Certains ici sont marrants quand même. Quand M. Valls dit son attachement éternel à Israël on le traite de sioniste et de rat d’égout et on rejette son engagement passé pour la cause palestinienne. Quand Mme Le Pen dit que la LDJ est quelque part légitime, on la qualifie de fine tacticienne.
On ne saura juger s’il s’agit de tactique ou de conviction que le jour ou Mme Le Pen aura le pouvoir. D’ici là, on évite le "deux poids deux mesures " soit en disant d’elle qu’elle est une sioniste, soit en disant de M. Valls qu’il est un fin tacticien.
Mais ne voyez vous donc pas qu’ils sont de la même race, tous tant qu’ils sont... Certains hurleront à la main-mise des associations communautaires juives sur la politiques, d’autres parlent de "volonté de consensus" à tout prix. D’une manière ou d’une autre, la volte face du front national représenté par ses deux présidents successifs amènent à tirer deux conclusions sur les années qui viennent de se dérouler :
la vérité à un prix, celui de l’inégibilité et de la diabolisation - période M. Le Pen ;
le pouvoir peut s’acquérir au prix d’une soumission sélective profonde - période Mme Le Pen.
Ne pas oublier de mettre sur la liste des choses à faire, la suppression des partis politiques et de la démocratie représentative.
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