La meilleure définition de Onfray , c’ est celle de Youssef Hindi " opportuniste " car le traiter de simple neuneu en géopolitique ,n’ est ce pas d’ une certaine façon le dédouaner de ses prises de positions très pro sioniste .

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On dirait que Laurent, peut-être trompé par son prisme droite/gauche, a du mal à saisir que l’anti-gauchisme d’aujourd’hui c’est le gauchisme d’hier. Le prisme ne peut-être droite/gauche. On ne peut pas penser le monde médiatico-politique actuel par le prisme des valeurs et des sensibilités politiques alors que nous vivons les temps du mensonges et de la tromperie.
Le génie A-partisan de ER c’est justement de poser que ce n’est pas le discours qui compte mais qui le tient, comment et surtout pourquoi. La gauche ou la droite ne peuvent être des solutions en elle-même car, sédentaires, manquant de mobilité, elle se comporte comme des corps prêt à subir les assauts de virus idéologiques et s’en accommodent très bien. A l’image d’une gauche ou d’une droite sioniste qui ont complètement saturé notre paysage médiatico-politique. ER est un antidote, aussi nous avons besoin de plus d’antidote et de moins de surface infectée ou infectable. De la mobilité...

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Nous connaissons tous et apprécions Youssef Hindi.

Dans ce débat de haute tenue, je découvre avec ravissement Jonathan Sturel.
Il démontre une remarquable faculté d’analyse politique mais aussi psychologique.

Je "postais" en 2017 :
"Tous les esprits cultivés savent aujourd’hui que la Laïcité est devenue une religion.
Et pas n’importe laquelle, LA religion de la République.
Ne cherchons pas plus loin pourquoi la République va très mal ni pourquoi la Démocratie est morte.

Mais Michel Onfray -supérieurement intelligent, cultivé et réaliste ... sait bien tout cela.
Il surfe avec audace et talent sur tous les concepts liés à la Laïcité : tolérance, politiquement correct, éducation des masses ... uniquement par carriérisme.

Ses erreurs et approximations (révélées par Jean-marie Salamito le 22/06 sur Radio Courtoisie), Onfray en est parfaitement conscient et il les assume totalement, acceptant de facto de se retrouver brutalement -à l’inverse de Gulliver- à l’état de nain intellectuel.

Son drame restera la prodigieuse insignifiance de son "oeuvre" : travail essentiellement destructeur de la parole d’un (vrai) philosophe nommé Iéschoua ha Nozeri.
(...)
Las, il s’est perdu en mer, et je crois que bien peu partiront à sa recherche. "

Jonathan Sturel, lui, envoie une bouée à Onfray. Il imagine ce que pourrait devenir Onfray et c’est pour cela que par optimisme et sens du pardon, il fait le pari de l’Homme contre celui du carriérisme dévalué.

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Onfray est pour la vaccination obligatoire et le pass sanitaire .Le penseur et possiblement acteur du Front populaire vient de rater le coche et par les temps à venir c’est irréversible. Adieu Onfray .

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J’ai plusieurs fois douté d’Onfray mais sa verve lui permettait d’échapper à mes questionnements.

Lorsqu’il a encensé Asselineau lors d’une question en public pour se dédire tel un pleutre ignoble le lendemain, j’ai compris que non seulement il n’avait aucune gratitude pour le développement de la critique d’Asselineau qu’il avait pompée pour étayer ses diatribes contre l’UE mais qu’en plus il était totalement dans les bras du système oligarchique.

Son insistance à répéter partout l’oxymore "judéo-chrétien" l’a totalement décrédibilisé.

Surtout, et je ne vais pas me faire des amis ici j’en suis sûr, le premier et l’ultime signe d’appartenance au camp de l’ennemi de la France et de ce qu’il reste du peuple français c’est la couverture médiatique.

C’est le juge de paix.

Par conséquent, je n’ai aucune confiance en Philippot.

Celui-ci est placé dans le segment politique du Frexit pour torpiller Asselineau qui, lui, n’est pas dans le système, car banni de tous les média qui l’accueillent avec une parcimonie remarquable alors que Philippot est invité partout pendant le RN et après le RN.

Le système tient tous ceux qui passent dans les média.

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Onfray n’est pas au bas de la pyramide mais au sommet, par le discours et l’écriture. Car ce mondialisme ne tient que par l’omniprésence de l’imposture du message. M. Onfray est un agent sioniste assumé, de la déconstruction de l’histoire et des idées. Il dissimule et divertit. Il veut, comme les néo-conservateurs américains, apaiser une histoire détruite par ses soins et la réécrire avec une l’idéologie de petit bourgeois. Pour citer l’humoriste Dieudonné, parlant de BHL, " c’est quelqu’un qui sculpte ses matières, oui, un branleur ! "
Tenir la parole, la propager, interdire l’autre, lire en terrasse les effets de sa propagande, toujours se plaindre, tel est le coeur du mondialisme.

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Encore une fois je suis vraiment ravie d’écouter des pointures comme Hindi et Sturel. Il n’y a guère que sur E&R que l’on peut écouter des analyses aussi fouillées !

A propos d’Onfray, je suis comme beaucoup d’autres personnes... d’abord séduite par le beau parleur puis progressivement interpellée sur la réalité du "philosophe". Même phénomène avec Zemmour qui continue malheureusement à séduire pas mal de droitards en mal de leader potentiel...

J’ai lu plusieurs livres d’Onfray puis je l’ai écouté et j’ai progressivement relevé de plus en plus de contradictions chez cet homme qui n’est pas plus philosophe que mon boulanger de quartier. Car il ne suffit pas de citer à tour de bras son philosophe préféré ni d’avoir lu son œuvre pour s’auto proclamer "philosophe".

Nietszche plaît beaucoup aux modernes, surtout aux citadins, ce qui n’est pas très surprenant. L’époque est "nietszchéenne" en diable. La désespérance du philosophe à grosse moustache colle particulièrement à des esprits qui ont abandonné toute espérance par une transcendance spirituelle trop exigente pour eux. Il n’est en effet pas donné à tout le monde de s’approcher au mieux de la philosophie du Christ... ça ne peut qu’empêcher les hédonistes comme Onfray de jouir sans limite.

La contradiction la plus notoire chez Onfray est cette curieuse posture de grand écart consistant à rejeter et critiquer durement les médias tout en continuant à s’y vautrer. Idem pour sa critique expéditive de son collège pseudo philosophe BHL qui l’a largement mis sur orbite médiatique. Idem pour son aveu presque mystique dans "Cosmos" et son rejet du mystère christique.

Comme Zemmour, Onfray est effectivement un outil du système qui le rémunère grassement pour ça (on aimerait connaître le montant annuels de ses royalties !). Comment cet homme peut-il aller déclarer sa flamme au plus théocrate des confettis terrestres qu’est Israël et défendre bec et ongles le laïcisme français ?

Onfray ne philosophe pas, il passe son temps à lire les œuvres de ceux qui ont vraiment pondu de la pensée et des concepts pour les critiquer et les dézinguer... est-ce de la philo pratique ?

Pierre Rabbi est 100 plus philosophe que lui. Pavoiser dans les médias est l’obsession d’Onfray. On peut douter de sa philosophie mais à coup sûr pas de son narcissisme criant.

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Sturel m’a ému presque aux larmes quand il a parlé de sa famille qui était à l’origine des mineurs et qu’il a pu entrevoir ce monde social et culturel qui a aujourd’hui disparu. J’ai aussi grandi à cette époque charnière où étaient encore vivant ces gens. Ouvriers, mineurs, paysans à l’ancienne (pas "agriculteurs" !), artisans...j’ai même connu le dernier vendeur et réparateur de vélo de mon patelin ! Je suis rentré qu’une fois dans sa petite boutique, début des années 80, je devais avoir 8 ans, et je me souviens encore de l’atmosphère ! Ce petit vieux qui avait déjà largement dépassé l’âge de la retraite (dans le monde ancien l’homme libre ne prend pas sa retraite, il travaille tant qu’il peut car c’est sa vie), sa boutique minuscule et encombrée qui faisait aussi atelier de réparation éclairée par une faible ampoule à incandescence, avec des vélos recouvert de poussière pendus au mur...à l’époque il y avait encore plein de petites boutiques genre quincailleries... certains quincaillers étaient plutôt spécialisés dans les outils agricoles genre tronçonneuse, serpes, fourches, houe...d’autre étaient plus généraliste et vendaient des boulons, vis, clés, tournevis, matos pour la plomberie et l’électricité...il y avait le maroquinier, le cordonnier...des épiceries minuscules vendant quelques boîtes de conserves et des friandises pour les gosses...tout ceci est désormais mort ! Je voudrais tant revoir ce monde d’hommes libres ! Cette vie dans les rues avec tout ces petits commerces ! C’était tellement plus beau le monde d’avant comparé à cette putain d’époque glaciale, inhumaine, sans âme !

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Onfray est la philosophie ce que Aya Nakamura est au chant grégorien

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ah ! les phisolophes... quel tas de branleurs...

regarde le film, Jean Valjean, avec la p’tite Cosette
L’Évadé du bagne, Les Misérables (I miserabili) film italien réalisé par Riccardo Freda en 1947, sorti en 1948

condamné pour avoir volé un morceau de pain

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