On apprend aujourd’hui, dans le livre d’Emmanuel Ratier Le Vrai Visage de Manuel Valls, le passé pro-palestinien du nouveau Premier ministre. Une révélation qui devrait faire se délier les langues et appeler d’autres témoignages… Ce retournement d’alliance, concomitant de son remariage, est allé crescendo, de la fin des subventions à l’association Évry-Palestine en 2010, jusqu’à l’affaire Dieudonné…
Manuel Valls, par le passé, s’est effectivement fait remarquer comme un des députés, sinon le député le plus engagé en faveur de la Palestine. Il avait même participé à un voyage de solidarité à Gaza en 2001 avec Maria Poumier, une proche de Dieudonné qui sera présente sur la Liste antisioniste en 2009. Ainsi l’association pro-palestinienne de la ville dont il était maire, Évry-Palestine, était-elle une des plus puissantes associations pro-palestiniennes de France, organisant chaque année un événement appelé « Les Six heures pour la Palestine » dans les salons de la mairie, où Manuel Valls prenait la parole. Ce dernier a pris ses distances avec l’association à partir de 2009 pour finalement couper définitivement les subventions à l’association le 19 février 2010.
Ce retournement de veste est peut-être à mettre en parallèle avec sa vie conjugale. En effet, Manuel Valls a revu Anne Gravoin (avec qui il avait déjà eu une liaison dans sa jeunesse) à partir de la fin des années 2000, jusqu’à l’épouser à la mairie d’Évry le 1er juillet 2010, cinq mois après avoir coupé les subventions aux pro-palestiniens. Sur le mariage, Marek Halter, invité à la noce, a rapporté qu’ « Anne, d’origine juive, avait invité une branche de sa famille, des juifs orthodoxes ». La fin des subventions à Évry-Palestine ne sera que le début d’une dérive qui conduira à l’épisode Dieudonné de ce début d’année, comme l’expliquait Valeurs actuelles (30 janvier 2014) :
« De nombreuses sources, place Beauvau, attestent du “jusqu’au-boutisme” d’Anne Gravoin, elle-même membre de la communauté juive, dans la lutte contre l’humoriste controversé. Une influence qui expliquerait que Manuel Valls ait mis tout son poids dans un combat pourtant loin d’être prioritaire. »
Comme une récompense de son engagement sioniste extrême, Manuel Valls s’est vu ouvrir les réseaux culturels d’Anne Gravoin : Bernard-Henri Lévy, Johnny Hallyday, Michel Drucker… :
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