Suite à une plainte déposée contre X par l’Union des contribuables franciliens, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris à l’encontre d’Europe Écologie Les Verts et de son centre de formation, le Cédis.
Cet organisme, dirigé jusqu’en 2011 par le sénateur de l’Essonne Jean-Vincent Placé, a acheté en 2004 pour 75 000 euros de parts de la société civile immobilière (SCI) qui a fait l’acquisition du siège parisien du parti : « Un toit pour les Verts ».
Cette SCI au capital social de 1 466 000 euros est dirigée par Cécile Duflot, ex-compagne de l’ambitieux M. Placé.
L’Union des contribuables franciliens considère qu’il y a « nécessairement financement du parti et détournement de bien public » car en effet, le Cédis est financé par les impôts locaux.
Déjà mis en cause en 2013, le centre de formation « écologiste » avait expliqué aux médias que « plutôt que de payer très cher des locaux privés à Paris pour y tenir des formations », il « avait envisagé d’utiliser les salles de réunion de l’immeuble qui devait abriter le siège des Verts en achetant des parts de la SCI de façon tout à fait légale et transparente. Il s’est avéré très vite que l’utilisation de ces salles de réunion n’était pas une solution fonctionnelle. Le Cédis a donc, conformément à la loi, revendu ses parts l’année suivante et a finalement fait en 2008 l’acquisition de locaux à Montreuil. »
Autres zones d’ombre pour le parti dirigé par Emmanuelle Cosse : une somme de 20 000 euros qu’aurait versé le Cédis pour louer une salle aux universités d’été des Verts à Toulon en 2004, pour quatre jours de formation et des feuilles de présence pour des formations rémunérées auxquelles des élus de ce parti n’auraient jamais participé...