Marine Le Pen a estimé dimanche soir, à l’issue du premier tour des élections législatives, que sa formation résistait "remarquablement bien" et confirmait sa place de "troisième force politique de France".
Les estimations des instituts de sondage créditent la formation frontiste de 13,5 à 14% des voix, avec une projection de zéro à trois sièges à l’Assemblée nationale.
"Le Rassemblement Bleu Marine résiste remarquablement bien, compte tenu de l’abstention et d’un mode de scrutin profondément anti-démocratique", a-t-elle constaté au cours d’un point de presse dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais).
"Nous confirmons ce soir notre position de troisième force politique de France", a poursuivi la présidente du Front national, soulignant que "dans de très nombreuses circonscriptions, nous sommes présents au second tour, parfois même en tête".
"Dimanche prochain, les électeurs patriotes feront une fois de plus mentir les sondeurs et feront, j’en suis convaincue, entrer des députés Rassemblement Bleu Marine à l’Assemblée", a poursuivi la dirigeante frontiste, jugeant ce retour "juste, démocratique et même vital afin que les options vraiment nationales puissent s’y exprimer".
Quant à sa bataille très médiatisée face au leader du Front de gauche dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, elle s’est réjouie d’y arriver nettement en tête, avec "plus de 42%" des suffrages.
"L’échec de Jean-Luc Mélenchon démontre la déconnexion totale entre lui et l’électorat populaire qui, dans une circonscription pourtant de gauche, n’a pas adhéré à sa campagne brutale, bo-bo et méprisante", a-t-elle lancé, appelant au rassemblement contre le socialiste Philippe Kemel au second tour.
"Nous repartons donc en campagne contre une gauche archaïque, incompétente", a résumé Marine Le Pen, assurant que "dimanche prochain, le peuple fera son entrée à l’Assemblée".