La belle-mère du député Thierry Solère (LREM) et le cabinet Deloitte ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête, à Nanterre.
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Sa belle-mère a été mise en examen le 30 mars pour « recel de détournement de fonds publics », a précisé la source proche, confirmant des informations de Mediapart. Elle est soupçonnée d’avoir occupé un emploi fictif à l’Assemblée nationale pendant quatorze mois, entre 2015 et 2016.
Le cabinet Deloitte, qui a employé Thierry Solère entre 2011 et 2012 en lui versant 20 000 euros d’honoraires, a été mis en examen le 1er avril pour « trafic d’influence actif ». Une mise en examen « totalement infondée » selon le cabinet d’audit et de conseil, contacté par l’AFP, qui a annoncé déposer une requête en nullité « dans les prochains jours ».
La femme de Thierry Solère placée sous le statut de témoin assisté
La femme de Thierry Solère, qui a été sa collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017, a été placée sous le statut de témoin assisté, moins incriminant que celui de mis en examen. Contacté par l’AFP, Thierry Solère, actuel conseiller politique du président, a dénoncé la poursuite d’une « cavalerie judiciaire ».
Ces nouvelles poursuites s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à Nanterre en 2019, où l’élu, âgé de 50 ans, est mis en examen pour treize chefs d’accusation, dont « fraude fiscale », « emploi fictif » et « financement illicite de dépenses électorales ».