radios et télés et ce, pour des bouquins que personne ne lit. Il y a étron sous roche !

 

Incompréhensible pour un Français qui a du bon sens. Quel est le secret de Raphaël, spécialisé dans la merde, le cul et les gros mots ? Nous, si on dit le quart de ça, on ne met plus jamais les pieds dans les médias mainstream. Bon, on ne les met plus déjà, c’est vrai, mais parce qu’on nous l’a interdit pour d’obscures raisons politiques. C’est peut-être pour nous remplacer que Raphaël est invité aussi souvent ? On a l’impression d’une substitution, d’un gros coucou vilain à la place du bel oiseau E&R, mais on peut se tromper. Qui peut se targuer d’avoir la science, humaine ou pas, infuse ? À part Enthoven Jr, évidemment.

« Il y a des gens qui meurent à cause de gens qui ont une définition si étroite de leur liberté qu’elle leur donne le sentiment qu’ils peuvent contaminer les autres avec ça ! »

 

C’est donc tout naturellement qu’on a écouté les Grandes Gueules de RMC, le 21 janvier 2021, sur la radio de monsieur Drahi, qui ne doit pas avoir lu le romanquête de Raphaël sur sa famille élargie, dans lequel il ne parlait que chiottes, cul et merde. Peut-être passons-nous à côté d’un grand poète... En attendant, c’est Le Grand Témoin de la semaine, et on a ajouté les majuscules, car visiblement, pour les GG, le petit Enthoven est une very important person.

Pour d’autres, plus informées, c’est un dingo scato mais tout est affaire d’angle. Curieusement, après avoir pété les plombs en vomissant ses insultes sur les non-vaccinés, Rapha fait l’effort d’apparaître sympa, souriant, et on le voit partout, presque normal. On a dit presque, parce que ça ressemble à un mec échappé de l’asile qui fait des efforts. Même Europe 1 l’a invité pour écouter les vannes pourraves de Caverivière, qui n’a évidemment pas osé l’attaquer, alors qu’il y avait de quoi : « fils de », scato, Tourette, philosophe à deux balles, blablateur pathologique...

 

 

Merde, c’était sur RTL, mais RTL et Europe 1, c’est kif-kif bourricot. La même soupe mainstream de deux robinets différents, avec la même eau tiède. Vous avez vu l’art de se rattraper aux branches, même quand on se plante ?

Sur RMC, on ne sait pas à quel titre le scato est interrogé, mais ça ressemble à une personnalité politique. Les jurés des GG ne le diront pas, et ils l’interrogent comme si Rapha était un élu de la nation, dont la voix compte. Quand les GG lui demandent ce qu’ils pensent des allègements de la dictature sanitaire par Castex (ce pauvre Premier ministre n’a pas le choix, il ne reste plus rien de sa pandémie chérie), Scato 1er répond :

« C’est pas mal, pour une dictature, ça s’arrange. »

Et tout le plateau de rire obséquieusement, oubliant les millions de Français qui souffrent de la disparition des libertés publiques, de la perte de leur boulot, on pense aux dizaines de milliers de soignants qui, devant un faux vaccin mais vrai danger, ont préféré changer de boulot ou perdre carrément leurs revenus. Et puis, en France, à cause de Macron, qui est tout sauf un économiste, l’arrêt de travail pour cause de covid – bidon ou pas – est devenu un sport national, qui va dans le sens de la politique sanitaire voulue par l’oligarchie, mais qui déglingue l’activité.

« Moi j’ai toujours été favorable au pass vaccinal, (...) les Français se catégorisent d’eux-mêmes là, y a pas deux camps en la circonstance me semble-t-il, il y a vraiment un camp rationnel et un camp qui ne l’est pas, et je pense surtout qu’il y a un camp dangereux ! C’est-à-dire qu’il y a des gens aujourd’hui qui saturent les hôpitaux, à cause de qui les hôpitaux sont saturés ? »

Las, les réas ne sont pas saturées, c’est soit un mensonge volontaire, soit une sous-information, et dans les deux cas, le philosophe ne devrait pas s’attaquer à un sujet qu’il ne maîtrise pas. La preuve avec Hanouna :

 

 

Voilà, c’était le philosophe pro-répression, ignorant et scato. Un bel ensemble, n’est-il pas ? Pour ceux qui douteraient du côté scato, ou merdo-centré, on vous remet l’extrait de l’article du Monde (qui vient encore de nous désabonner)...

Proust n’a-t-il pas écrit un roman à clé, mêlé au récit de sa vie intérieure, un portrait aiguisé de ses contemporains ? Modèles oubliés, les voilà devenus d’inoubliables personnages. Pourtant, si l’on n’avait pas les clés du Temps gagné, si l’on ne reconnaissait pas Arielle Dombasle sous Rita, Carla Bruni dans la « sublime » Italienne qui met un mot à la place d’un autre comme le directeur de l’hôtel de Balbec chez Proust, ou BHL en Elie, « Dieu sur terre » puis « vieil enculé », aurions-nous la même curiosité à en tourner les pages ? La postérité le dira.

Pour l’heure, c’est plutôt le postérieur qui requiert l’attention du lecteur. Est-ce parce que le Dictionnaire amoureux de Marcel Proust, qu’Enthoven père et fils ont coécrit en 2013 (Plon), soulignait les « tendances sadico-anales » de l’œuvre ? Raphaël Enthoven fait du « cul » et de la méchanceté les deux fondements de son esthétique. Comme il a pu très tôt « parler de caca à table », il a su préserver cette jouissance infantile qui transforme le roman en cloaque. « Merdeux » et autres « fouteurs de merde » l’environnent, sa mère habite « rue de la pisse », avec son mari qui aime « chier partout sa présence ». « Du côté de chez Papa », ce n’est guère mieux : si l’éditeur est parfois « en position caca-retenu », « des formules stercoraires » lui échappent souvent.

Les images sortent du même bourbier : Elie mâche « comme les Américains enculent l’ONU », et les voitures ont des « anus métalliques ». Les femmes, désirées ou haïes, ne sont elles-mêmes envisagées, si l’on peut dire, que sous cet angle. Il raconte la défécation de son ex-épouse, se moque d’une autre qui « sent le vieux prout » ; là où Swann comparait Odette à la Zephora de Botticelli, Enthoven a l’analogie plus prosaïque à propos de sa Béatrice : « Il y avait son cul. Si rond qu’il en était ovale (…). Qui bombait comme un fruit de Cézanne dans un paysage de potins et de fesses renonçantes. »

C’est du propre ! Au fait, à la programmation de RMC et de RTL, on sait vraiment qui on invite, ce mélange de haine et de scatologie ? Ou alors on a des ordres... Parce que sinon, vu d’en bas, on ne comprend pas.

Pour clore le chapitre, on applaudit Rapha dans sa recherche d’un « langage commun » pour mieux « vivre ensemble », si, si, c’est pas une blague, il le dit. On appelle ça le culot. Et ça tombe bien, il y a cul dedans.

« Ce que j’essaye de pointer dans le livre, c’est le lien qu’on peut faire, à mon avis en tout cas, entre cette difficulté de vivre ensemble, c’est-à-dire en fait la difficulté de trouver un langage commun, des lieux communs... »

Comme les chiottes ?

 

Scato TV

 






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