41% de la richesse mondiale se trouvent entre les mains de 0,7% de la population mondiale, tandis que 68,7% de la population mondiale n’en détiennent que 3%.
Pour les personnes les moins favorisées, une nouvelle solution s’impose pour arrondir les fins de mois : vendre des parties de son corps. Bloomberg rapporte ainsi qu’à l’exception de deux trimestres depuis 2011, les mots « cheveux », « ovocytes », ou « reins » ont systématiquement figuré dans la liste des 4 mots qui sont proposés spontanément dans le moteur de recherche de Google lorsque l’on tape « je veux vendre mon/mes ».
Ovocytes :
Près de 13 000 femmes se sont portées candidates pour proposer leurs ovules au Centre Shady Grove Fertility Center, et ce nombre est en hausse d’environ 13% par rapport à 2012. Un sondage effectué par le centre l’année dernière a révélé que les motivations de ces femmes étaient financières dans 65% des cas. Au terme d’un examen médical, elles ne seront finalement que 3% à pouvoir vendre leurs ovocytes pour près de 7 000 dollars (environ 5 250 euros), pour le premier don, 7 500 dollars pour le second (environ 5 625 euros) et 8 000 dollars pour tous les dons suivants (environ 6 000 euros), sachant qu’elles ne peuvent en faire plus de 6.
Lait maternel :
De nombreuses mères cherchent à vendre leur lait maternel. Il est possible de vendre son lait pour 5 dollars l’once (environ 13 cents par millilitre).
Cheveux :
De plus en plus de femmes proposent leur chevelure à la vente sur des sites tels que BuyAndSellHair.com. Elles peuvent en attendre des sommes qui peuvent atteindre 1.000 dollars (environ 750 euros), voire 1 500 dollars (environ 1 125 euros) pour les cheveux présentant des caractéristiques recherchées, comme les cheveux roux.
Reins :
La vente de reins est officiellement illégale aux Etats-Unis, mais il existe un marché noir. Selon une recherche menée par l’Université de Chicago, l’organe pourrait se négocier 15 200 dollars (environ 11 400 euros), si les dons étaient légalisés.