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Pour France Inter, l’instinct maternel est une "vaste supercherie"

On a trouvé un slogan pour ce genre de folles : faites des migrants, pas des enfants !

Nous avons passé en gras les passages qui nous paraissaient importants pour la compréhension des théories de ces grandes chercheuses et pour la survie de l’humanité.

Encore une fois, bravo au service public audiovisuel de nous abreuver de tel(le ?)s génies scientifiques !

– La Rédaction d’E&R –

 


 

L’instinct maternel, cela serait une capacité innée et naturelle des mères à prendre soin de leur bébé, à savoir comment s’occuper de leurs enfants. Il y a aussi derrière ce concept l’idée selon laquelle les femmes ont par nature envie de faire des enfants. Ce serait un instinct d’enfanter, lié à leur capacité de le faire. Cet invariable lié à l’espèce agirait comme une sorte d’appel du ventre que toutes ressentiraient. Ainsi, à partir du moment où l’enfant naît, l’amour serait tout de suite présent, et cela guiderait les mères dans leurs actes quotidiens.

[...]

Les femmes s’occupent-elles des enfants depuis la nuit des temps ?

On pense souvent qu’à la préhistoire, les hommes étaient chasseurs-cueilleurs, et que les femmes s’occupaient des enfants et leur donnaient le sein. Cela sonne comme des évidences, acceptées par tous et toutes, et qui pourtant ne reposent sur rien de concret. La préhistorienne Marylène Patou-Mathis explique dans son livre L’homme préhistorique est aussi une femme (Points, 2022) que la préhistoire a été inventée comme science au XIXᵉ siècle. Il y a eu directement une vision sexiste, et non scientifique de l’homme préhistorique, avec une manière d’invisibiliser les femmes. Dans certaines sociétés préhistoriques, les femmes chassaient par exemple.

En écrivant la bande dessinée Mamas, petit précis de déconstruction de l’instinct maternel (Casterman, 2019), l’autrice Lili Sohn a aussi fait des découvertes sur les rôles familiaux que l’on pense établis depuis toujours, comme elle l’expliquait dans l’émission Modern Love à propos de la préhistoire, toujours :

« Hommes et femmes n’avaient pas de dimorphisme physique, ça veut dire qu’ils avaient la même taille, la même force et que donc on peut imaginer à ce moment-là qu’ils avaient des rôles quand même similaires ».

Elle parle aussi dans sa bande dessinée de textes qui datent de l’Égypte antique sur la contraception et l’avortement, où les femmes s’inséraient des boules d’argile dans le vagin, pour stopper le sperme. C’est ce choix et cette conscience qui distinguent les femmes humaines des femelles animaux, bien souvent dotées d’un instinct. Le fait de faire des enfants n’est pas un besoin viscéral chez les femmes, mais bien plutôt une envie, qui n’est pas toujours présente.

[...]

L’instinct maternel, une invention bien utile pendant la révolution industrielle

[...]

Pour Manuela Spinelli, maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2 et spécialiste des études de genre, l’instinct maternel est un concept qui aurait été forgé et instrumentalisé durant le XIXᵉ siècle, longue période où l’on a ficelé ce mythe, pour des raisons politiques, économiques et sociales. Elle explique que durant la révolution industrielle, le nombre d’ouvriers et d’ouvrières augmente. Les femmes travailleuses devaient parfois quitter leur campagne pour travailler à l’usine, et étaient peu présentes dans leur foyer :

« Les horaires étaient terribles, les salaires très bas. Il n’y avait pas de véritable législation ni de tutelle. Les hommes, les femmes, mais aussi les enfants travaillaient. Donc c’est une situation très tendue qui donnait lieu à des révoltes sociales. On essaie en quelque sorte d’étouffer un peu partout ces révoltes. L’action pour calmer les esprits, c’était notamment de pousser les femmes à rester plus à la maison. Ce qui signifiait d’augmenter les salaires des ouvriers pour qu’ils puissent prendre en charge le foyer. »

Et pour convaincre les femmes, on présente le domaine privé de la famille et de la maison comme leur royaume. C’était là qu’elles devaient déployer leurs capacités et leurs compétences.

C’est ainsi qu’apparaît aussi la notion de chef de famille qui entretient toute la maison, alors qu’avant tout le monde travaillait. Selon Manuela Spinelli :

« C’est à ce moment qu’on commence à mettre de plus en plus en avant le lien qui se crée entre la mère et l’enfant. Et on commence aussi à utiliser cet argument de ce lien pour, en quelque sorte, responsabiliser les mères en leur disant qu’elles étaient les seules qui savaient prendre soin des enfants, qui pouvaient savoir ce qui était le mieux pour eux. C’est aussi à ce moment qu’on commence, et de façon plus nette, précise et répandue, à parler de l’amour maternel. »

[...]

La rencontre et le lien qui se tisse

Quand l’enfant naît, nombreuses sont les femmes à ressentir un lien instantané avec leur bébé, et même de l’amour. Mais nombreuses sont aussi les femmes à ne pas le ressentir. On a tendance aujourd’hui encore à culpabiliser les mères qui n’arrivent pas à créer ce lien, qui ne sont pas à l’aise avec leur bébé. Alors que cette parole était autrefois taboue, certaines personnalités (comme Serena Williams) et des autrices françaises (comme Lili Sohn et Sophie Andriansen) ont parlé de cette relation mère/enfant qui peut mettre du temps à s’installer.

Lili Sohn expliquait par exemple dans l’émission Modern Love comment elle a vécu la rencontre avec son bébé, après l’accouchement puis durant la période du post-partum :

« Je n’ai pas de sentiment d’amour pour ce petit être. J’ai de l’adrénaline à le regarder parce qu’il est neuf, à regarder comment il fonctionne, à apprendre à m’occuper de lui. Mais je n’ai pas de sentiment amoureux. Je me dis souvent que ça serait quand même con qu’il meure. Je l’ai fabriqué pendant neuf mois et c’était long. Ce serait dommage et je ne lui veux que du bien. Mais non, je n’ai pas de sentiments et finalement, tout d’un coup, je me sens soulagée aussi par le fait que c’est comme n’importe quelle relation humaine. En fait il n’y a pas d’amour instantané, il n’y a pas de coup de foudre. J’ai mis peut-être trois mois à lui dire "je t’aime". Mais peut-être que s’il avait pu s’exprimer, il aurait pu dire la même chose. Il y a une relation, il est dépendant de moi, donc il n’avait pas le choix. Mais vraiment, ce sentiment a mis du temps à naître. »

[...]

Le mythe de l’instinct maternel, creuset des inégalités femmes-hommes

C’est sur ce supposé instinct maternel que reposent beaucoup d’inégalités dans les couples hétérosexuels ‒ où rappelons-le 70 % des tâches domestiques et parentales sont assumées par les femmes. Plus l’on passe de temps avec le bébé puis avec l’enfant, plus une relation peut se nouer et l’amour croître. L’attachement se développe en fonction du temps passé avec son enfant, comme l’explique Mounia El Kotni, anthropologue, qui nous rapporte plusieurs études allant dans ce sens. L’ocytocine, qui est l’hormone du plaisir et de l’attachement, est produite par la mère dans certains types de soins apportés aux bébés et dans certains moments que sont par exemple les câlins. Mais des études récentes montrent que l’ocytocine est produite quel que soit le sexe du parent qui fait ces tâches. Elle explique :

« L’article dit notamment que comme ce sont des tâches qui sont plus souvent associées aux femmes ou imposées aux femmes, du coup elles développent plus d’attachement. »

[...]

C’est également ce que nous indique Mounia El Kotni, qui s’est intéressée à la diversité de façons de s’occuper des enfants dans le monde :

« L’instinct maternel, c’est plutôt une construction sociale qui est liée au patriarcat, mais aussi au fait que les mères sont assignées au soin des enfants et développent une expertise principale en étant le plus longtemps et le plus souvent à leur contact. »

Une bonne raison, par exemple, d’augmenter la durée du congé paternité pour qu’il soit équivalent au congé maternité ?

Lire l’article entier sur radiofrance.fr

La grosse dame : L’instinct maternel n’existe pas »

 

Gisèle Halimi : « L’instinct maternel n’existe pas » (2009)

Pour l’avocate antifrançaise, l’instinct maternel est une « fabrication de la société pour aliéner les femmes ». Pour les aliéner aux enfants, bien entendu, qu’elles n’aiment pas plus que ça, et « pour les distraire de ce qu’elles pourraient faire ailleurs ». Un faire ailleurs bien mystérieux : construire des routes ? Aujourd’hui que les femmes sont libres, on ne voit pas ce qu’elles font d’extraordinaire par ailleurs : on attend toujours l’explosion du génie féminin...

 

La réponse du berger

 






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123 Commentaires

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  • #3189268

    Avec sa tête et son m2..c’est normal qu’elle dise ça, elle n’a ni mec ni gosse.

     

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  • #3189303
    Le 6 juin 2023 à 05:15 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Pour France Inter, l’instinct maternel est une "vaste supercherie"

    ’tain, encore les fils qui se touchent...

    contradictions, incohérence généralisée...

    il est où, le "féminisme" ?
    une vraie femme a l’instinct maternel chevillé au corps :
    c’est sa chair

     

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  • C’est vrai que la femme d’aujourd’hui est faite pour être une vrai connasse !

     

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  • #3189350

    Je crois que c’est le mot instinct qui nourrit cette controverse. Il y en a chez qui l’instinct maternel est érodé. L’instinct existe pourtant, mais pas également chez tous les êtres. Nous sommes peut être égaux en droit, mais pas en nature. Ayons aussi un peu de pitié pour celles dont l’instinct maternel s’est érodé, soit par nature, soit par idéologie.
    La mère de mes enfants jurait ses grands dieux qu’elle n’allaiterait presque pas ses futures enfants… elles les a allaités jusqu’à leur 3-4 ans. L’instinct (et le pratico-pratique) a eu raison de ses idées.
    Quant à l’instinct paternel, il se révèle aussi : quand à l’école ils ont fortement incité les parents à vacciner les mômes, je suis sorti de mes gonds et j’ai menacé d’enlever mes enfants de cette école publique qui devenait complice d’un essai thérapeutique à grande échelle. Protection des enfants, quitte à s’exclure d’un groupe.
    Quant à l’instinct de survie, même chose, nous ne sommes pas égaux. Se faire vacciner en changeant la nature de l’arn de ses cellules pour aller prendre un café en terrasse est tout bonnement fou. La moindre des choses était de resté prudent et de ne pas accepter.

     

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    • #3190863

      " Nous sommes peut être égaux en droit, mais pas en Nature.". Enfin ! Merci ! car c’est exactement ça la réalité, et le drame, c’est que selon les cultures ou religions, certains veulent faire coller la Nature avec la morale, le dogme, les moeurs...

      Même s’il y a une base de départ, naturelle et majoritaire, je ne cesse de dire que la Nature, si parfaitement organisée, a eu depuis tous temps et aura toujours des cafouillages , ( savoir pourquoi est un autre débat évidemment ) ce qui explique tous les handicaps physiques ou psychiques, qui existent.

      Et vous avez raison, des parents, tant que le bébé n’est pas né, c’est du virtuel. Soit les parents qui n’en veulent pas et qui appelle ca " un accident" changent en bien dès qu’ils le vivent en vrai ou l’inverse hélas, ils en veulent à fond et quand il est lå, se rendent compte qu’ils ne sont pas faits pour être parents, et c’est soit l’abandon ou la maltraitance.

      Ce qui m’interpelle quand même, c’est pourquoi dire " tomber " enceinte, c’ est lourd de sens, comme si c’était une chute, un drame ? Alors qu’y a t il de plus beau, pour ceux qui peuvent, et qui sont à la hauteur pour la suite, que de donner la vie ?

       
  • #3189405
    Le 6 juin 2023 à 09:11 par Slip a une couille
    Pour France Inter, l’instinct maternel est une "vaste supercherie"

    C’est scientifiquement un fait, le colostrum est la preuve que la mère, nourrit, protège, transmet
    Elle enfante, elle allaite, transmet
    C’est ainsi, nier le réel, c’est comme dire que Conchita Wurst et Bilal Hassani, ont des règles douloureuses

     

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  • #3189448

    "Le principe féminin possède les clés de la réalisation dans la matière. Que ce soit le bien ou le mal, c’est le principe féminin qui réalise. En effet la femme a pour fonction de mettre des enfants au monde. Mais l’enfant peut être aussi le symbole de tout accomplissement dans les plans psychique et spirituel. Quel que soit le plan, physique, psychique ou spirituel, ce sont les mêmes lois qui entrent en action.

    La femme est ainsi construite qu’elle émane d’elle des particules très subtiles, une matière éthérique qui peut servir à incarner des idées, des projets, à leur donner un corps. C’est pourquoi chaque femme doit devenir consciente de ses pouvoirs et décider à quels projets elle veut s’associer. Le salut de l’humanité dépend de l’orientation que prendront les femmes.

    De même que dans le plan des archétypes, en haut, il n’existe qu’une Femme, la Mère divine, de même toutes les femmes sur la terre doivent s’unir pour ne former qu’une seule femme, une femme collective qui mettra au monde la nouvelle vie. La nouvelle vie viendra grâce aux femmes, à toutes les femmes, car ce sont elles qui possèdent la matière dans laquelle elle peut prendre corps."

    Omraam Mikhaël Aïvanhov

     

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  • #3189834
    Le 6 juin 2023 à 22:01 par H. K. Daghlian
    Pour France Inter, l’instinct maternel est une "vaste supercherie"

    Un ravage de plus lié à la contraception : ces femmes en viennent à ne plus reconnaitre leurs fonctions biologiques, effacées tellement elles n’ont jamais servi, tout comme leurs neurones ou leur bon sens.

    On devrait légaliser l’avortement même passé les 2500 semaines si ça peut aider ces hystériques à ne plus avoir à supporter ce monde qu’elles dénigrent.

     

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  • #3189967
    Le 7 juin 2023 à 07:53 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Pour France Inter, l’instinct maternel est une "vaste supercherie"

    les femmes roms, elles allaitent direct :

    dans la rue, les transports, elles te sortent un nichon, et le bébé tête

    stupéfaction des connasses bobo, et de la quasi totalité de la population

    j’avoue, là-dessus, les roms, je les respecte
    pour tout le reste totalement parasitaire, non
    mais pour cet instinct humain essentiel, oui

    l’impression d’être dans la crèche,
    avec les bergers, les anges, les Rois mages,
    Jésus !

     

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    • #3190160

      Les Romes sont aussi parmis les rares femmes à s’habiller en jupe ou robe longue, et à se balader avec des enfants.
      Une européenne en jupe longue qui se ballade avec une famille nombreuse sera souvent perçue comme une "bourge"... ou une Rom ! Parfois dans la même journée...

      Paradoxe de notre époque de dégénérés, allaiter est très mal vu, surtout dans l’espace public, même avec la plus grande discrétion et sans "sortir un nichon". Vous avez toujours un père-la-pudeur pour faire la leçon à la femme allaitante en prétendant que c’est indécent (même si on ne voit rien !), et lui demandant d’aller faire ça chez elle (comme si un bébé pouvait attendre, et comme si c’était honteux !), alors qu’il sera complètement indifférent à pouffiasse habillée en slip-débardeur juste à côté... Tout est inversé.
      A ce propos il serait intéressant de se pencher sur l’histoire de l’érotisation univoque des seins. On a par exemple des représentations anciennes de la Vierge Marie allaitante qui aujourd’hui ne seraient plus possibles sans y voir quelque chose de pervers.

      En France, malgré les mièvreries ahurissantes et l’apparente surprotection matérielle dont on fait preuve à leur égard, il y a une détestation profonde des enfants, avec tout ce que ça représente (allaitement, pleurs, etc), et une tendance constante à critiquer les parents quelle qu’en soit la raison (ou même sans raison d’ailleurs).

       
    • #3190846

      Sedevac : Le mieux est de le faire dans des endroits calmes et pas trop en vu, c’est pas un spectacle ! Toutefois, ça ne va pas arranger la libido de certains types qui ne sont déjà pas foutus de la gérer des qu’ils voient un morceau de peau !

       
  • Et, les femelles africaines restées accrochées à leur nature primaire, elles sont dotées d’un instinct ou on explique aussi par par des théories personnelles ?

     

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  • #3329721

    les femmes ne sont pas des animaux ! Les mères ont simplement le sens de leur responsabilité concernant les soins attentifs et l’amour à apporter à leur enfant, les pères également bien entendu ! Au lieu de déblatérer sur les bonnes ou les mauvaises mères, prônons plutôt une organisation sociale qui permettent une parentalité confortable ( allocation, crèches, écoles, et revenus suffisants du travail)

     

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