Le choix du président russe peut surprendre. Le magazine américain s’en explique.
Ce n’est pas le meilleur profil de Vladimir Poutine qui orne la couverture de Time. Le portrait du président russe, nommé personnalité de l’année par l’hebdo américain devant Al Gore, J.K.Rowling et Hu Jintao, évoque plutôt une de ces photos de prisonniers célèbres aux Etats-Unis.
Le Time se défend d’ailleurs d’avoir voulu ainsi tresser les louanges de Poutine, dans un édito titré « Choisir l’ordre avant la liberté ».
Poutine, dit le Time, a réussi à replacer la Russie à la table des puissances mondiales et à lui apporter la stabilité. Il n’est certes « pas un boy scout », ni « un démocrate quelqu’en soit la définition occidentale », ni un « parangon de la liberté d’expression »
Mais, ajoute le magazine, la Russie, « cette nation qui avait été rayée de notre carte mentale, émerge comme la cheville ouvrière du XXIeme siècle », un pays nouveau que Poutine, futur ex-président et nouveau premier ministre, va continuer à redessiner à sa guise dans les années à venir. Le Time prévoit ainsi que Poutine fera de la « Mère Russie » un pays d’un genre nouveau, ne répondant ni aux canons politiques de l’Ouest, ni à ceux de l’Est.
Et de placer le maître du Kremlin au milieu du gué entre Staline, nommé « Person of the year » par deux fois, et Pierre le Grand. Poutine penchera d’un côté ou de l’autre dans les années à venir, dit Time pour lequel, quoi qu’on pense de Vladimir Poutine, « a Tsar is born ».
Laurent Suply
lefigaro.fr
Source : http://www.lefigaro.fr
Ce n’est pas le meilleur profil de Vladimir Poutine qui orne la couverture de Time. Le portrait du président russe, nommé personnalité de l’année par l’hebdo américain devant Al Gore, J.K.Rowling et Hu Jintao, évoque plutôt une de ces photos de prisonniers célèbres aux Etats-Unis.
Le Time se défend d’ailleurs d’avoir voulu ainsi tresser les louanges de Poutine, dans un édito titré « Choisir l’ordre avant la liberté ».
Poutine, dit le Time, a réussi à replacer la Russie à la table des puissances mondiales et à lui apporter la stabilité. Il n’est certes « pas un boy scout », ni « un démocrate quelqu’en soit la définition occidentale », ni un « parangon de la liberté d’expression »
Mais, ajoute le magazine, la Russie, « cette nation qui avait été rayée de notre carte mentale, émerge comme la cheville ouvrière du XXIeme siècle », un pays nouveau que Poutine, futur ex-président et nouveau premier ministre, va continuer à redessiner à sa guise dans les années à venir. Le Time prévoit ainsi que Poutine fera de la « Mère Russie » un pays d’un genre nouveau, ne répondant ni aux canons politiques de l’Ouest, ni à ceux de l’Est.
Et de placer le maître du Kremlin au milieu du gué entre Staline, nommé « Person of the year » par deux fois, et Pierre le Grand. Poutine penchera d’un côté ou de l’autre dans les années à venir, dit Time pour lequel, quoi qu’on pense de Vladimir Poutine, « a Tsar is born ».
Laurent Suply
lefigaro.fr
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