L’un des effets du mondialisme qui nous touche le plus – aggravés par les félons agissant à l’intérieur même du pays – est le déclassement généralisé de nos professions et de nos qualifications.
Ainsi, les médecins sont caporalisés et sommés, à l’hôpital, de se soumettre à des « DRH » ou des « managers » étriqués et incompétents en médecine. Nos artisans n’en peuvent plus et subissent des règlements de plus en plus insupportables, des normes qui exigent des investissements démentiels : les multinationales détruisent, de cette façon, notre tissu économique avec la complicité objective des eurocrates qui édictent une logorrhée, une diarrhée, une coulante quotidienne de directives.
Les cadres et les ingénieurs sont désormais souvent considérés comme des exécutants. Les pharmaciens sont méprisés dans leurs compétences et Leclerc rêve d’ouvrir des pharmacies sans avoir passé le moindre diplôme. Il fait aussi du lobbying pour créer des salons de coiffure sans avoir le titre de coiffeur. Sa seule qualification reconnue n’est que la vente du papier toilette, la destruction d’emplois et le racket de nos agriculteurs, ce pourquoi d’ailleurs Sarkozy lui a remis la Légion d’Honneur : entre hommes du même gabarit culturel, on sait se reconnaître et se congratuler. Si Le Front National parvient au pouvoir, voilà quelques exemples de professions à qui il devra rendre prérogatives et libertés, et quelques exemples de voyous qu’il faudra faire juger.
Heureusement, face à cette déferlante de régressions et de contraintes, certaines professions ont su plus résister que d’autres. C’est pourquoi, parfois, on les taxe de « privilégiées », mais ce ne sont que des privilèges par contraste, parce que leur déclassement depuis 20 ans est moindre qu’ailleurs. Parmi les métiers qui résistent encore bien, figurent en bonne place ceux qui, grâce aux concours de la fonction publique, bénéficient encore de la préférence nationale.
Vouloir les abaisser au même titre que les autres serait une erreur grave et on le lit malheureusement dans beaucoup de commentaires populistes ; mon populisme prend la direction opposée : c’est de là que doit provenir la résistance et c’est parmi eux que la jacquerie peut démarrer puis s’étendre à tous nos métiers ! Encore faut-il sortir des clivages archaïques et unir, comme le propose Alain Soral, l’ancienne lutte des classes avec le poujadisme. Ce n’est pas gagné, du moins pour le moment…
L’enseignement fait bien sûr partie de ces professions qui ont été moins déclassées que les autres. Evidemment, les mondialistes – qui cherchent à formater la jeunesse – rêvent de soumettre la transmission des savoirs à leurs dogmes. C’est pourquoi ils s’acharnent, comme nous l’a expliqué déjà fort bien Oriane Borja, à démolir toute référence à l’identité nationale ; la dernière « réforme », supprimant de fait Louis XIV et Napoléon des programmes d’Histoire en est un exemple implacable. Mais il y a encore du nouveau à l’UMPS. Ainsi, le PS vient de sortir, dans ses « Assises pour l’Egalité Réelle », son programme pour l’école :
primarisation du collège ;
transformation du lycée en collège unique ;
évaluation par "compétences" (Oriane Borja sait à quel point cette lubie est liée à l’euro-mondialisme) ;
transformation des professeurs en animateurs et en responsables de garderie (avec pointage de la totalité du temps de travail dans l’établissement).
Recrutement des enseignants par les chefs d’établissement sur un projet pédagogique : pour avoir un poste, il faudra donc promettre de se soumettre dans sa lettre de motivation et son CV, de faire allégeance aux mêmes lubies pédagogiques qui fabriquent déjà des centaines de milliers d’analphabètes : les chefs d’établissement transformés en « DRH » et en commissaires politiques néolibéraux, voilà bien le point de départ d’une société déshumanisée et totalitaire. Et ces parfaites méthodes managériales ultralibérales sont défendues, toute honte bue, par les socialistes et les bobos !
Bref, le programme socialiste est un copié-collé de celui déjà mis en route par Darcos, Châtel et Sarkozy ; il est inspiré directement des pédagogistes ignares et des idéologues du processus de Lisbonne. Derrière ces foutaises, on trouve des gens particulièrement toxiques, comme le démagogue scolaire Richard DESCOINGS ou le recteur Jean-Michel BLANQUER. Leurs lubies sont la discrimination positive, la destruction des grandes écoles, le nivellement par le bas. Richard DESCOINGS a aussi été primé de la « carpette anglaise » par l’Association de Défense de la Langue Française, titre auquel Xavier Darcos a d’ailleurs échappé de peu.
Enseignants ! Sortez de votre anesthésie ! Après les attaques verbales de Mme Royal contre les professeurs, diffusées sur une cassette honteuse, sont venues celles, réelles, de Monsieur Darcos et du DRH de Châtel, diplômé d’un DESS de marketing (quelle belle qualification pour donner des ordres à des agrégés). Plus récemment, les propos d’Yves Jégo (ancien DRH lui aussi), sur son blog, relèvent de la même orientation, des mêmes clichés, de la même volonté de caporaliser les professeurs comme ils l’ont fait avec les autres métiers. Les professeurs vont-ils comprendre qu’ils n’ont rien à attendre de l’UMPS ?
Je les invite à aller lire la lettre de Marine Le Pen aux enseignants ! http://www.frontnational.com/?p=3849
Ce parti doit devenir le leur, à, condition bien sûr de faire amende honorable de ces manifestations lamentables qui ont eu lieu entre les deux tours de l’élection de 2002. Marine Le Pen a déclaré que parmi ces manifestants certains ont fini par rejoindre le FN et, généreusement, pense que les autres sont des « esprits libres » qui finiront par entendre raison.
Même si les manifestations de 2002 ont laissé quelques traces d’animosités contre les enseignants, le Front National sait très bien que son heure sera venue quand ses idées auront pénétré chez ce que les marxistes appelaient les « intellectuels secondaires ». Le problème est que, pour le moment, les « intellectuels » sont, comme d’habitude, les dindons de la farce et les derniers à comprendre les enjeux du nouveau paradigme politique. Ils sont, de surcroît, les prochains sur la liste des plumés de l’UMPS (le blog d’Yves Jégo en est la prémisse) mais il est encore temps de réagir : rejoignez le Front. Mieux vaut tard que jamais !