On a droit à un petit barbarisme, en titre, et puis ça résume bien le propos : chaque homme (blanc si possible) qui résiste aux destructions et décrets du féminisme et du gauchisme est un potentiel violeur, et un potentiel nazi. Regardez le titre signé Juliette Campion sur France Info :
L’atmosphère y est souvent étouffante. Il faut se confronter au sordide, dans ses moindres détails. Un directeur d’enquête décrit des scènes abjectes, relatant des dizaines de pénétrations "buccales", "vaginales", "anales". Au milieu de cette litanie, Caroline Darian quitte la salle, visiblement bouleversée. Qu’écrire dans les comptes-rendus ? Quel niveau de détails dévoiler ? À quel moment risque-t-on de sombrer dans le voyeurisme ?
Le procès du siècle de Mazan a accouché de 51 condamnations de 1 à 20 ans de prison : le Nuremberg français des nazivioleurs pour la shoah d’une seule, détenue torturée et heureusement libérée après 50 viols, tout matche. C’est Simone Veil 2.0, élisible en statue de la Souffrance des Femmes. Que le buste de Gisèle remplace les Marianne dans toutes les mairies de France ! Exécution !
Il faut que la presse se calme : personne n’est mort, il y a eu viols, c’est certain, par lâcheté, par déni, en conscience aussi, mais transformer Gisèle en survivante d’un auschwitz (nom devenu très commun) masculiniste, c’est aller un peu loin.
Le dernier tango du Pélicot
Si les journalistes ressortent leurs « glaçants » et leurs « insoutenables », on se demande ce qu’il va leur rester pour la vraie shoah du moment, celle des Palestiniens. Ici une multiviolée, là-bas des dizaines de milliers de morts, dont un tiers d’enfants, déchiquetés sous les bombes ou abattus d’une balle dans la tête par de courageux snipers. La couverture média penche curieusement en faveur de Gisèle.
Idem pour Mayotte : des paquets de gens soufflés par le cyclone dans l’océan, mais c’est loin, ce sont des Noirs, la presse s’en fout, en réalité. Elle fait semblant de s’indigner, et puis ça fait du feuilleton. Ça va pas gâcher le réveillon !
En revanche, Gisèle, une femme !, donc une intouchable selon les standards actuels, victime d’un homme blanc nazivioleur de plus de 50 ans, ça, ça ne passe pas. La couverture média disproportionnée révèle la duplicité foncière de la presse qui joue à fond le jeu de la débauche, de la libération des mœurs, de la culture du viol (les pages Culture du viol de Libé), de la pornographie chic, et qui pleure pour le gang bang perlé (sur 10 ans) d’une ronfleuse sous médoc par 50 clochards du cul ! Et les hystériques à la sortie du tribunal qui réclament des têtes…
Dernier jour au procès des viols de Mazan.
C’est l’heure du verdict.@brutofficiel est sur place. pic.twitter.com/eBcxh97Kem— Brut FR (@brutofficiel) December 19, 2024
Esprit de la Révolution manipulée, tu es là ! Il ne manque plus qu’on décapite le Lavoisier d’aujourd’hui, c’est-à-dire le Pr Raoult, qui en 2020 avait été attaqué par une vertigineuse connasse de la presse mainstream qui évoquait un tsunami d’agressions sexuelles dans son IHU...
"Mais oui, masturbez-vous ! (…) Ça fait du bien avec un peu de lubrifiant et un petit dildo."
Yseult hier sur le service public pic.twitter.com/wYyvpmhoyE— Destination Télé (@DestinationTele) December 19, 2024
Tout est une question de point de vue : faire l’éloge du porno dans Libé, chez Barthès ou la Lemoine, ça passe, mais visionner des scènes de viol sous chimie au cours d’un procès, ça devient l’horreur.
Dans le même genre cinématographique, le Pélicot n’a pas eu la chance de Miller, qui lui a usé d’hypnose, peut-être avec quelque chose dans le verre... Un verre d’hypnose pour commencer, l’apéro du Gégé ! La Mouglalis, jolie brune à voix chaude, se souvient :
L'actrice Anna Mouglalis raconte sa rencontre avec le psychanalyste LFI Gérard Millerpic.twitter.com/BlKytajXwq
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) December 19, 2024
Un joli 2P2M, n’est-il pas ? Idem pour le scandale tardif du Dernier Tango, la petite hypocrisie de l’indignation devant un viol fictif dans une société pornocratisée à mort, où l’esprit saint des enfants est violé chaque jour sur tous les écrans.
À quand le procès de la misère sexuelle dans une société hypersexualisée où la seule liberté autorisée est sexuelle ?
Ne pas hurler avec les loups aujourd’hui dans un pays où le féminisme victimaire se jette sur le moindre fait divers pour en faire une généralité, est un chemin de crête.