Le chanteur est mort mercredi à l’âge de 85 ans apprend-on de son entourage. Il restera certainement comme le grand chanteur français le plus sous-estimé de tous.
Il était certainement le grand chanteur français le plus sous-estimé de tous. Une situation à laquelle ce misanthrope n’était pas étranger. On se souvient de son altercation musclée face à Serge Gainsbourg dans Apostrophe, face à Bernard Pivot éberlué. Alors que l’auteur de Melody Nelson considérait la chanson comme une art mineur, l’artisan Guy Béart défendait une approche de la discipline.
Né le 16 juillet 1930 au Caire en Égypte, Guy Béart passe une partie de son enfance à suivre les nombreux déplacements de son père spécialisé dans les créations d’entreprises. Il vivra ainsi en Grèce, aux États-Unis, au Mexique, au Liban… Une enfance nomade qui l’amène à se frotter à diverses cultures et aiguise sa curiosité.Installé en France dès 1947, il s’inscrit à la fois à l’École nationale de musique et à l’École nationale des ponts et chaussées.
Il en ressortira avec un diplôme d’ingénieur spécialisé dans les cristaux et l’étude de la fissuration du béton. Mais sa passion pour la musique prendra vite le pas sur son intérêt scientifique pour les pierres. Comme tous les jeunes artistes de l’époque, il fréquente les cafés-concerts et cabarets, La Colombe, Le Port du Salut ou les Trois Baudets. Ses premiers succès, il les doit à des femmes, à la fois intriguées et charmées par ce jeune homme timide, un peu coincé dans ses costumes (après le décès de son père, il a accepté un emploi de bureau pour aider sa mère et sa sœur).
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La Vérité (1968) :
Les Grands Principes (1965) :