Egalité et Réconciliation
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Mike Horn, le dernier aventurier

Tout a été découvert, y a plus un endroit vierge sur Terre, se lamentent les sédentaires qui partent en voyage une fois par an, quand le Système les y autorise. On n’a rien contre les vacances, ici, on en a entendu parler, mais on ne sait seulement pas ce que c’est.

 

C’est le triste sort des résistants, on les reconnaît d’ailleurs à ça : ceux qui prennent des vacances, ceux qui n’en prennent pas. En fait, il y a trois sortes de départ, et même, quatre...

- Le départ en week-end ou en vacances, c’est-à-dire un aller-retour qui oscille entre 2 et 30 jours, on dira un départ non durable ;

- le départ dans une autre ville (ou région) ou un autre pays, donc un déménagement, un départ relativement durable (à moins de redéménager ou de se faire expulser de l’étranger) ;

- le départ en lâchant tout derrière soi, par exemple à la rue, à la Degaudenzi, ou dans la nature, comme les beatniks ou les aventuriers qui risquent leur peau, on dira un départ dans l’inconnu (on met de côté les voyages à l’opium ou au LSD) ;

- et enfin le départ dans l’au-delà, d’où personne ou presque n’est jamais revenu.

Avant d’en arriver au clou du spectacle, faisons un petit détour par Zone, qui est un sacré récit.

 

 

On a piqué le docu suivant sur le fil Telegram de la section Lorraine, qu’on pille en douce depuis quelque temps sans qu’ils s’en aperçoivent, et l’on comprend qu’un vrai voyage d’aventure se prépare.

 

 

Pourquoi parler d’aventure avant Noël, alors que tout le monde est déchiré entre le niveau de son compte en banque et l’envie de faire des cadeaux pas trop nuls ? Sachant que la pression aux cadeaux fait monter la fièvre générale et précipite les pauvres dans un abîme de mauvaises décisions, comme le crédit de décembre, le truc qu’on paye très cher l’année suivante ?

C’est le moment de diffuser cette petite explication sur la maison qu’on surpaye...

 

 

Enfin, après tous ces détours, on en vient au fait : si tout a été découvert ou presque sur Terre, il reste des continents de l’esprit à découvrir, ça s’appelle la connaissance, et ça ne sera jamais terminé.

Au début, nos grands anciens faisaient de grands récits à partir de vacances à quelques centaines de kilomètres de chez eux. Maintenant, on se projette dans les étoiles, les galaxies, les amas de galaxies, jusqu’aux confins de l’univers, grâce aux équations de la relativité générale.

Si nous vivons tous (de plus en plus serrés) sur une petite Terre, de très grands récits sont encore devant nous.

 

Le Noël des cerveaux gourmands

 






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4 Commentaires

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  • #3467269
    Le 18 décembre à 18:44 par kantor
    Mike Horn, le dernier aventurier

    il faudrait trouver un autre terme pour qualifier ce que vous appelez "aventurier". Parce que dans notre société de consommation, 0 risques, ou il y a tjrs un hélico prêt à décoller de quelque part.....Et comparé à un black qui aura traversé la méditerranée de nuit en barque de fortune, en écrasant un plus faible sur lequel il était assis... Pour vos Aventurier , le terme est peut être devenu un peu excessif...

     

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  • #3467275
    Le 18 décembre à 18:55 par La Horde en PLS
    Mike Horn, le dernier aventurier

    Ouf je croyais qu’il était mort... Une petite peur qui m’a donné envie d’acheter... ^^

     

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  • #3467292
    Le 18 décembre à 19:42 par Pierre
    Mike Horn, le dernier aventurier

    La cosmologie contemporaine est incapable d’expliquer la plupart des phénomènes observés par le télescope James Webb.

    La théorie de la relativité générale présente certaines limites et défis :
    - Elle n’est compatible avec l’accélération de l’expansion de l’univers qu’en postulant l’existence de l’énergie noire, dont la nature reste mystérieuse.
    - La relativité générale est incompatible avec la mécanique quantique, ce qui pose des problèmes pour décrire le comportement des particules à très petite échelle.
    - Cette théorie prédit l’existence de singularités, comme au centre des trous noirs, où la physique devient incompréhensible.

     

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  • #3467296
    Le 18 décembre à 19:46 par Nono
    Mike Horn, le dernier aventurier

    Un bon gars ce Mike ! C’est en découvrant la nature qu’on se découvre soi même. Je me rappelle avoir traversé la France en vélo à l’âge de 16 ans avec un pote, 100km par jour avec le matos accroché à l’arrache sur le porte bagages. Belle expérience. Finalement, une baguette et un camembert, une tente et une gourde d’eau suffisaient pour être heureux. Bonne époque. Si j’étais amené à vivre dehors je préférais être en campagne ou pas loin, je trouve ça moins triste que le métro et peut-être plus simple pour s’en sortir. Que Dieu nous protège de la misère.

     

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