Le narratif gouvernemental d’un “Al Qaïda blanc” est un effort continue depuis maintenant au moins trois ans. Les derniers attentats en Norvège ne sont que la continuité de cette saga.
Dans un récent développement, nous avons pu voir la chose suivante dans un article de USA Today : “Un officiel de la police dit à l’agence Associated Press que les actes terroristes d’aujourd’hui ressemblent plus à l’attentat à la bombe d’Oklahoma City par Timothy McVeigh qu’aux attentats du 11 Septembre 2011 au World Trade Centre par des fondamentalistes islamistes.”
Cet évènement se fond en fait dans une tendance grandissante des gouvernements occidentaux visant à tourner leur appareil anti-terreur vers l’intérieur. Le département de la sécurité nationale (NdT : Department of Home Land Security ou DHLS aux Etats-Unis, la gestapo douce – pour l’heure – made in USA) a récemment publié une vidéo qui représente des terroristes blancs dans tous les scénario envisagés. La secrétaire du DHLS, Janet Napolitano, a été très claire à ce sujet récemment en disant que le terrorisme domestique (lire intramuros) est au centre des préoccupations du gouvernement.
Après l’attentat à la bombe d’Oklahoma City en 1995, un article fut publié par le magazine Time au sein duquel la campagne de propagande du gouvernement après cet attentat était exprimée clairement. L’article faisait état en partie que les individus comme Timothy McVeigh “s’abreuvaient du manque de confiance étendu et même de la haine du pouvoir gouvernemental… Leur coalition incluait des éléments de pensée connus de l’extrême-droite : ceux qui critiquent les impôts, les chrétiens éduquant leurs enfants à la maison, les théoriciens de la conspiration inspirés par la peur de la Société John Birch pour un gouvernement mondial, les activistes du second amendement de la constitution (NdT : celui qui a trait à la constitutionnalité de la détention d’armes individuelles) pour qui la possession d’armes est une part importante de leur mode de vie indépendant ainsi que des éléments autarciques qui réprouvent le gouvernement fédéral…”
Derrière la fumée qui s’élève d’Oslo, couve l’effondrement économique de l’Union Européenne et du monde. La résistance à la prise de pouvoir par le cartel banquier est entrée de plein pied dans la matrix de menace des gouvernements et le profil du criminel international est dorénavant tourné vers l’intérieur, vers les individus de la classe moyenne.
Ainsi que le documente Kurt Nemmo sur InfoWars.com, le suspect des attentats d’Oslo était un membre du “parti populiste libertaire”, un équivalent du mouvement des Tea Party aux Etat-Unis.
Avant le crash financier de 2008, le ministère de la défense britannique dans son DCDC rapport sur les tendances stratégiques globales en 2007,prévoyait une révolution de la classe moyenne : “Les classes moyennes pourraient devenir une classe révolutionnaire..” dit le rapport. “Le fossé se creusant entre elles et un petit nombre d’individus super-riches très visibles pourrait très bien alimenter la désillusion sur la méritocratie, tandis que les sous-classes urbaines grossissantes risquent de poser une menace croissante à l’ordre social et à la stabilité, au fur et à mesure que le poids de la dette acquise et l’échec des politiques de retraite commencent à imprimer leurs effets négatifs dans le public.”
En Novembre 2008, l’école de guerre des Etats-Unis a publié un rapport : “Les inconnues connues : les stratégies du choc non conventionnelles dans le développement stratégique de la défense”. Ce rapport identifie l’effondrement économique comme une raison pour les entités de défense et de sécurité de faire et de développer des opérations domestiques.