Egalité et Réconciliation
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Procès du 14 mars 2018 : 1 an et 6 mois d’emprisonnement requis contre Alain Soral

Pour deux dessins diffusés sur le site E&R

Le 14 mars 2018 se déroulait devant la XVIIème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris le procès d’Alain Soral à cause de deux dessins publiés sur le site d’Égalité & Réconciliation. « Le jeu d’échec » et « Les cancrelats » étaient poursuivis par la LICRA, l’UEJF, J’acccuse, le MRAP et SOS Racisme.

 

Alain Soral avait cité quatre témoins : Jacob Cohen, Pierre Hillard, Hervé Ryssen et Youssef Hindi sont intervenus pour éclairer le tribunal sur la vérité des faits. Les éditions Kontre Kulture préparent la sortie d’un prochain volume des grands procès d’E&R : Le jeu d’échec et les cancrelats.

La mobilisation était exceptionnelle, de nombreux militants ayant fait le déplacement. Par la voix d’Aglaë Fradois le Parquet a requis 1 an et 6 mois d’emprisonnement, dont 1 an ferme, et 5 000 euros d’amende. La décision est attendue le 1er juin 2018. Nous sommes confiants.

Pour les trois dossiers, celui de non-mise à disposition du nom du directeur de la publication du site d’E&R, le dessin des Cancrelats et celui de l’Échiquier, en cumulant les demandes du Parquet (amende), les dommages-intérêts et les frais d’avocats des parties civiles (LICRA, MRAP, SOS Racisme, UEJF, J’accuse et BNVCA), le montant des sommes demandées s’élève à 89 004,00 euros.

 


 

Les dessins incriminés

 


 

Qui provoque à la haine ?

 

Le tribunal a accepté la diffusion de cette vidéo avant le passage des témoins :

 


 

L’intervention de Hervé Ryssen

 

Voici une dizaine de références sur les vingt-six qui ont été versées au dossier concernant la volonté de domination du monde par des intellectuels juifs. Cet aspect du judaïsme n’est qu’une partie d’un ensemble très homogène.

Rahm Emmanuel, maire de Chicago, le 12 février 2018 sur le site internet Times of Israël « affirme que la communauté juive d’aujourd’hui est puissante et influente d’une manière sans précédent dans l’histoire et qu’elle doit utiliser cette force au nom des immigrants ». Il y a bien un lobby juif aux États-Unis « puissant et influent », comme le disait Jean-Frédéric Poisson avant les primaires de la droite pour les dernières élections présidentielles.

Ce qui vient corroborer ce que dit Jean Daniel, l’ancien directeur du Nouvel Observateur en 1989. Jean Daniel s’adresse à Élie Wiesel : « J’ai été attristé que dans votre émission avec Anne Sinclair vous soyez si peu conscient du contexte français. Cher Élie Wiesel, vous vivez trop aux États-Unis. Vous oubliez que les Juifs en France sont plus rayonnants, plus prospères, plus puissants que dans la Vienne du début du siècle ou que dans l’Allemagne de Weimar. » (Élie Wiesel, Mémoires 2, Éditions du Seuil, 1996, p. 193. Cité dans Psychanalyse du judaïsme).

Déjà en 1969, dans son livre Un Peuple particulier, Barnet Litvinoff (1969, Stock, 1970, pp. 39 et 58) écrivait : « New York est la matrice intellectuelle de l’Amérique et, à New York, c’est le Juif qui prédomine. » Et il ajoutait : « LE Juif américain qui contribua si largement à amener la suprématie démocrate dans le gouvernement de la nation, à partir de 1932… »

C’est ce qui fait mieux comprendre que certains juifs puissent considérer les goys comme inférieurs. Chez les juifs Loubavitch, par exemple, on considère que si « Dieu a créé l’univers selon la division des quatre règnes : minéral, végétal, animal et humain… il est écrit qu’il existe en réalité un cinquième genre : Am Israël, le peuple juif dont l’écart qui le sépare du quatrième genre – l’ensemble de l’espèce "parlante" humaine – n’est pas moindre que l’écart entre l’humain et l’animal. » (cité dans Gilles Kepel, La Revanche de Dieu, Seuil, 1991, p. 251).

Un écrivain comme ce Laurent Sagalovitsch écrit pareillement qu’il aime se « moquer de [ses] petits camarades qui ne seraient pas nés d’essence supérieure, c’est-à-dire juive. » (janvier 2017 sur le site Slate).

Des intellectuels comme Louis Ginzberg, l’historien Heinrich Graetz, Manès Sperber, le romancier Isaac Bashevis Singer ont explicitement parlé de « la domination d’Israël » qui « durera pour toujours », la « domination d’Israël sur tous les autres peuples », le « triomphe ultérieur qui sera définitif. », leur « règne sur tout l’univers », et forcément, de la « paix », une « paix éternelle où toutes les créatures seront réconciliées. » (Cf. Le Fanatisme juif et notre Histoire de l’antisémitisme). «  La plus petite et la plus faible des nations , appelée à régner sur les peuples de la terre » et « tout homme croyant aurait alors dix mille esclaves païens pour lui laver les pieds ». Le romancier « anglais » Israël Zangwill a exprimé ces folles espérances messianiques avec les mêmes mots. De même que le « Français » Albert Caraco. « Nous serons vos maîtres, vos maîtres après Dieu, vos maîtres devant Dieu » (Cf. Psychanalyse du judaïsme).

La pensée de Bernard-Henry Lévy se place dans ces mêmes perspectives messianiques : « Je crois à l’émiettement du monde. Et à une pulvérisation des États. Et à une dissolution des vieilles et pacifiques nations. » Et il nous faisait part de son opinion : « Est-ce que ce n’est pas mieux ? » (La Pureté dangereuse)

Camille Marbo, en 1936, faisait dire à des personnages de son roman Flammes juives, « Ce n’est pas encore notre génération qui peut conquérir la chrétienté... mais Israël mènera le monde ainsi qu’il le doit. » (Les Éditions des Belles Lettres, 1999, cité dans Psychanalyse du judaïsme).

On peut encore cité Shmuel Trigano, Maïmonide, Primo Levi et évidemment Jacques Attali, qui a parlé à cinq reprises, à la télévision et dans ses livres, de son désir de voir s’instaurer un gouvernement mondial, si possible situé à Jérusalem, qui se sera doté d’une banque mondiale et d’une monnaie mondiale (Cf. Les Espérances planétariennes et Les Milliards d’Israël).

Et l’on ne parle pas ici de tous ces juifs qui se sont extraits de la secte, se sont sincèrement convertis, et qui ont dénoncé la folie de leurs anciens congénères.

Voilà pourquoi l’antisémitisme est aussi vieux que le judaïsme. Élie Wiesel a bien raison de le souligner : « L’histoire juive décrit un conflit permanent entre nous et les autres. Depuis Abraham, nous sommes d’un côté et le monde entier de l’autre. » (cité dans Psychanalyse du judaïsme). D’autres moins célèbres, l’ont aussi reconnu très explicitement : « La paix universelle régnera sur le village global post-moderne où vit l’ensemble de l’humanité… Même si notre raison nous crie de toutes ses forces l’absurdité de ce face à face entre un tout petit peuple aussi insignifiant que le peuple d’Israël et le reste de l’humanité… nous sommes bien engagés dans un combat intime entre Israël et les Nations qui ne peut être que génocidaire et total, parce qu’il en va de nos identités respectives. »

Vous avez bien lu : entre le peuple juif et le reste de l’humanité, le combat ne peut être que « génocidaire et total ». Le judaïsme, on le voit, est une machine de guerre contre le reste de l’humanité.

 


 

L’intervention de Youssef Hindi

 

Pour illustrer mon propos je partirai de trois des individus représentés dans les caricatures – Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy et Jacques Attali – pour démontrer que ceux-ci ont bien un lien avec le judaïsme et Israël. Et je vais en outre mettre en évidence que leurs pensées, leurs écrits et leur action sur la durée sont au seul service d’Israël et du projet biblique.

Je commencerais par Jacques Attali, lequel est le conseiller des présidents successifs de la République, depuis le début des années 1980 ; et qui se targue d’avoir mis en selle plusieurs personnalités politiques, comme Ségolène Royal ou Laurent Fabius. Jacques Attali s’est aussi vanté d’avoir mis en selle l’actuel président de la République, Emmanuel Macron. À la journaliste Anne Fulda (dans son livre Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait ), J. Attali dit :

Emmanuel Macron ? C’est moi qui l’ai repéré. C’est même moi qui l’ai inventé. Totalement. À partir du moment où je l’ai mis rapporteur, où il y avait Tout-Paris et le monde entier et où je ne l’ai pas éteint, il s’est fait connaître. C’est la réalité objective.

Dès 2014 sur BFMTV, il a annoncé : «  Emmanuel Macron a le talent pour être un présidentiable un jour  » En 2015 dans le journal L’Express : «  Ma vraie prévision est que le prochain président sera un inconnu.  »

Le même Jacques Attali qui considère que la diaspora juive est la condition de la survie d’Israël (dans Tribune juive, le 8 novembre 1994) et que Jérusalem a pour vocation à devenir la « capitale de la planète qui sera un jour unifiée autour d’un gouvernement mondial » (Public Sénat, 14 septembre 2010). Jacques Attali a une vision biblique de l’histoire de l’Humanité, et plus particulièrement de l’histoire juive. Selon lui, l’histoire se divise en cinq périodes, chaque période correspondant à un livre du Pentateuque, la Torah. Dans l’introduction de son livre Les Juifs, le monde et l’argent, il affirme que nous vivons, depuis 1945, dans l’ère du Deutéronome. Et comment se termine le Deutéronome ? Je vais vous citer les versets 12 et 13 du chapitre 28 :

« Si tu obéis aux lois de Yahvé, ton Dieu, il t’élèvera et ne t’abaissera pas, tu seras à la tête et pas à la queue, tu pourras prêter à de nombreuses nations, mais tu n’emprunteras point. »

Maintenant je vais passer à Bernard-Henri Lévy, et vous comprendrez pourquoi j’ai cité Jacques Attali disant que « la diaspora juive est la condition de la survie d’Israël ».

Bernard-Henri Lévy, à la Convention nationale du CRIF en novembre 2011, a déclaré à propos de la guerre en Libye :

« C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique… Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif… J’ai porté mon étendard ma fidélité à mon nom (la tribu de Lévy), ma volonté d’illustrer ce nom et ma fidélité au sionisme et à Israël… On avait affaire à l’un des pires ennemis d’Israël… »

BHL est passé au-dessus du ministre des Affaires étrangères de l’époque – Alain Juppé, qui était au départ opposé à l’intervention en Libye – et a convaincu Nicolas Sarkozy, alors président de la République, d’envoyer la nation française dans une guerre contre la Libye, au seul profit d’Israël. Une guerre qui a coûté plus de 300 millions d’euros au contribuable français et coûté la vie à 100 000 Libyens, au bas mot. BHL a joué le même rôle en France que Bernard Lewis aux États-Unis. Bernard Lewis est un influent géopolitologue, de confession juive et détenteur des nationalités britannique, américaine et israélienne. Il a joué un rôle important dans le déclenchement de la guerre d’Irak de 2003 en persuadant l’ancien vice-président américain Dick Cheney de se prononcer en faveur de cette guerre. Guerre déclenchée sous l’influence du lobby pro-israélien aux États-Unis (comme l’ont démontré les deux universitaires américains, Stephen Walt et John Mearsheimer dans leur livre Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine), au seul profit d’Israël, faisant accomplir à l’armée américaine le projet de morcellement des voisins de l’État hébreu, tel qu’il est décrit dans le plan Oded Yinon, datant de 1982, rédigé par un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères israélien.

Maintenant je vais aborder le cas d’Alain Finkielkraut, qui expliquait en juin 2007, sur RCJ (Radio de la communauté juive), à propos des enfants gazaouis :

« La proportion des enfants à Gaza est totalement délirante ! Donc on met au monde continûment des enfants qui n’ont AUCUNE PLACE dans le monde ! Production effrénée d’hommes excédentaires, d’hommes surnuméraires. »

Ces propos correspondent au projet biblique d’épuration ethnique de la population vivant en Palestine. Je cite le Deutéronome, chapitre 31, verset 3-4 :

« Yahvé, ton Dieu, marche devant toi ; c’est lui qui anéantira ces peuples devant toi pour que tu les dépossèdes… Il mettra ces peuples à votre merci… »

D’ailleurs, Moïse Maïmonide, qui est une des plus importantes autorités religieuses de l’histoire juive, qui a vécu au 12e siècle et qui est mort au début du 13e, écrivait que, le jour venu, il faudrait «  exterminer tous les habitants de la Terre promise  » ; le commandement : «  Ne laisser survivre aucun Cananéen  », dit-il, est «  valable en tout temps  ». Ces propos d’Alain Finkielkraut ne sont pas pure théorie… Ils correspondent à la politique d’épuration ethnique de l’État d’Israël. En effet, en juillet 2014, durant l’assaut mené par Israël sur Gaza – tuant plus d’un millier de personnes de façon indiscriminée, hommes, femmes, enfants –, Moshe Feiglin, vice-président du Parlement israélien (la Knesset), a proposé un plan pour Gaza. Dans ce plan, le chef parlementaire préconisait d’expulser toute la population de Gaza vers l’Égypte, dans le Sinaï. Feiglin expliquait aussi qu’il fallait «  détruire toutes les infrastructures de Gaza avec une puissance de feu maximale, sans considération pour les boucliers humains  » ; c’est-à-dire sans considération pour les vies humaines. Il écrivit dans son plan que «  Gaza est un fragment de notre Terre et nous y resterons jusqu’à la fin des temps... elle deviendra partie intégrante de l’État d’Israël et sera peuplée par les Juifs  » Feiglin appelle les gazaouis (sans exception d’âge ou de sexe), «  la population ennemie  », conformément au Livre de Josué :

« Et l’on appliqua l’anathème (extermination de masse et immolation collective) à tout ce qui était dans la ville ; hommes et femmes, enfants et vieillards » (Josué, 6 :21)

En 1976, fut rédigé, par un important membre du ministère de l’Intérieur israélien, le Koening Memorandum. Ce rapport visait à régler le « problème arabe » de Galilée en réduisant leur nombre par divers moyens. Le but final était l’évincement total des Arabes israéliens, notamment par l’expropriation et l’intensification de la colonisation juive.

J’aimerais maintenant vous parler de l’origine de cette haine envers les non-juifs qu’exprime la religion juive. Le Traité talmudique babylonien 89a abordant la signification du nom « Sinaï », explique que c’est la montagne depuis laquelle la haine (sin’ah) s’est déversée sur les peuples du monde. Le Talmud interprète donc la Loi révélée par Dieu à Moïse comme étant en substance et en essence de la haine déversée sur le reste de l’Humanité.

La religion juive n’est en réalité jamais sortie du monde païen antique. C’est ce que j’appelle le paradoxe théologique du judaïsme. Je m’explique. Dans le monde antique, les peuples et les tribus avaient des dieux tutélaires qu’ils se choisissaient dans un panthéon. Lors des conflits entre peuples ou tribus, l’on assistait parallèlement à une guerre virtuelle entre leurs dieux tutélaires respectifs. À l’issue du combat il y avait un dieu vainqueur et un dieu vaincu. Dans le cas du judaïsme, Yahvé, dieu tutélaire des Hébreux, est devenu le dieu universel, mais garde un lien privilégié avec son peuple placé au-dessus du reste de l’humanité. Dans ce schéma, le judaïsme considère que le peuple juif est en guerre perpétuelle contre les non-juifs. Contrairement au christianisme et à l’islam, lesquels prônent un monothéisme véritable et conséquent : une révélation divine universelle, adressée à tous les peuples, qui sont considérés comme égaux.

Mais ce racisme biblique a été laïcisé au cours du 19e siècle ; c’est ce qui explique le discours proprement raciste et génocidaire d’Alain Finkielkraut, qui est un juif athée…

Cette laïcisation du racisme juif fut théorisée par le grand historien juif allemand Heinrich Graetz. Dans les années 1850, il fait paraître un ouvrage sur l’histoire des juifs, L’Histoire des juifs depuis les temps anciens jusqu’à nos jours. C’est Graetz qui vulgarisa et diffusa, après l’avoir laïcisé, le concept d’origine biblique de peuple-race juif en tant que nation. Il postule dans son ouvrage une continuité historique du peuple juif, afin de recréer un lien – quelque peu rompu par l’émancipation – entre toutes les communautés juives. Il défendit l’idée que les juifs constituent un seul et même peuple, une seule et même race avec une seule et même origine. Graetz se fit le promoteur de l’idée proprement biblique que le peuple juif est supérieur aux peuples au milieu desquels il vit, et qu’il ne devait en aucun cas s’assimiler à eux, sous peine d’en être souillé. Ce qui provoqua l’ire de l’historien allemand Heinrich von Treitschke qui, agacé par le racisme et le séparatisme de Graetz, lui suggéra de créer un État juif hors du territoire germanique. Toutefois, Graetz n’a jamais émis l’idée de la création d’un État hébreu. Mais son ouvrage fut utilisé par les premiers colons sionistes, et encore aujourd’hui il demeure une référence majeure dans les livres portant sur l’histoire du peuple juif, et est enseigné en Israël.

Concernant le projet de domination mondial du judaïsme, il est effectivement présent dans la Bible hébraïque, mais pas dans n’importe quelle source ; dans la source deutéronomiste, rédigée tardivement, après le retour d’exil à Babylone. Elle traduit la volonté d’établir un empire universel des juifs sur le reste de l’Humanité. Vous en avez un exemple dans les passages du Deutéronome que je vous ai cités, mais aussi dans le livre d’Esaïe, aux chapitres 60 et 61, où il est promis aux juifs, je cite :

« Tu suceras le lait des peuples… Des gens du dehors seront là pour paître vos troupeaux ; des fils d’étrangers seront vos laboureurs et vos vignerons… Vous jouirez de la richesse des nations et vous tirerez gloire de leur splendeur. »

Il y a donc un double projet impérial : un projet impérial nationaliste, le Grand Israël ethniquement pur, parallèle du projet de domination universel par l’argent.

J’en ai terminé.

 


 

À Monsieur le Président,
Madame et Monsieur les juges
Du Tribunal de grande instance de Paris
XVIIème chambre correctionnelle

Audience du 14 mars 2018 à 13h30

 

CONCLUSIONS

 

POUR Alain Soral PRÉVENU
Ayant pour avocat Maître Damien Viguier, avocat aux barreaux de l’Ain et de Genève, demeurant Immeuble Jean-Baptiste Say – 13 B chemin du Levant, 01210 Ferney-Voltaire - Fax : +33 (0)4 26 30 34 29, dlviguier@gmail.com – Palais Bourg-en-Bresse case 84.

CONTRE Le ministère public

PARTIES CIVILES : MRAP etc.

PLAISE AU TRIBUNAL

Sur le fond et sur l’irrecevabilité des parties civiles

 

A) Caractéristiques fondamentales de la publication incriminée

La publication incriminée présente toute une série de caractéristiques dont il y a lieu de tenir compte à deux points de vue : tant pour son interprétation et pour juger si elle peut répondre à la définition d’une infraction, que, si tel était le cas, pour considérer qu’elle serait néanmoins justifiée. Autrement dit, ces caractéristiques suffisent pour fonder la relaxe d’Alain Soral.

 

a) Souveraineté de l’artiste

La publication incriminée est un dessin. Elle relève donc du registre de l’expression artistique.

L’artiste jouit dans nos sociétés de la liberté la plus large. Cela se justifie par le fait qu’un artiste ressent de manière très sensible des réalités dont le commun aurait tendance à refouler la vision. En exprimant publiquement une vision claire et compréhensible par tous de réalités complexes, l’artiste aide ses contemporains à comprendre leur époque.

Aussi est-il vital pour une société d’encourager, de favoriser et de laisser la marge de manœuvre la plus large à l’expression artistique.

Il est une autre raison pour que l’expression artistique échappe à toute répression. L’artiste crée ab nihilo une fiction. C’est d’ailleurs précisément par le biais de la fiction que le public peut appréhender des vérités dont la vision directe lui serait insupportable ou inaccessibles. Ce faisant l’artiste crée une représentation qui ne saurait être réprimée comme une chose advenue en réalité et en vérité.

 

b) Droit à l’humour

Le dessin incriminé appartient au registre du dessin humoristique, caricatural et satirique.

Ce registre d’expression bénéficie à raison de la liberté la plus large. Autrement dit, le droit de rire et de faire rire ne saurait être empêché. Le contraire serait le propre de la tyrannie et présenterai le danger de priver le public d’un moyen cathartique sans comparaison. Les tensions générées par l’oppression n’en trouveraient plus d’échappatoire.

Le Tribunal de céans a été souvent amené à dire que le rôle de l’humoriste est d’aller à contre-courant des opinions communément admises (Christophe BIGOT, Pratique du droit de la presse, 2e édition, Legipresse, 2017, pp. 192-193 et 213 ss.). Et la Cour européenne des droits de l’homme a consacré l’idée que la caricature était par définition provocatrice.

Par ailleurs la satire consiste à déformer et exagérer la réalité, afin d’en montrer certains traits, dans le but de provoquer et d’agiter. Rappelons au Tribunal que le 14 mars 2013 la France a été condamnée par la CEDH aux motifs que « sanctionner pénalement (certains comportements) est susceptible d’avoir un effet dissuasif sur les interventions satiriques concernant des sujets de société qui peuvent elles aussi jouer un rôle très important dans le libre débat des questions d’intérêt général sans lequel il n’est pas de société démocratique » (Eon/France, req. 26118/10, § 61).

 

c) Question d’intérêt général

Dans une société saine c’est de manière libre qu’il doit être possible de nourrir débats de sociétés et débats d’idées, et de traiter de questions d’intérêt général.

En l’occurrence la publication incriminée pose au moins trois questions.

La première question porte sur l’influence indue qu’exercent certains individus sur l’opinion publique, que ce soit pour convaincre ou pour sermonner, par le biais d’un accès aux médias (télévision, y compris publique, radios, presse écrite). Ces individus ne peuvent invoquer aucune légitimité scientifique, artistique ou littéraire. Leur omniprésence est disproportionnée au regard de celle de leurs adversaires ou des personnalités qu’ils décident de combattre.

La deuxième question porte sur l’allégeance de ces mêmes individus envers des puissances étrangères, nommément l’entité sioniste, autrement appelée « État hébreu » ou « État d’Israël ». La nationalité israélienne, ne serait-ce que potentielle, pose en effet la grave question de la double allégeance. Quelle serait leur choix dans l’hypothèse d’une conflit politique entre la France et l’entité sus-évoquée ? Par ailleurs, et plus actuellement, ne peut-on au moins soupçonner que leur influence sociale et politique obéit d’abord aux intérêts d’une puissance étrangère ?

La troisième question est une déclinaison de la précédente, elle porte sur l’appartenance, réelle ou supposée, mais revendiquée par certains individus, au judaïsme. Croyance par définition infondée en raison, le judaïsme présente pour les individus qui y adhérent des dangers de radicalisation, d’extrémisme, de fanatisme et d’obscurantisme. De trop nombreux attentats sont là pour illustrer ce danger.

Ces trois questions revêtent un intérêt général indéniable pour la nation française. Il est légitime pour les membres d’une nation d’aborder sous la forme d’un libre débat démocratique la question de la survie du corps social dont ils sont membres.

Même l’expression d’opinions racistes ou antisémites est tolérable (Crim. 7 juin 2011, pourvoi 10-85179).

 

d) Polémique politique.

La publication incriminée s’inscrit dans le registre de la polémique politique, et même de la polémique politicienne.

Aucune restriction ne saurait être tolérée dans ce domaine sans mettre en danger le contrat social.

L’exigence de liberté, et par conséquence la tolérance de l’expression la plus libre sont d’autant plus renforcées dans le contexte électoral (v. BIGOT, pages 186 et s.).

 

B) Éléments constitutifs spéciaux de l’infraction

 

a) Les personnes et non le groupe

La publication incriminée ne vise rien d’autre que des personnes clairement identifiables, nettement individualisées, et non un groupe de personnes.

Il est invraisemblable que de critiquer des personnes comme Bernard Henri-Levy ou Jacques Attali soit considéré comme de l’antisémitisme et une atteinte à tous les juifs, partout toujours et en tous temps, dans le passé, le présent et l’avenir.

Il n’y a guère que la LICRA, bien connue pour son soutien historique à la criminalité la plus violente, qui puisse soutenir sans rire que « il ne fait aucun doute que cette publication vise l’ensemble des juifs sans exception, à travers toute l’étendue de leur histoire ».

Ce trait suffit à frapper d’irrecevabilité l’action civile introduite par les associations qui ne justifient pas d’une autorisation expresse des personnes identifiées sur la publication.

 

b) Mobile discriminatoire

Les personnes visées, ou même, si l’on y tient, le groupe visé, ne le sont pas à raison de leur origine, de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, mais exclusivement à cause de leurs idées et de leurs engagements publics et politiques.

Les propos incriminés fustigent des personnalités, ou même (à suivre les parties civiles) « le Juif », non à raison de leur origine religieuse ou ethnique, mais à raison de leur choix politique.

 

c) Provocation, injure ou diffamation

La génération d’un sentiment négatif, que ce soit à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personne, à raison ou non de leur appartenance à une religion, ne suffit pas à constituer l’infraction de provocation. En matière de provocation, il faut une exhortation à commettre des actes (crim. 29 janvier 2008, B. Crim. n°25 et Crim. 8 nov. 2011, pourvoi n°09-88007).

L’injure ou la diffamation ne seraient pas mieux constituées.

 

PAR CES MOTIFS

 

Relaxer Alain Soral.

 

À Ferney-Voltaire Le 13 Mars 2018

 

Damien Viguier

 


 

Déclaration d’Alain Soral en fin de séance

 

La vidéo que vous allez (avez) visionner(ée) compile les déclarations publiques des diverses personnes incriminées et démontre qu’elles n’ont été ni injuriées ni diffamées et que pour notre part, il n’a pas été provoqué à la haine.

D’ailleurs aucune des personnes incriminées n’a porté plainte.

Comme cette vidéo vient de le démontrer, le pouvoir juif est un constat, une réalité revendiquée par les juifs eux-mêmes. Comme l’obscénité du dîner du CRIF le démontre un peu plus chaque année…

À la simple vision de cette vidéo, il est facile de conclure que nous sommes face à une inversion accusatoire.

D’ailleurs pourquoi énoncer ce pouvoir juif serait une provocation à la haine ? Parce que les juifs ici présents pensent que leur pouvoir est haïssable ? Il est en effet illégitime et néfaste (fait de parasitisme, de diviser pour régner…). Quant à la haine, elle est une spécificité juive, le cœur même de cette religion.

Alors que faisons nous ici ? Notre présence ici provient uniquement de l’acharnement de monsieur Lilti ! Lilti, monomaniaque hystérique, prétend représenter la communauté juive.

Un. Il n’y a pas de communauté juive, c’est contraire à la Constitution (la République ne conçoit aucune corps intermédiaire entre le citoyen et la nation). Deux. Il ne représente que lui-même, au mieux le communautarisme victimaire et dominateur juif, et les intérêts d’Israël... Monsieur Cohen ici présent, comme des centaines de milliers d’autres juifs (cinq juifs sur six ne sont pas affiliés au CRIF) ne se sent pas représenté par monsieur Lilti.

Pour démontrer cette intolérable inversion accusatoire, j’ai fait citer quatre témoins. Quatre judéologues – il y a bien des islamologues – issus de la diversité française : un juif, un musulman, un catholique, un nationaliste… Je suis moi-même de culture marxiste et bon connaisseur du sujet ! Nous aurions pu en citer des milliers d’autres...

Le judaïsme contemporain, judaïsme talmudo-sioniste, est bien une religion de haine, belliqueuse et raciste. L’État d’Israël en est la démonstration, la réalisation pratique. Il est aussi facile de démontrer, avec un peu de raison et de courage, que le judaïsme – religion raciale et politique – contrevient à tous les principes de la République.

Le judaïsme est contraire au principe de liberté (par le tribalisme qui interdit tout libre-arbitre).

Le judaïsme est contraire au principe d’égalité (par le peuple élu, prétention raciale inégalitaire).

Le judaïsme est contraire au principe de fraternité (la terre promise n’étant jamais qu’une entreprise de domination, de violence et de spoliation, comme l’État d’Israël le démontre encore).

Et ceux, ici présents, qui s’en réclament, sont donc bien des faussaires en république et des fauteurs de haine !

C’est donc bien à ces juifs communautaires, manipulateurs, dominateurs et haineux, de se conformer aux principes de la république laïque et égalitaire. Pas l’inverse ! Malgré la propagande, les mensonges, les menaces, tout le monde le comprend, et de plus en plus...

Alors que la République française, par l’égalité citoyenne, leur a tout donné, ces nouveaux marranes – ces marranes laïques – bafouent et pervertissent l’égalité républicaine, pour nous imposer leur domination religieuse et raciale. Comme leurs ancêtres refusèrent ou trahirent l’amour du Christ, ils refusent et trahissent l’assimilation à la nation française pour soumettre la nation française à Israël.

Donc oui, luttons et soyons tous unis contre la haine ! Dénonçons ces fanatiques racistes et dominateurs.

Assez de la tyrannie de la minorité ! De cette minorité qui, pour continuer à régner, pousse à la haine toutes les minorités derrière elle : féministes, jeunes, gays, immigrés… conduisant ce pays au chaos !

Conformément au principe même de la démocratie, il est grand temps que le pouvoir revienne à la majorité, aux 99 % de goïms, de gentils, méprisés et manipulés qui constituent ce pays.

Ici ni peuple élu ni terre promise. Égalité et réconciliation !

Alain Soral

 

Nota bene : À propos de la procureur, je n’ai jamais entendu autant de mensonges et de malhonnêteté sortir de la bouche d’une femme, et pourtant des salopes j’en ai connues ! En 1994, j’en avais déjà baisées plus de 700...

 


 

L’audience vue par les parties adverses

 

- Conspiracy Watch : « Soral poursuivi pour antisémitisme : "Une audience d’une violence inouïe" »

- LICRA : « Soral, un antisémite à la barre »

- La Règle du jeu : « Procès d’Alain Soral : hier j’ai vu le visage de la haine »

- The Times of Israël : « Soral veut prouver à la Cour que les Juifs dominent le monde »

 


 

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92 Commentaires

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  • Mon papa, il est policier !

     

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  • La France est un état de droit comme le dit Alain Soral, on peut être sur que le jugement du tribunal sera juste et impartial.

     

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  • Vous êtes un génie Monsieur Soral. Votre travail est admiré même outre-atlantique.

     

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  • Toutes les attaques judiciaires contre Alain Soral n’ont pour effet que d’affuter ses mots, préciser sa pensée et la rendre évidente aux yeux de tous !

     

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  • #1925070

    S’il y a un article sérieux sur "la théorie du complot" du site E&R à traduire dans toutes les langues du monde, c’est bien celui-ci !

     

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  • #1925554

    C’est simple : que ces usurpateurs prouvent au monde entier que ces dessins ne reflètent pas la réalité !!!! Que ce qui est dit en article ici n’est pas la réalité ; qu’ils le prouvent !!! Car aucun des personnages des dessins ne s’est plaint, ce ne sont que des associations idéologiques et communautaires qui ne représentent que elles-mêmes qui abusent de procès permanent pour s’enrichir sur la pensée autre que la leur, en instrumentalisant notre magistrature.

     

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  • EXCELLENT TRAVAIL
    Rapide et clair
    J’aurais bien lu l’intervention de Pierre Hillard aussi
    On croise les doigts pour la suite
    Force et respect à votre action déterminée

     

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  • La logique voudrait que l’on élève une statue et qu’on récompense ces actus de bravour d’une médaille pour tenter de sauver la nation face à ces traîtres souvent soumis à un état colonisateur. Mais non, c’est tout le contraire. Cela démontre que le complot existe bel et bien.

     

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  • Alain Soral est touché en tant que chrétien par la réalité quotidienne en France comme au Moyen-Orient. Il tente de démontrer qu’il ne s’agit nullement de paranoïa mais bien d’une inquiétude fondée.

    Il y va gentiment avec des dessins.

    Cependant, j’ai peur pour lui qu’il existe également un lobby judiciaire.

    J’en sais quelque chose, je sais que la justice d’aujourd’hui :
    - ne se demande plus si tu fais du mal aux autres ou non (ce qui est pourtant le fondement de la justice)
    - ne se soucie pas de connaître la vérité.

    Les tribunaux veulent des quotas de condamnation et condamnent par opportunité.

    Si une opportunité se présentent à eux, ils la saisissent.

    Les intérêts du peuple, ils s’en fichent. Ce qui importe c’est d’avoir un maximum d’impact sur ta psychologie. Si tu leur donnes l’occasion de te connaître, tu es "fichu" (façon de parler, on peut se relever assez souvent).
    Reste à comprendre l’ultime secret, que tellement peu de français connaissent : la justice est une organisation criminelle.

     

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  • Les deux videos sont d’une grande force. Mr Attali semble actionner des manettes pour diriger jusqu’au palais de justice ! Mais la vidéo n°2 montre parfaitement que depuis De Gaulle, on sait d’où sorte un certain nombre de ses malfaisants (Raymond Barre, maire de Lyon à eu la dignité de les désigner clairement) si l’on était en 2018, Raymond Barre serait traduit en Justice pour crime contre Israel ! En attendant les mains pleine de sang , les sionistes tuent des enfants en Palestine (je pourrais citer les rapports des Nations Unis) ! Le Génocide contre le peuple Palestiniens est organisés depuis des studios du type de celui de Filkenkrault qui sous entend qu’il faudrait lancer une chasse aux enfants en Palestine ! Visant bien sûr les petits Palestiniens innocents ! Qui de Filkenkrault ou de Soral faut il avoir peur ? Soral n’a pas de sang sur les mains mr Filkenkrault. Et vous ?
    J’ai honte pour les Juges de cette pseudo Justice asservi à une bande de liquidateurs eux mêmes lié à la secte du souper ! Je remercie Mr Cohen venue témoigner son soutien à E&R , un grand Juif !
    BHL et Attali sont déjà largement à terre ! Soral sans haine , les aura fait tombé de leur place de marionnettistes et Macron et sa bande devront manger beaucoup de soupe cachés derrière triple rangée de crs (compagnie roulant pour la secte) . Mais on sait maintenant que les humoristes et scientifiques de E&R sont plus Juste que beaucoup des imbéciles des médias (dont beaucoup sont les relais du même club).
    Je me sens plus proche ce soir des amis Musulmans , Chrétiens dont je suis. Israel est en train de détruire les Juifs en les rendant pire que certains personnages du 3eme reich. Merci à E&R pour la vidéo n°2 et bravo d’avoir pu la projeté en salle d’audience !
    Merci Mr Cohen .

     

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