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Panique chez les progressistes : la Cour suprême pourrait revenir sur le droit à l’avortement

 

 

 

1973, l’arrêt de la Cour suprême dit « Roe contre Wade » ouvre le droit constitutionnel à l’avortement.

Roe v. Wade, 410 U.S. 113 est un arrêt historique rendu par la Cour suprême des États-Unis en 1973 sur la question de la constitutionnalité des lois qui criminalisent ou restreignent l’accès à l’avortement. La Cour a statué, par sept voix contre deux, que le droit à la vie privée en vertu de la Due Process Clause du quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis s’étendait à la décision d’une femme de se faire avorter, mais que ce droit doit être mis en balance avec les intérêts de l’État dans la réglementation de l’avortement : protéger la santé des femmes et protéger le potentiel de la vie humaine. (Wikipédia)

2022 : le site américain Politico dévoile un document selon lequel cette même cour mettrait fin au droit à l’avortement. Depuis Trump et la mort de la vieille sorcière haineuse Ruth Bader, la Cour a basculé à droite, et quand on dit droite aux USA, c’est vraiment droite.

 

 

Le texte préparé par le juge conservateur Samuel Alito ne va pas interdire l’avortement, mais il permettra à chaque État d’en décider, ce qui était justement le cas avant 1973. La pasionaria trumpienne et congressiste armée (d’un AR-15) Marjorie Taylor Greene a parlé de « la plus importante nouvelle de notre vie ».

En France, cette simple fuite a eu des répercussions dans le camp progressiste. C’est la révolte des médias mondialistes et des féministes.

 

 
 

Tiens, revoilà la bourgeoise gauchiste Clémentine, qui parle d’un « cauchemar » pour les femmes, mais qui ne pense pas aux bébés. Il ne s’agit pas d’entraver la liberté des femmes, mais peut-être de responsabiliser la gente féminine sur le respect de la vie. Car si certaines se remettent d’un avortement, d’autres ne s’en remettent pas.

 

 

Naturellement, pour commenter la loi déjà en vigueur au Texas, France 24 interroge en septembre 2021 la porte-parole d’Osez le féminisme !, le mouvement cofondé par la pénible Caroline de Haas, celle qui voulait élargir les trottoirs contre les agressions sexuelles des migrants à l’encontre des Parisiennes...

 

 

El Khoury dénonce « un recul honteux du droit des femmes », mais le premier de leurs droits n’est-il pas de donner et de protéger la vie ? Celles qui ne le veulent pas ne sont pas obligées de procréer, et d’ailleurs, le progressisme les incite à ne plus être mères, soi-disant pour la planète, le climat, et autres fadaises.

Il reste bien sûr le problème des mineures enceintes et des viols, qu’il n’est pas question d’éluder.

Quand on écoute cette dame, on se dit que les buts des écologistes féministes rejoignent étrangement les délires de dépopulation des pires mondialistes satanistes.

 

 

De manière plus globale, la natalité occidentale a baissé depuis le droit à l’avortement (merci Simone Veil), et les populations européennes ont (malgré elles) compensé cette baisse par l’immigration, qui pose d’autres problèmes, surtout quand elle est massive, qu’elle n’est plus « de travail » et qu’elle est organisée par une oligarchie sans foi ni loi.

En France, le déficit des 200 000 naissances par an dû aux avortements est plus que compensé par les 300 000 ou 400 000 entrées dans notre pays, le problème démographique devenant alors un problème culturel. Et la culture, ou l’esprit d’un peuple, comme dirait Gustave Le Bon, c’est fondamental.

Pour info, Osez le féminisme ! est pour le mariage homosexuel, pour la PMA, pour la pénalisation des clients de prostituées et pour le burkini dans les piscines. Le burkini, c’est l’autre guerre du voile !

 

 

Pour en revenir à l’avortement, l’autre piste que les mondialistes nous préparent pour compenser la dénatalité européenne, c’est la GPA. Mais la GPA, ce sont des jeunes femmes grecques ou ukrainiennes qui vendent leurs bébés à des couples (homos ou hétéros) d’Europe de l’Ouest qui ne peuvent pas ou ne veulent pas faire des enfants. C’est déshabiller Jeanne pour habiller Paule. Ou Paul.

Marjorie, sur E&R :

 






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73 Commentaires

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  • Le problème de ces féministes hystériques est qu’elles n’ont rien compris : l’avortement n’a rien à voir avec le droit d’une femme sur son propre corps, mais tout à voir avec son droit sur celui d’un autre humain, en l’occurrence l’enfant qu’elle porte.

    L’enfant n’est pas la mère, même si elle l’abrite pendant 9 mois. La preuve ? La moitié de son matériel génétique vient d’une tierce personne, en l’occurrence son père. Donc tout avortement relève, non pas du droit sur son propre corps, mais de celui de vie ou de mort sur un autre. Et qui peut moralement s’arroger un tel droit ??

     

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  • #2953571

    Ne serait pas une manœuvre pour « sauver » les Démocrates qui vont se prendre une branlée aux prochaines élections ? Qui pourront ainsi brandir la liberté des femmes etc…et rassembler des foules immenses contre le « projet »

     

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  • #2953628
    Le 4 mai 2022 à 04:50 par 1 doigt dans l’cul c’est l’progrés 1 bras c’d’l’amour
    Panique chez les progressistes : la Cour suprême pourrait revenir sur le (...)

    Qui tue ses parents, doit craindre ses enfants, et vice et versa
    Stop à l’euthanasie et à l’avortement

     

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    • Ce qu est fascinant, c’est qu’avec tous les moyens de contraception et d’information à leur disposition, il en est encore tellement qui avortent, c’est dire le véritable niveau...En dernière instance, c’est une preuve de plus s’il en fallait, que la stupidité tue, ce qui n’est pas plus nouveau que le fait d’être enceinte parce que l’on a copulé, faut-il rappeler que la copulation a d’abord cette ’’vocation’’.. ?.

       
  • ’’responsabiliser la gente féminine’’...
    Voilà une idée qu’elle est bonne, mais c’est vraiment un truc à plein temps et probablement impossible...C’est comme essayer de remettre de l’ordre dans la tête d’un pervers polymorphe de cinq ans. Elles font des ravages parce qu’elles font de la ’’raison’’ avec des émotions.

     

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    • Je te rassure, il existe des femmes sensées. Cela dit, elles semblent en effet plus faciles à manipuler, on est d’accord. J’ai toujours du mal à comprendre cette folie pro-avortement.
      J’aimerais aussi trouver un texte détaillé expliquant cette loi car je ne tombe malheureusement que sur des explications rapides. Si vous avez un lien, je suis preneuse.

       
  • J’ai dit calmement que les personnes qui assassinaient des enfants (celà inclu donc les avorteuses et les hommes qui valident cette ignominie) en toute quiétude iraient brûler en enfer mais apparemment ce message de simple bon sens à été censuré.
    J’aimerai que l’on m’explique tout aussi calmement ce qu’il y a de pire que d’assassiner l’être le plus innocent qui soit ?
    Dans le cas contraire "on iraaaaa toussss au Paradissss.....".

     

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  • Violer, torturer, voler, mentir, tricher est abjecte mais bien moins grave que d’assassiner un enfant.
    J’attends le moindre argument qui viendrait contredire cela.

     

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  • « Un recul historique pour la liberté » pour la stupidité aussi.
    Il est faux de croire qu’un peuple stupide soit libre. Par compte un peuple instruit et qui module ses pulsions sexuelles par l’éducation et l’instruction c’est beaucoup de progrès sur des décennies à venir. Le corollaire de la liberté d’avorter c’est la régression totale au stade pulsionnel des individus et la régression totale de l’instruction et de l’éducation.

     

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  • Personnellement je suis en faveur d’une définition légale du début de la vie identique à celle de la fin de vie actuellement en vigueur. L’électro-encéphalogramme peut être mesuré à partir du jour 45 après la conception cellulaire (quoique cette opération de mesure oblige à détruire la tête du fetus, ce qui pose déjà un problème éthique assez grave) mais rien ne distingue cet électro-encéphalogramme de celui d’une personne plongée en coma irréversible à la suite d’une maladie dégénérative cérébrale : les seules ondes sont procurées par la construction et la destruction physique des neurones. On commence à observer des phases d’électro-encéphalogramme typique du sommeil profond à partir du double de cette durée (90 jours) et du sommeil avec rêves à partir d’encore le double de cette dernière durée (180 jours), date à partir de laquelle le bébé va passer le clair de son temps à rêver. 90 jours est également la date d’apparition des mouvements réflexes des membres déjà formés, et 180 jours des mouvements liés au contenu de ce qui se passe dans la tête.

    Ceci dit, à quelque moment que ce soit de l’ablation du fetus, le film d’un avortement est toujours aussi laid que celui d’une boucherie commise de sang froid, surtout avec la méthode de l’aspirateur. Une civilisation qui se prétend avancée ne peut pas faire compter le facteur esthétique pour zéro sans signer son proche remplacement par une autre plus barbare. Une éducation sexuelle digne de ce nom devrait comprendre des prises de vues longues et détaillées de cette boucherie, de manière à faire comprendre surtout à la femme qu’ouvrir son vagin à tout va quitte à pratiquer une "expulsion mécanique" de temps en temps n’a absolument rien d’un embellissement romantique de son existence biologique. L’URSS des années 1960, sans faire appel à aucun argument théologique, en était venue à ce genre de méthode audio-visuelle pour diminuer avec succès le nombre d’avortements (par crainte de la dénatalité) sans pour autant l’interdire.

    Surtout la femme qu’elle le veuille ou non éprouve un deuil biologique après une fausse couche ou un avortement. À moins d’être convaincue du contraire par un état mental ne pouvant relever que de la psychose, l’avortement après 45 jours entraîne toujours des traumatismes de longue durée qui ne sont pas anodins, et une éducation sexuelle digne de ce nom (qui ne soit pas en fait une initiation à la perversion et à la débauche) se doit d’en faire un état détaillé.

     

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    • #2956524

      Misère ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? À votre approche scientiste et technocratique, j’oppose une vision humaine et naturelle du début de la vie.

      On sait tous - enfin je l’espère - qu’une grossesse est le résultat d’un acte sexuel non protégé ou protégé mais avec un échec du moyen de protection. Sachant cela, c’est pas compliqué. Tu baises, t’assumes les conséquences. T’assumes pas le risque, tu baises pas et t’attends d’être assez mature et responsable.

      La vie d’un nouvel être humain débute dès la conception. Et ce n’est pas une phrase creuse. C’est la science qui le dit. À partir du moment où il y a rencontre entre le spermatozoïde et l’ovule, il y a fusion du bagage génétique des parents et création d’un nouvel ADN unique au monde. C’est le début du développement d’un petit être différent de sa mère.

      La définition légale de la fin de vie n’a pour but que de justifier le prélèvement d’organes vivants sur des corps encore chauds. Votre suggestion d’utiliser une définition légale du début de la vie basée sur l’EEG n’a pour but que de justifier la jouissance sans contrainte !

       
  • L’Amérique se prépare doucement une génération de remplacement...

     

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  • La Cour suprême [...] s’apprête à annuler l’arrêt [...] de 1973 dans lequel elle a reconnu le droit à l’avortement.



    C’est vraiment pas pour pinailler, mais l’utilisation des noms collectifs dans le but de sciemment provoquer une polémique est un poison littéraire.
    Telle que formulée, la phrase donne l’impression que la Cour suprême est une entité intemporelle qui se contredit ; il serait plus judicieux d’être plus précis et d’écrire que les nouveaux juges qui siègent actuellement à cette Cour vont eux revenir sur un arrêt antérieur à leur nomination dans ladite Cour.
    Et il en va de même pour tous les noms collectifs utilisés de façon polémique : la police, l’administration, le gouvernement, la France, l’Angleterre, les gilets jaunes etc. Ces entités n’existent pas et leur utilisation ne sert qu’à écrire des phrases floues qui manquent de précision quant aux auteurs qu’elles veulent dénoncer, ou pas.

    Nombre de phrases polémiques perdraient ce caractère et seraient même plus informatives si elles étaient plus précises.

     

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