Les assaillants du Hamas ont mis un bébé juif au four ! Cette nouvelle terrible nous plonge évidemment dans les heures les plus sombres et nous fait associer les combattants du Hamas aux pires nazis des camps.

On pensait avoir tout vu en matière de fake news israélienne dans ce conflit, mais là, on doit dire qu’ils ont fait très fort.

La nouvelle a tenu quelques heures à peine, le temps que les RS fassent leur travail, et que les médias mainstream soient obligés de suivre, même les médias israéliens. L’info de la mise à mort du bébé juif dans un four émane d’Eli Beer, responsable, comme l’écrit Libération, d’une organisation de secours d’urgence israélienne. Il s’adressait à des membres juifs du parti républicain de Las Vegas.

Depuis le début du conflit, les Israéliens, qui ont été attaqués alors que l’élite militaire ne pouvait pas ne pas être au courant de l’invasion frontalière (on a essayé de nous faire croire que les combattants étaient passés par-dessus en ULM, soit des Palestiniens volants, un peu comme dans Avatar), ont tout tenté pour se survictimiser, alors qu’il y a bien eu des juifs abattus dans les colonies.

La presse a parlé d’un « charnier de 270 corps », ceux des danseurs de la rave, mais personne n’a pu voir une photo de cette fosse commune. Elle a parlé des « 40 bébés décapités », et là encore, ni cliché ni confirmation, le porte-parole de l’armée israélienne lui-même mettant en doute ce récit.

Aujourd’hui, malgré l’échec patent des fake news précédentes, au lieu de se calmer, un juif israélien tente le triple salto arrière... et se viande en beauté. Ceux qui ont à tout prix besoin de nazifier le Hamas sont tombés dans le piège, c’est le cas de ce pauvre Raphaël Enthoven, dont Libé a récupéré le tweet, prestement effacé. Mais pas assez vite.
La preuve est de faible qualité mais le contenu est là : on a laissé le logo du quotidien pour bien assurer le pseudo-philosophe que cette reprise n’est pas un fake de notre part.

Enthoven, malgré sa reprise automatique d’une fake news crevée, est quand même invité dans C à vous le lendemain, soit le 31 octobre 2023, pour donner des leçons aux Français (qui seraient un peu trop émus par la souffrance palestinienne), à LFI et à son humoriste.

Enthoven a sans surprise ciblé Guillaume Meurice, qui a lâché une petite grenade dans la mare. Si ça avait été une vanne de Charlie sur le pape, ce serait passé crème. Mais on ne touche pas au pape israélien !

Quand on n’a plus que Fourest & Enthoven pour défendre Israël...

Dans cette émission, alors en roue libre – personne n’ose le contredire alors qu’il délire –, Enthoven finit dans le fossé de l’intelligence en voulant défendre l’indéfendable, c’est-à-dire la déclaration ignoble de Caroline Fourest. On sent qu’un Système est au bout du rouleau quand il convoque Fourest pour en faire la retape...

Enthoven : « Elle a fait une hiérarchie fondamentale, essentielle, entre ceux qui tuent, d’un côté une armée régulière qui pratique des bombardements ciblés, dont l’ennemi se cache sous des hôpitaux, et dont les crimes de guerre éventuels seront documentés par la presse du pays lui-même ; de l’autre côté une organisation terroriste et génocidaire qui massacre les civils délibérément, qui prend les enfants en otages et qui éventre les femmes enceintes. S’il est si important de faire cette différence, c’est parce que c’est la différence qu’on fait entre un génocide d’un côté et les mutuelles atrocités de la guerre de l’autre. »

Et comme toujours, Enthoven verse dans l’insulte, voire, l’injure. Pour salir LFI, il est capable de mentir effrontément :

Enthoven : « C’est une organisation, j’allais dire, terroriste. C’est une organisation sectaire qui compare Israël à l’apartheid, qui parle du Hamas comme d’un mouvement de résistance, qui est incapable de dire “terrorisme” ou “islamisme”, qui ne connaît même pas l’orthographe de ces mots, et qui maintenant se lève contre un racisme présumé... »

Enthoven endosse les habits de juge

Lescure  : « J’ai envie de dire, trouver le moyen de choquer en critiquant Netanyahou, c’est faire fort. »

Enthoven  : « C’est un genre d’humour qu’on aurait davantage trouvé chez Le Pen qui parlait d’un rassemblement de nazis, d’anciens de la SS, qui disait, à Vienne : “Ce sera Strauss sans Kahn”. Vous voyez donc, c’est un peu “Netanyahou sans prépuce”. On trouve ça davantage chez Le Pen ou chez Dieudonné en fait, que chez Guillaume Meurice, jusqu’à présent. Mais bon il a franchi le Rubicon, là. Moi, ce qui me fâche encore plus dans cette histoire, c’est l’emploi du mot nazi, c’est-à-dire la diabolisation de l’Israélien, ce qui est une façon d’armer intellectuellement celui qui pour tuer un juif n’a besoin que d’un prétexte. Donc je ne sais pas, moi, si Guillaume Meurice tombe sous le coup de la loi, tout ce que je sais, c’est qu’il est irresponsable, dangereux, partial et pas drôle. »

Moralité  : ne jamais laisser un individu sinistre juger un humoriste. C’est comme demander à un nazi de juger un juif ou à un Israélien de juger un Palestinien.

On allait oublier ça