L’Etat va autoriser les policiers à placer des logiciels espions sur les ordinateurs des internautes. L’opération pourra se faire sur place en pénétrant chez les particuliers ou dans les entreprises, ou procéder directement par internet.
Ces chevaux de Troie renseigneront en direct les policiers sur l’activité de l’ordinateur espionné. Michèle Alliot-Marie devrait intégrer cette disposition dans la prochaine Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2). Officiellement placé sous le contrôle d’un juge d’instruction et d’un juge des « libertés et de la détention », ce processus ne devrait concerner au départ que les affaires relevant du terrorisme, de la pédophilie, dans le cas de meurtre, torture ou trafic d’armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment ainsi que l’aide à l’entrée et séjour d’un étranger, uniquement dans le cadre de bande organisé.
Cette dernière mention est amusante quand les ministres du gouvernement Sarközy négocient régulièrement avec les clandestins pour leur offrir, logements, aide administrative, etc ? Il est évident que ces mesures seront rapidement étendus aux simples infractions ; il est surtout évident que les faits de révisionnisme, « racisme », etc. seront également intégrés au dispositif.
Il est déjà prévu que des « négociations » seront engagées avec les éditeurs de logiciels de sécurité pour que les intrusions réalisées par la police ne soient pas signalées. Si les gros trafiquants ou les réseaux de pédophilie sont tout à fait en mesure de contourner ces problèmes, les simples particuliers en sont totalement tributaires.
Jean-Marc Leclerc
Ces chevaux de Troie renseigneront en direct les policiers sur l’activité de l’ordinateur espionné. Michèle Alliot-Marie devrait intégrer cette disposition dans la prochaine Loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2). Officiellement placé sous le contrôle d’un juge d’instruction et d’un juge des « libertés et de la détention », ce processus ne devrait concerner au départ que les affaires relevant du terrorisme, de la pédophilie, dans le cas de meurtre, torture ou trafic d’armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment ainsi que l’aide à l’entrée et séjour d’un étranger, uniquement dans le cadre de bande organisé.
Cette dernière mention est amusante quand les ministres du gouvernement Sarközy négocient régulièrement avec les clandestins pour leur offrir, logements, aide administrative, etc ? Il est évident que ces mesures seront rapidement étendus aux simples infractions ; il est surtout évident que les faits de révisionnisme, « racisme », etc. seront également intégrés au dispositif.
Il est déjà prévu que des « négociations » seront engagées avec les éditeurs de logiciels de sécurité pour que les intrusions réalisées par la police ne soient pas signalées. Si les gros trafiquants ou les réseaux de pédophilie sont tout à fait en mesure de contourner ces problèmes, les simples particuliers en sont totalement tributaires.
Jean-Marc Leclerc
Source : http://www.lefigaro.fr