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Michel Collon fait le point sur les guerres israéliennes

Pour Collon, l’axe israélo-américain est en difficulté, malgré son arsenal militaire impressionnant, le premier du monde. En réalité, les guerres d’Iran, de Gaza et du Yémen sont asymétriques.

 

C’est-à-dire que les moyens offensifs engagés par l’impérialisme occidental coûtent trop cher par rapport aux gains sur le terrain. Un seul missile hypersonique yéménite (on sait qui les fournit) suffit à bloquer un détroit et éloigner une flotte ennemie. Russie, Iran et Corée du Nord, ces pays de l’axe du mal selon la définition des néocons du Pentagone, ont tablé sur des systèmes défensifs, moins coûteux, couplés à la fabrication en série de missiles de différentes portées.

Certes, les Russes disposent d’une aviation de combat, mais les Iraniens n’en ont quasiment pas, ou alors dépassée, et elle a de toute façon été clouée au sol par la chasse israélienne. Cela n’a pas empêché les répliques sur la capitale israélienne et les destructions que la classe politique de l’État hébreu veut cacher au monde.

 

 

Après le point de vue militaire, certes orienté mais ça change de LCI – La Chaîne israélienne –, passons au point de vue économique. On savait que les énormes gisements de gaz au large de Gaza intéressaient l’État israélien, qui ne produit pas grand-chose, mais il est un autre gisement qui recoupe l’opération anti-syrienne actuelle. Les Israéliens ont toujours voulu garder le Golan annexé en 67, mais aujourd’hui, ils lorgnent sur une juteuse partie du « Kurdistan » syrien.

 

 

Justement, parlons de 1967, date à laquelle l’armée israélienne annexe non seulement le Golan, mais aussi Jérusalem-Est, Gaza, le Sinaï et la Cisjordanie. Dans cette archive, Shlomo Sand cloue le bec de Meyer Habib.

 

 

Toutes ces informations ne passent pas le tamis de nos grands médias, comme ça elles n’existent tout simplement pas. Mais ça ne change rien au réel, et tôt ou tard il faudra que les médias mainstream recollent au réel, à reculons bien sûr, pour ne pas perdre tout crédit. Il leur en reste quand même, mais ils ont perdu beaucoup de vies. De manière étonnante, on trouve des sites d’opposition non mainstream qui s’alignent, pour ce qui concerne le dossier israélien, sur la doxa. Ce sont les identitaires pro-Israël.

Le site de Pierre Cassen, qui peste contre le grand remplacement du bas, refuse de voir le grand remplacement du haut : « Pour Alain Soral, la France serait sous occupation israélienne, rien de moins ! »

Nier que la France est sous occupation israélienne conduit à une question piège : qui a décidé d’ouvrir les portes de notre pays à l’invasion migratoire ? Qui étaient les ministres et conseillers de Mitterrand en 81 qui ont décidé de cela, pour ne pas parler de ceux de Giscard un septennat plus tôt ?

 

Les guerres israéliennes vues du côté des agressés

 






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1 Commentaire

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  • #3550646
    Le 20 juillet à 14:02 par Koussikoussa
    Michel Collon fait le point sur les guerres israéliennes

    Israël a mangé sa raclette contre l’Iran. Que cette tournure semble triviale, voire grotesque, pour décrire un épisode stratégique de haute intensité. Pourtant, c’est bien là la vérité crue : dans un excès d’arrogance tactique, Israël a baissé la garde, et l’Iran, d’un calme glacial, a frappé là où cela fait mal — dans les arcanes mêmes de l’influence, dans les veines discrètes de la puissance.

    Les frappes iraniennes — chirurgicales, précises, presque élégantes dans leur froideur — n’ont pas visé des bases ni des installations militaires secondaires. Elles ont ciblé, avec une clairvoyance impitoyable, plusieurs figures influentes du complexe sécuritaire et politique israélien. Pas des noms visibles pour les foules, mais des têtes pensantes, des hommes de l’ombre. Ce n’est pas un assaut conventionnel. C’est un message.

    Israël, si souvent présenté comme maître du renseignement, se retrouve ici dans la posture du disciple puni pour excès de confiance. Le Mossad n’a rien vu venir, ou si peu. L’appareil de contre-espionnage, pourtant ciselé dans des décennies de guerre froide régionale, a laissé passer l’aiguille empoisonnée.

    Trop sûr de son monopole de la peur, Israël a oublié que l’Iran, loin d’être un régime impulsif, agit avec une temporalité que l’Occident ne comprend pas. Les Perses, eux, savent attendre, infiltrer, dissimuler. Ils ont frappé non pour réagir, mais pour redéfinir la hiérarchie secrète du Moyen-Orient.

    Et cette fois, le sang versé dans les salons silencieux du pouvoir n’a pas coulé en vain. Il dit ceci : Israël n’est plus intouchable. Le mythe de son invulnérabilité vient d’être ébréché non par une armée, mais par une intelligence — au sens strict du terme.

    L’Architecte sans temple.,
    — Celui qui regarde depuis les hauteurs.

     

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