Dans les sociétés traditionnelles, un homme ne sortait jamais « sans sa bite et son couteau ». C’est désormais fini. Le tribunal de Boulogne-sur-Mer vient de condamner un identitaire calaisien pour « port d’armes ». Le jeune homme avait été interpellé, préventivement à une manifestation contre les clandestins, avec dans sa poche un Opinel ! On frémit !
Cela lui a valu 17 heures de garde à vue et une condamnation de principe. Le port du canif est désormais interdit. Pour les Européens de souche, en tout cas… puisque à quelques kilomètres de là, les trafics d’armes et d’êtres humains, le port de la machette et les mauvais traitements se poursuivent dans la jungle de Calais.
Plus que jamais, la justice, c’est deux poids deux mesures.
Un arbitraire qui se nourrit ainsi :
– Un Code pénal de l’ordre de 1 000 pages interprété parfois de façon extensive. Un Code pénal qui permettrait de punir 20 millions de Français chaque année. Un Code pénal que le parquet régule selon le principe de « l’opportunité » des poursuites. Selon que vous serez clandestin ou Français de souche, identitaire ou « antifa », les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
– Un Code de procédure pénale de l’ordre de 1 000 pages lui aussi : une mine pour les annulations de procédure, mais qui ne sont retenues ou non qu’à la tête du client. Quand la police interpelle préventivement des patriotes – sans antécédents judiciaires – avant une manifestation contre les clandestins, la justice valide la privation de liberté. Quand la police veut préventivement interdire des manifestations des casseurs récidivistes (comme les charmants « antifas » qui ont brûlé un véhicule de police), la justice l’interdit au nom de la défense des libertés.