En Europe n’aurions nous pas contrairement aux USA à trouver un équilibre entre, d’une part la contrainte d’éviter des taux d’intérêts insupportables pour refinancer les dettes souveraines et de l’autre, l’exigence de ne pas monétiser a dette et de ne pas faire de défaut de paiement, c’est-à-dire financer la dette par l’économie réelle avec de la création de valeur réelle, pour éviter la faillite pure et simple de nos pauvres banques qui nous tiennent par le compte en banque ?
Et encore... pourquoi nous et pas eux ? Le privilège historique du dollar ? qui permet aux américains d’être crédible (et donc ne pas avoir trop de problèmes de crédit) même totalement à poil économiquement parce que le reste du monde ne peut pas faire autrement, ils nous tiennent par les couilles, ou par les bourses, c’est selon ?
Ou alors l’importance stratégique du BIG-6 localisé aux USA ? Ces 6 grandes banques américaines détiennent un quasi-monopole sur le marché des dérivés de crédits, marché où nos banques européennes sont mouillées jusqu’au cou. Ainsi, au premier faux pas elles pourraient se faire laminer par les JP Morgan, Goldman Sachs, Citigroup etc..
Bref, j’aimerais bien que Delamarche qui à l’air compétent creuse un peu tout ça. Parce qu’au final ceux qui nous gouvernent ne sont pas simplement débiles, ou des salops, des vendus. Ils sont certes sûrement un peu de tout ça mais pas que. Il y a quelque chose de plus profond. Je pense pour ma part qu’il s’agit d’une guerre économique de grande intensité qui se déroule en coulisse et qu’en conséquence il faut la saisir comme telle, en terme de rapport de forces, de stratégie de conquêtes et de défenses pour la survie.
Comme il dit peut-être est-il trop tard et qu’on fonce droit dans le mur. Peut-être sommes-nous trop faibles et nous allons inévitablement nous faire enculer, mais quand on se fait sodomiser on peut toujours être hégélien, et essayer de passer de l’"en soi" au "pour soi", à savoir qui c’est qui nous la met, comment et pourquoi ?
"La chouette de Minerve ne prend son envol qu’à la tombée de la nuit." La nuit est proche, consolons-nous en contemplant le décollage.
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