La mairie de Paris dévoilera ce mardi l’adresse du nouveau camp de réfugiés qui ouvrira ses portes fin septembre dans le nord de Paris, près de la porte de la Chapelle.
Un terrain vague près du périphérique parisien. Un vieux hangar vide et recouvert de tags. « Ici, il faut imaginer des chambres en bois, qui se finissent par un container de toilettes et de douches », détaille l’architecte Julien Beller, qui assure la visite. D’ici fin septembre, c’est là que se dressera un nouveau camp de réfugiés. Situé près de la porte de la Chapelle à Paris, il sera exclusivement réservé aux hommes, tandis qu’un autre site devrait ouvrir dans le sud-est de Paris avant Noël pour accueillir des femmes et des enfants.
[...]
« C’est un campement humanitaire », commente Dominique Versini, l’adjointe à la maire de Paris en charge de la solidarité, par opposition à « des campements de rue improvisés ». La municipalité parisienne insiste : les réfugiés ne pourront rester dans le camp que cinq à dix jours. Ceux qui souhaitent faire une demande d’asile seront ensuite pris en charge par l’État, qui est l’autre financeur de ce futur camp.
D’ici deux ans, le terrain devra être rendu à son propriétaire, quitte à reconstruire le camp de réfugiés sur un autre emplacement. La mairie de Paris espère susciter des vocations dans d’autres villes de France.
Lire la suite de l’article sur francetvinfo.fr
- Fête de la Châtaigne à Forges-les-Bains
Les centres d’accueil, qui sont faits pour que les migrants ne dorment pas dehors, ou ans les pattes de la population, ce qui occasionne des frictions, ne recueillent pas tous le consentement des Français. Les habitants et élus de Forges-les-bains et des communes environnantes, dans l’Essonne, ne sont pas tous très contents. En témoigne cette tribune du maire UDI de Janvry, Christian Schoettl, qui a pourtant accueilli des réfugiés chez lui. BFMTV rapporte que le futur centre d’accueil pour migrants a été incendié dans la nuit de lundi à mardi à Forges-les-Bains :
« D’une capacité totale de 200 personnes, le centre était censé accueillir 90 migrants dès le mois d’octobre. Le projet est très contesté localement. Alors qu’une réunion se tenait lundi soir à la mairie, une centaine d’administrés manifestaient dehors. Ils se sont dispersés à 23 heures. Vers 2h30 du matin, le bâtiment était signalé en feu. »