A deux semaines du premier tour des présidentielles 2012, Patrick Bruel a fait une impressionnante révélation à "TV Mag", son soutien inconditionnel de Dominique de Strauss-Kahn.
Malgré son opposition à l’imposition à 75% pour les revenus supérieurs à un million d’euros proposée par François Hollande, Patrick Bruel soutient la gauche. C’est plein de regrets que l’acteur-chanteur a avoué regretter l’absence de Dominique de Strauss-Kahn aux élections :
"C’est quelqu’un qui avait la carrure et les compétences pour cela. Et, quel que soit le bord politique où l’on se situe, je crois que c’était de très loin l’homme de la situation. Son regard sur le paysage mondial aurait été bien utile. Malheureusement les événements en ont décidé autrement…"
Patrick Bruel, qui est un ami intime d’Anne Sinclair, n’a pas manqué de rappeler l’indéniable force dont est pourvue l’épouse de l’ex-directeur général du FMI : "C’est une femme très impressionnante. Sa façon de gérer cette affaire est assez extraordinaire. Je sais depuis longtemps qu’elle possède du courage et de la ténacité. Autant de qualités qui sont apparues au grand jour depuis presqu’un an."
Alors, même si Patrick Bruel s’intéresse toujours à la politique, le producteur-joueur de poker n’y trouve pas son compte : "Je ne la (campagne présidentielle, ndlr) trouve pas de bon niveau et surtout pas à la hauteur des enjeux. Je souhaite qu’on ait un débat républicain au second tour entre Nicolas Sarkozy et François Hollande et que le débat soit alors plus élevé."
Contrairement à Gérard Depardieu ou Yannick Noah, Patrick Bruel n’envisage pas de se positionner et de défendre publiquement un candidat : "Je me considère comme un membre de la société civile à part entière et je me suis toujours engagé quand il le fallait. (…) La seule fois où je m’étais engagé, c’était en 2002, car il fallait barrer la route au candidat du Front National au second tour."