Le 23 juin dernier se tenait un meeting « unitaire » du conglomérat habituel des organisations et associations sur-subventionnées en charge de promouvoir les mensonges de l’antiracisme et de l’égalitarisme.
Que pouvait-on en attendre ? Les sempiternels propos sur les dangers de la progression de la « Haine », des mélanges douteux de concepts en « isme » et une disproportion embarrassante entre les moyens mobilisés et l’ampleur de l’audience. Fidèles à eux-mêmes, les intervenants n’ont pas déçu.
C’est dans le beau théâtre Déjazet à Paris (environ 700 places) qu’une douzaine d’associations (SOS Racisme, le Mrap, la FIDL, Osez le Féminisme, la Cimade, l’UEJF, l’UNEF…) avaient convié tout un chacun pour débattre sur le thème : « Face à la haine, construisons l’égalité ». Malgré la grande diversité des publics propres à chaque association (communauté juive, communauté noire, femmes, lycéens…) et malgré un descriptif appelant à faire front commun à travers cette redondante mixture indigeste de « combats » ( « le racisme, l’antisémitisme, la haine antimusulmans, les LGBTphobies et le sexisme »), on ne comptait guère plus d’une centaine de personnes dans la salle, d’après des petits curieux de la gazette en ligne Le Rouge & Le Noir venus assister au meeting.
Il est vrai que le programme laisse un arrière-goût de déjà-vu... La droite emprunterait les thèses du Front national, et la gauche au pouvoir ne serait pas encore assez active dans la lutte pour « l’égalité ». Le danger serait, comme depuis des décennies, imminent, la mobilisation de tous serait donc plus que jamais nécessaire !
Cette petite touche de désaveu vis-à-vis du Parti socialiste au pouvoir laisse cependant entrevoir un brin de nouveauté dans le discours. De plus en plus disposées à montrer leur vraie nature face à leur déficit grandissant de popularité, ces officines du pouvoir illégitime déguisées en associations humanistes tiennent des propos de plus en plus menaçants. Par le Twitter de la revue Le Rouge & le Noir, on apprend par exemple que pour le directeur de France Terre d’Asile, « le combat de la raison et de la morale ne peuvent plus suffire », et que si les « arguments ne suffisent pas » il faut « forcer la vérité, changer les angles ».
Plus explicite encore, l’inénarrable Patrick Klugman, en s’excusant de sa virulence, indique que « nous devons nous battre jusqu’à ce que le dernier chien soit mort » :
Quand on connaît le pouvoir des ces individus, on comprend que la liberté de penser et de s’exprimer devienne une notion des plus relatives dans notre chère République…