A Benghazi et à Al-Baïda, les manifestations ont été réprimées dans le sang faisant plus de 230 morts. Contrairement à la Tunisie et à l’Egypte, la Libye est moins sujette aux pressions internationales, analyse La Repubblica.
Muammar Kadhafi veut éviter à tout prix la contagion et exerce une répression extrêmement dure dans l’Est de la Libye. Il s’agit pour lui d’éviter que “l’épidémie” ne s’étende, car si la révolte arrivait jusqu’à Tripoli, le régime serait en péril.
C’est pourquoi, en particulier à Benghazi et à Al-Baïda, il a ordonné de tirer sur les manifestants ; mission confiée à des mercenaires. Ce choix d’employer des “missionnaires” africains − notamment des Tchadiens et des Ougandais − permet de libérer de tout conditionnement, clanique ou tribale, ceux qui doivent tirer sur les manifestants.
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