La crise aura eu raison du groupe Mobilier européen, placé en redressement judiciaire depuis septembre.
À défaut de trouver un repreneur pour la totalité des enseignes Fly, Atlas et Crozatier, le numéro quatre de la vente de meubles en France (744 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013) sera vendu à la découpe. Le tribunal de Mulhouse a validé les propositions de reprise d’une partie de l’activité. Sur un total de 180 établissements, 40 des 95 exploités directement par le groupe vont fermer, les 91 surfaces de vente exploitées en franchise devraient être épargnées.
1 003 salariés sur 3 600 vont être licenciés. Seuls 128 se verront proposer des offres de reclassement. Le groupe a provisionné 20 millions d’euros pour financer le plan social, qui sera complété par l’État à raison de 2 000 euros par employé licencié dans le cadre de l’aide au reclassement professionnel.