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Pas de police municipale à Paris : Anne Hidalgo se fait casser les reins par LREM

L’Assemblée nationale, qui s’impose à l’assemblée parisienne, a rejeté l’amendement (dans la loi « engagement et proximité ») qui prévoyait une police municipale à Paris, celle qu’Anne Hidalgo attendait pour résoudre les problèmes ô combien importants qui se posent au quotidien, et que plus personne sur Terre n’ignore : agressions par les racailles, vols par des bandes organisées, SDF en surnombre, Roms en pagaille, migrants sur les dents, les Parisiens ne savent plus où donner de la vigilance.

 

Coup éminemment politique de la part des députés LREM qui obéissent au doigt et à l’œil à leur chef suprême, pour lequel il s’agit d’enlever Paris aux (faux) socialistes en mars 2020, que ce soit par la liste Villani ou une autre.

Une hausse substantielle de l’insécurité, si c’était encore possible, est à prévoir dans la capitale dans les mois qui précèdent l’élection municipale, si importante pour les partis et leur survie économique. La droite a peu de chances avec Dati, la gauche plus ou moins unie est toujours en tête dans les sondages, mais les République en marche sont capables de leur arracher quelques lobbies fondamentaux...

La bataille se jouera sur l’insécurité, car le grand public, même parisien, n’est plus sensible aux hausses d’impôts locaux ou fonciers, des hausses devenues structurelle, étant donné que la ville est endettée pour des décennies par la généreuse gestion socialiste. Du côté de l’immobilier, plus rien n’est tenu, les prix explosent, les pauvres dégagent, la gentrification s’accélère.

 

 

Hidalgo dénonce une « manœuvre électoraliste », son Premier adjoint Emmanuel Grégoire pleurniche auprès de l’AFP et découvre la Lune :

« C’est une occasion manquée qui fait perdre du temps et de l’énergie. C’est sciemment qu’il ne l’a pas fait en raison de la proximité des élections municipales... pour ne pas permettre à Anne Hidalgo de créer une police municipale. »

Il poursuit :

« En réalité, le gouvernement a choisi de sacrifier la sécurité des Parisiens sur l’autel des petits arrangements électoraux. C’est une manœuvre indigne, une trahison. »

Tout à fait, et c’est le jeu de la politique : quand Hidalgo mendie pour plus de sécurité à Paris, après avoir longtemps fermé les yeux sur le problème (une habitude du socialisme réformé), elle montre une faiblesse que ses adversaires s’empressent d’exploiter. Il est vrai que de zapper cet amendement est un coup électoral qui fera monter les tensions à Paris, et cela rappelle la grève du zèle des flics avant l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, histoire de faire monter la grogne contre les socialistes taxés de « laxistes »...

Il y a un an, Hidalgo s’occupait enfin de la sécurité (des Parisiens), mais après la troisième vague de Gilets jaunes... Rien sur les migrants, les Roms et les bandes de drogués.

 

 

Le travail des inspecteurs de sécurité, qui ne sont pas des policiers, en 2013 :

 

Le désastre parisien, sur E&R :

 






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