Il y a 20 ans, aux débuts du Net marchand, un type qui montait des sites porno comme on change de chemise nous avait expliqué que le truc qui marchait le mieux, c’était les Beurettes.
Les accros au X voulaient voir de la Beurette en action. Lui-même était incapable de l’expliquer, sauf par le fait qu’elles seraient mi-ange mi-démon car elles se réserveraient pour le mariage tout en accordant à leurs amants des faveurs plus obscures. Une manière de rester vierge tout en prenant du plaisir. On essaye de l’exprimer de manière ampoulée car il y a des enfants qui nous lisent (les ados sont férus de complotisme et de soufre, l’info mainstream les fait braire).
Cet individu dénué du moindre gramme de morale – remplacée par des grammes de coke – faisait un beurre de dingue avec les Beurettes. Il fallait les trouver, mais, la crise aidant, se faire payer 500 balles pour une séance de bisous faisait saliver pas mal de filles de cités. C’est comme ça. Aujourd’hui, elles font des nudes ou de la prostitution, autre sujet.
Selon nous, l’explication morpho-sociologique de l’attirance du Français de souche pour l’Algérienne ou la Marocaine, est due au fait que, d’abord, la fille appartient à sa famille, à ses frères, à son père, à sa tribu, qu’elle est donc une prise de guerre, un objet de conquête, là où la Blanche se donne facilement, pour peu qu’on sache s’y prendre. Il y a un autre aspect, qui a à voir avec la sauvagerie attribuée aux Arabes : la Beurette serait indomptable, sauvage, griffante, ce qui augurerait de parties de jambes en l’air à peine imaginables.
Vous mélangez tout ça, plus la couleur de peau, les cheveux frisés, le regard sombre, un gros cul à l’africaine, et vous obtenez un cocktail explosif, sexuellement parlant. Naturellement, c’est du fantasme. Mais le marché fonctionne sur du fantasme, de la promesse, du désir.
Il y a une troisième dimension, plus profonde, c’est le mélange des gènes, ou des races : les brunes sont attirées par les blonds, les Blancs par les filles à la peau sombre, c’est normal, de la différence naissent l’angoisse et le désir. On a croisé dans la rue récemment une fille de 1m50 avec une espèce de bûcheron de 1m95, et on est certains que c’est elle qui commandait. On connaît tous les apparentements classiques, la châtelaine avec le jardinier, la bourgeoise avec le voyou, le jeune avec la cougar, le collégien avec la prof de français ou de théâtre, hum, bon.
Dans la sphère de la télé-réalité, qui fascine les jeunes des classes populaires mais aussi ceux de la bourgeoisie, puisqu’ils y trouvent matière à fascination devant l’incroyable concurrence inter pétasses, vulgarité rime avec sensualité. C’est à qui – pour les femmes – se rapprochera le plus du fantasme masculin. Et les émissions de ce point de vue sont très bien faites : il y a à peu près tous les modèles qui excitent les mâles – sauf l’intello chiante, c’est vrai, dite la gauchiasse –, de la petite blonde charnue à la brune panthère, de la connasse finie (elle a ses adeptes) à la maligne comme un camion de guenons, il y en a pour tous les goûts.
Usul – qui ne fait pas partie du casting masculin – et sa copine gauchiste (toujours un peu vulgaires, les gauchistes, mal attifées, malpolies, et ces voix pénibles...) analysent ce programme, forcément de droite. Mais de gauche aussi car le gauchisme prône la sexualité tous azimuts, en gros la liberté sexuelle contre la liberté politique. Tout est sexuellement permis, rien n’est politiquement possible.
C’est pour ça qu’on a vendu au peuple la révolution sexuelle, ce déchet de révolution politique : ça permettait de laisser l’oligarchie en paix dans son travail d’enculage des pauvres. On est vulgaires ? Le réel l’est mille fois plus.
Mais là encore, celle qui remporte la palme, c’est la Beurette. Et des Blanches se mettent à se transformer en Beurettes, parce qu’elles vont là où est le désir masculin dominant ! Cette appropriation culturelle a donné lieu à un thread intéressant. On notera que les blanquettes ne se transforment pas en négresses, car le blackface est interdit. Mais pas le black-fesses, vu les gros culs gonflés au silicone qu’on voit exploser partout.
L'Arab-fishing est dérivé du terme "catfish" et "catfishing" en anglais, qui signifie essentiellement mentir sur son identité. En bref, un "catfish" est une personne qui se montre trompeuse sur qui elle est.
— A (@mknss21222) March 21, 2024
- Attention ! La sœur de Milla Jasmine (de son vrai nom Marie Germain), n’est pas une Beurette !
Le procès de l’appropriation culturo-sexuelle
Vous êtes pas obligés de regarder cette merde, on a mis ça juste pour le titre, Milla & Safia qui se prennent pour des Beurettes.
Où l’on comprend que la mode, pour les femmes, est presque vitale : c’est ce qui permet de rester en haut de la vague de séduction. L’objet de tous ces sacrifices, car c’en est (maquillage, habillage, chirurgie, mutilations, transformations, théâtre personnel), est de capter le regard masculin, si possible de le voler aux autres femmes, trop timides, trop réservées, trop loyales.
La concurrence est rude entre les femmes, et aujourd’hui entre les générations de femmes. Naturellement, celles qui résistent à ce mouvement hypersexualisant se retrouvent en position favorable pour les mecs qui ont du goût (mais qui ne crachent pas sur une grosse pouf de temps en temps, hein).