La théorie du « Genre », dont le nouveau gouvernement est déterminé à ce qu’elle soit enseignée officiellement à l’école, y compris en primaire, est à la base de la revendication du mariage homosexuel.
Le traité de Lisbonne, qui a repris in extenso le projet de Constitution européenne de 2005, pourtant rejeté par les Français, les Irlandais et les Hollandais, protège désormais cette idéologie et vise à sa promotion (1).
Que dit cette théorie ? Que l’orientation sexuelle est le fruit d’un conditionnement culturel, et non naturel, et qu’il suffit de faire disparaître ce conditionnement pour trouver la liberté. L’homme pourra dès lors « choisir » de s’orienter vers les hommes, plutôt que vers les femmes, de même que ces dernières seront libres de s’orienter vers les femmes plutôt que vers les hommes, sans parler de la possibilité d’opter pour le transsexualisme. « Naissance d’une petite fille, ce matin, présumée hétérosexuelle »…(affiche placardée à Marseille !).
C’est la liberté ! La culture l’emportera définitivement sur la nature, puisque la nature continue – évidemment – de nous montrer un homme et une femme sexuellement radicalement différents et (« pire » encore) complémentaires, et que la procréation naturelle suppose toujours et supposera toujours la rencontre d’un homme et d’une femme.
L’insémination artificielle sera donc le moyen d’assurer cette « transmutation magnifique de l’humanité », chacun étant alors totalement affranchi des contraintes arbitraires qui limitent – dans le corps lui-même – l’expression sans bornes de la volonté, et la recherche du plaisir pour le plaisir…
Cette théorie est porteuse de tous les totalitarismes et justifie a posteriori dangereusement et pleinement le nazisme, entre autres. Pourquoi ? Parce qu’elle fait prévaloir un projet purement culturel, affranchi de toute référence matérielle, sur la nature concrète et visible de l’être humain.
En effet, qui dit projet culturel libre de toute référence naturelle dit possibilité d’en ériger de multiples, selon les désirs de ceux qui s’y réfèrent. Un projet culturel en vaut donc un autre ! Or, si un projet culturel affirme la supériorité d’une race pure sur toutes les autres, ce qui est certes contredit par l’observation scientifique de la nature, au nom de quoi, avec cette théorie du « Genre » s’y opposer ? Dira-t-on que sa mise en œuvre se traduirait par la mort d’autres êtres humains ? Mais l’avortement, par exemple, est prôné par la théorie du « Genre », alors que la science montre que le bébé à naître est déjà un être humain, porteur de toutes ses richesses.
En justifiant l’avortement, on nie donc une existence concrète, pour faire prévaloir un projet culturel. Ne dit-on pas d’ailleurs que l’enfant à naître n’est un enfant que s’il répond à un « projet parental » (culturel), et qu’on peut le tuer dans le cas contraire ?! Qu’est-ce donc qui peut empêcher un nazi de poser que, au regard de ses propres critères culturels (chacun les siens !), les autres races ne méritent pas de vivre, ou un marxiste léniniste de vouloir supprimer physiquement tout ce qui n’est pas, à ses yeux, issu de sa vision « culturelle » du prolétariat ?
Le partisan de la théorie du « Genre » est donc un monstre qui s’ignore (peut-être) encore, mais qui sera prêt le moment venu à imposer par la force, y compris celle de l’ONU, sa vision culturelle du monde, sans qu’aucune référence à une objectivité fondée sur la nature soit possible. Une guerre totale se prépare ainsi, entre les divers idéologues de la licence et du plaisir sans freins, mais aussi contre les hommes et femmes respectueux de leur propre nature, de celle de l’humanité.
Projet culturel contre projet culturel, force contre force, puissance contre puissance, mais aussi prédateurs contre victimes ! Ce nouveau monde barbare et atroce est là, en train de naître, sous nos yeux ! Il se pare des artifices d’un droit gauchi et perverti (2), mais prépare bel et bien l’anéantissement de tous ceux qui se savent différents (3), de tous ceux qui sont encore capables de s’extasier devant l’admirable diversité de la nature : cette nature qui ne cessera pas, elle, de différencier les êtres, l’homme de la femme, et les morts des vivants !
Alors :
Refusez cette théorie barbare ! Refusez la dissolution du mariage ! La mobilisation a commencé en France, après les Etats-Unis et l’Espagne. Elle ne devra pas s’arrêter avant que la théorie de « l’orientation sexuelle » soit totalement démasquée !
(1) Lire absolument sur cette forfaiture : Patrice ANDRE, « Mini-traité Européen : la Constitution par la force », éd. François-Xavier de Guibert, préface de Jean Foyer, ancien Garde des Sceaux.
(2) Notamment, en Europe, la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne (Traité de Lisbonne) !
(3) En Allemagne, jusqu’à 45 jours de prison ont été infligés à certains parents qui refusaient l’éducation sexuelle basée sur le Genre que leur école voulait enseigner à leurs enfants (Zénith, 9 et 22 mars 2011- HN n° 1496).
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