La bonne nouvelle dans cette manif impopulaire – 100 larbins de l’oligarchie péniblement réunis après un appel à 30 partis, syndicats et organisations (!), en plus un jour de beau temps – c’est l’assimilation de Soral à Trump. Cela présage de bonnes surprises pour le futur.
En attendant, les créateurs de troubles sociaux avec la bénédiction des autorités continuent à cracher sur la vraie résistance. Un véritable suicide politique : n’importe quel citoyen avec la tête sur les épaules peut constater la perte de repères de ces gauchistes, qui appellent à lutter en même temps pour les droits des migrants et pour l’emploi.
Plus con, tu meurs de vieillesse dans une file d’attente du Pôle Emploi suisse !
Une centaine de manifestants ont protesté samedi contre une conférence de l’idéologue d’extrême droite. Les images des protestations en vidéo.
« Soral, il est pas venu, mais l’autre aux États-Unis a été élu ». Une centaine de manifestants ont protesté samedi à Genève contre une conférence de l’idéologue franco-suisse d’extrême droite Alain Soral, déplacée sur Internet, mais aussi contre Donald Trump.
« Alain Soral n’est pas le bienvenu », a affirmé un responsable de solidaritéS qui avait lancé un appel à manifester avec une trentaine de partis, syndicats ou organisations. Il a dénoncé l’« antisémitisme » du Franco-Suisse qu’une banderole considérait comme une « raclure ».
« Inacceptable »
Plus largement, le responsable de solidaritéS a dénoncé les réunions récentes de mouvements d’extrême droite dans plusieurs cantons. Il est « inacceptable » que ce type d’organisations « fasse de la Suisse leur lieu de rassemblement ».
Manifestation maintenue
Malgré l’annonce vendredi du déplacement sur internet, faute de salle, de la conférence d’Alain Soral et de l’imam Imran Nazar Hosein prévue à Genève, la manifestation a été maintenue. Mais seuls quelques mouvements étaient représentés. Parmi eux, le syndicat interprofessionnel de travailleuses et de travailleurs dont les membres étaient parmi les plus nombreux.
« Je suis contente » de cette participation, a affirmé l’une d’entre eux. « Ce n’est pas parce que la conférence a été annulée » qu’il ne fallait pas se déplacer par « principe », a ajouté une femme à ses côtés.
Contre Trump aussi
Parmi leurs autres cibles, les manifestants ont protesté, également en musique, contre l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Ils ont appelé à lutter pour les droits des migrants et pour l’emploi, notamment en faveur d’un élargissement des droits des salariés.