Avec La Divine Comédie de Dante Alighieri, Pierre de Brague remet à l’honneur la collection des beaux, des très beaux livres Kontre Kulture. Si nous n’étions pas français et patriotes, nous dirions : des must have.
Mais vous faites ce que vous voulez, sachant que des beaux livres, dans une bibliothèque (pour ceux qui en ont encore), ca jette un chaud, ça pose le bonhomme.
Encore faut-il les lire, sinon les feuilleter. Pour cela, mettez-les sur la table basse, bien en évidence. Les grands poèmes épiques se dégustent comme des grands crus, à petite dose, à petit feu, le feu de l’esprit, bien entendu.
Le beau livre, qui est souvent un GROS livre, peut faire peur, de prime abord. On doit y entrer doucement, comme dans une forêt mystérieuse, et alors, une fée vous prend la main (un faune pour les femmes qui nous lisent), vous emmène... Il faut se laisser faire, se laisser transporter par le récit.
Le grand livre est un voyage, dans le temps, dans l’esprit.
On en ressort transformé, plus riche, plus grand. Attention, on ne parle pas d’argent ni de taille : vous ne gagnerez pas un centime ni un centimètre, c’est une image.
À ce propos, rien que les images de ces livres sont magnifiques. Et les couvertures... Encore un coup (de crayon) de Marie !
Avec ces livres-là, il y en aura pour tout le monde. Maintenant, place à Pierre.