Est-ce une véritable bombe à retardement ? Une menace nucléaire ? à 4 500 mètres de profondeur et à 1 450 kilomètres des côtes françaises, à l’ouest de Brest, gît un sous-marin nucléaire d’attaque soviétique.
Le bâtiment, accidenté en 1970, le K8, comporte deux réacteurs et quatre torpilles nucléaires. On peut donc craindre que la corrosion aidant, ces matériaux radioactifs ne finissent par se disperser dans le milieu marin. Avec quelles conséquences ?
Nous allons voir cela avec Monsieur X qui ouvre le dossier de cette catastrophe demeurée encore aujourd’hui mystérieuse… Un accident préoccupant qui s’ajoute d’ailleurs à de nombreux autres naufrages de bâtiments soviétiques à propulsion nucléaire…
Et il faudrait aussi parler des sous-marins hors d’âge et des déchets radioactifs qui ont été sciemment coulés par les autorités soviétiques de l’époque, principalement en mer de Barents et dans l’Océan Pacifique…
Si Monsieur X a choisi d’évoquer le naufrage du K8, c’est que très récemment ont été révélés des aspects inédits sur ce drame qui, en dehors même des dangers qu’il représente toujours, a aussi causé la mort d’une cinquantaine de marins…
En effet, les journalistes de la revue Guerres et Histoire ont retrouvé quelques-uns des survivants de la catastrophe. Grâce à eux, on sait donc à peu près exactement ce qu’il s’est passé en ce mois d’avril 1970 en plein océan.
Et c’est un constat accablant pour la marine soviétique qui faisait aussi peu de cas de la vie humaine que de la sécurité de ses bâtiments.