Faut-il classer Abel Mestre dans la catégorie journaliste ? Abel Mestre constitue à lui seul un fourre-tout de l’extrême extrême-gauche, allant du stalinisme à l’anarchisme en passant par le trotskisme expérimental et l’action de rue. Plus qu’un journaliste, Abel Mestre est avant tout un militant qui s’est constitué (avec Caroline Monnot) une niche écologique au Monde en fantasmant autour de l’extrême droite, qui constitue pour lui à la fois une rente et une forme de fascination.
Formation
Promotion 2006 du Centre de Formation des Journalistes (Paris). En 2006 : lauréat du prix BAYARD « Jeune journaliste ». Ce prix récompense les articles écrits sur le thème « Planète attitude » et publiés dans plusieurs titres du groupe Bayard.
2003-2004 : Institut de criminologie de Paris, Certificat de sciences criminelles.
1999-2003 : Université Panthéon Assas (Paris II) Master.
Parcours professionnel
« Journaliste », spécialiste de l’extrême droite au journal Le Monde. Auteur avec Caroline Monnot d’un blog du Monde spécialisé sur l’extrême droite, « Droites extrêmes », depuis novembre 2009.
Octobre 2003 à avril 2007 : Intervieweur, puis rédacteur et chroniqueur à « Très ouvert culturellement : la société interviewée » (TOC). Abel Mestre est responsable de la rubrique « Toc tique », signe ses articles Abel Mestre, puis Abel Mattioli Mestre, enfin utilise le pseudonyme de Jean Ackerman.
Publications
Le Système Le Pen : Enquête sur les réseaux du Front national, Abel Mestre et Caroline Monnot, 2011, Denoël.
Parcours militant
Très proche de l’organisation « La Riposte », section française de la « Tendance Marxiste Internationale » (organisation internationale marxiste de filiation trotskiste) et constituée en tendance au sein du Parti communiste français. Abel Mestre a signé deux articles dans le bimensuel La Riposte (revue éponyme de ce groupe) dans le numéro de novembre/décembre 2001, intitulé « Le massacre du 17 octobre 1961 » et en janvier 2002, « 1917 : la mutinerie des soldats russes à La Courtine (Creuse) ». Abel Mestre ajoute à sa signature : « PCF, Paris ».