Egalité et Réconciliation
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Louis Farrakhan réagit à propos du film "Django Unchained" de Quentin Tarantino

Traduction E&R

 






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100 Commentaires

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  • #334206

    - moussa83-
    "Oui, sans l’avoir vu on se doutait bien que Django Unchained était du même acabit idéologique que Machete. Utiliser le prétexte de ressusciter le cinéma d’exploitation des années 70 (la blaxploitation, notamment...) pour (innocemment ou non) favoriser la déchirure communautaire aux U.S.A.




    Félicitations pour vos propos ! Mais que faites-vous sûr un site qui se nomme "Egalité & Réconciliation... Pour une réconciliation Nationale" ?? Si nous ne cessons pas un jour ou l’autre (le plus vite possible à mon avis) de juger l’autre en fonction des crimes commis par des Elites dégénérées, c’est bien nous-mêmes que nous programmons à l’intôlérance.

    Certes on connait tous les motivations à moitié cachées du cinéma Holywoodien, invention d’’après-guerre visant à renforcer les sentiments Nationalistes dégoulinants ! On est tous au courant de ce projet, les messages insultants, racistes, et incitants à la haine étant incarnés notamment par Charles Bronson dans les années 80. Dans presque tous ses films les Latinos sont dealers de Coke, ou bien dirigent des trafics d’armes ! Et après ?, il faudrait que je me lamente d’être un homme blanc parce que Charly n’a pas été sympa ??? On croit rêver, mais pourquoi à l’inverse ne pas parler de tous les films qui ont choisi de critiquer l’Empire Américain ? "Apocalypse Now", "Full Metal Jacket", "Le déclin de l’empire Américain", "la chute du faucon Noir", "American Beauty", "Le Maître de guerre", " Bowling for Columbine", " Fahrenheit 9/11" etc.. etc.. La liste est longue.

    Les émotions corrompent, les faits rassemblent . A bien y réfléchir toute civilisation dans ce bas monde a un jour ou l’autre dominé son prochain, les noirs y compris (merci pour ce film trés intéressant). Comment s’expliquer d’ailleurs que la Centrafrique vive une instabilité permanente depuis son indépendance le 13 août 1960, et ce aprés 20 coups d’Etat ? Aprés le passage de 450 ministres ?

    L’homme étant "fait de terre" est largement corruptible, il en a toujours été ainsi. La faute à qui ? Aux soudoyeurs, ou bien à ceux qui acceptent les pots-de-vin ??.. Ecoutez Asselineau en parler, il explique bien que tous les chefs d’Etats sont incompétents et corrompus. La culpabilité est un sentiment pénible à vivre, avilissant, et à ce jeu là nous avons tout à perdre.

    Une seule chose compte : Je suis ce que je fais ! Y’en a marre de porter les fardeaux des uns et des autres (méthode sioniste).

     

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  • #334254

    Je suggère à tout le monde de regarder "Do the right thing" de Spike Lee juste pour relativiser le propos de Louis Farrakhan. S’il y a bien un film appelant le choc inter communautaire c’est celui là !! Leurs business à ces gens là c’est le même que celui d’autres tant décrié sur ce site ! Je ne vois pas pourquoi on donnerait plus de crédit à ces types là sur la question de la souffrance et de la revendication victimaire que ses opposants...Remettre en cause le bien fondé de Tarantino quand à son film au prétexte qu’il est blanc n’est pas moins raciste que le reste. On peut parfaitement être solidaire de la souffrance d’autrui quel qu’il soit et vouloir changer les choses sur la simple base de son humanisme. Et s’il y a bien un mec qui a fait de la "cause" noire un business bien juteux c’est Spike Lee pas Tarantino. On ne peut pas décemment prendre partie pour un mec qui a grandement contribué à l’avènement de la revendication identitaire Noire en France (j’invite tout le monde à se documenter sur le phénomène identitaire issu de la sortie de Malcolm X) et en même temps déplorer les effets communautaires de cette même revendication (sous culture US et tout le toutim...)

     

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  • #334309

    Farrakhan lui aussi ne fait que jouer son rôle dans cette grande scéne que l’on nomme la vie ... et si Farrakhan jouait mieux sont rôle, il y a aura 1000 fois moins de racisme au USA ...

    Farrakhan s’accroche à une oeuvre d’art cinématographique pour chanter ses vérités ... le problème C qu’il ne sait plus parler normalement comme un homme, Farrakhan parle comme un politicien, donc il est innodible pour moi ... Farrakhan veut tellement le pouvoir qu’il ne faut jamais lui donner, en tout cas, Farrakhan n’a aucune prise sur moi ...

    Viva Tarantino ...

    Viva Djamgo Unchained ...

     

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  • #334352

    Cependant , ce film a pour héros en Titre un type qui même s’il a souffert n’a d’intérêt que pour ce qui le concerne ( exit son nouvel ami tout de même bienveillant et lui-même très concerné par les besoin dudit héros ), n’a aucun scrupule a tuer et n’a pas tellement de leçon à donner question moralité et respect d’autrui .

    De ce point de vue là : rien à voir avec ce que nous avons pu recevoir comme messages dans, par exemple, les films de Sergio Leone.

    Et effectivement, comme dit plus haut, ce film semble plus fait pour entretenir le paradigme (si précieux) des races et des conflits qui en découlent...

     

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    • pour le système, Farrakhan( comme Houria Bouteldja chez nous) est plus précieux que l’or : il entretient le cancer de la division entre blancs et noirs : chaque communauté a sa propre vision de l’Histoire- ethnocentrée ! la cause principale en est la racine protestante de la culture américaine et sa vision de peuple prédestinée, effaçant par là-même toute lecture économico-sociale sérieuse de l’Histoire...il n’y a pas d’exploiteurs ni d’exploités, encore moins de riches ou de pauvres : il n’y a que des noirs et des blancs ! en effet, c’est plus simple comme ça !

       
    • Tout-à-fait, c’est Pavlovien.
      On a remplacé ce que les gens percevaient, même instinctivement, comme des injustices évidentes causées par l’abus de pouvoir, par des leurres, telle la cape rouge du torero face au taureau qui, comme le peuple abruti et conditionné, foncera la tête la première sur ce chiffon alors que la source de son problème est là, juste à côté , qui l’agite.
      Le racisme est causé en général par deux choses : l’inconnu , la méconnaissance de l’autre qui peut mettre mal à l’aise et stimulant l’imagination plus que la raison dans le regard que l’on porte.
      Et bien sûr, ce qui nous concerne grandement en ce cas, l’envie de péter plus haut que les autres, et quoi de plus pratique ( et hélas niais) que de se réclamer d’une sélection divine dès lors que l’on se retrouve avec quelque avantages sur autrui.
      Les tricheurs se trouverons plus intelligents, les chanceux ou les "fils de" plus élus, les plus forts plus des chefs, les plus cons tout à la fois...

      Y’a du boulot pour éduquer tout ça ... !

       
  • #334392

    Ahaha, les milices d’hommes noirs aux États-Unis, ça s’appelle un gang, et les downtown US en sont plein, et je ne pense pas qu’ils acceptent de blancs très facilement... Farrakhan, ce communautariste de mauvaise foi quand même

     

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    • #334671
      Le Février 2013 à 23:33 par Moi, Peter Sellers
      Louis Farrakhan réagit à propos du film "Django Unchained" de Quentin (...)

      T’abuses sérieusement... Pour toi c’est tout les blacks ensemble, crapules et honnêtes gens ?...
      Les "dogz" (clebards) du ghetto sont des prédateurs principalement pour les déclassés du ghetto... Une milice assure la défense, elle s’organise, s’arme, se prépare aux conflits... Si il y a clash les chiens comme les loups s’attaquent aux plus faibles. La milice assurant la défense de quartiers WASP, les voyous s’en écarteront... D’un autre coté de façon préventive les milices WASP délimiteront les zones tampons. Quand ont connais la géographie d’une mégalopole comme Los(fallen)Angeles on se doute que comme toute les émeutes raciales tout sera circonscrit dans le ghetto... Les premiers à trinquer seront les bourgeois black en périphérie des quartiers ethniques ! Il n’y a qu’à voir les précédentes émeutes raciales : c’est les véhicules des middle-class coincés dans le quartier qui subirent la violence. 
      Vu le degré de violence aux states et l’armement, il est logique d’anticiper la protection des communautés. Ce qui est normale pour les classes moyennes "whites", ne serais pas accepeté pour les blacks. Alors que les noirs depuis les black panthers, les black muslims et Malcom X ont toujours théorisé la possibilité d’un gouvernement se retournant contre les faible en société.

       
  • #334649

    Le communautarisme borné fait perdre la logique même aux plus érudits d’entre nous.

    Le Monsieur nous dit que le film prépare au choc des civilisations tout en nous bombardant de "nous les noirs" oppressés "eux les blancs" oppresseurs. Il parle à des enfants du ghetto ou bien !? Qui croit encore à ces grossières généralités ?
    Je veux bien que le conflit noir/blanc soit beaucoup plus traditionnel là-bas, mais il faut pas venir dénoncer un choc entre races quand on l’alimente soi-même. Alors certes ce n’était qu’en réponse.

     

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  • #335029

    Ce film a le mérite de faire concurrence aux professionnels de la mémoire...

     

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  • J’ai adorée le film de Tarantino parce que je l’ai uniquement vu avec des yeux de cinephile française, on en prend plein les yeux, j’ose imaginer que je ne suis pas la seule. Maintenant, si on ne garde que le message du film et le contexte politique, économique et social aux Etats-unis alors oui on peut comprendre les propos de Louis Farrakhan lorsqu’il affirme que le film tend à augmenter les tensions entre les noirs et les blancs. Dans les grandes villes je ne pense pas que ce soit le cas mais dans les campagnes c’est autre chose.
    J’ai vécue 6 mois en Alabama en tant que fille au pair dans une famille blanche très "ouverte". Je peux vous dire que la ségregation socio-spaciale est toujours existante labàs : les noirs et les blancs ne vivent pas dans les mêmes quartiers, ne vont pas dans les mêmes commerces et églises, ne se côtoient pas et encore pire ils ne se parlent pas !! J’imagine tout à fait les blancs du sud des états unis se méfier de leurs voisins noirs après avoir vu le film.
    Je ne dis pas que les blancs sudistes sont tous racistes mais y a pas mal d’illuminés. J’ai également parlé avec des noirs américains qui avaient la "haine" du blanc.
    Drôle de pays tout de même.

     

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  • Mouais... chacun y voit ce qu’il a envie de voir

     

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    • Donc pour toi, on peut définir l’arbitraire comme la synthèse d’un débat d’avis différents...

      Il est possible de ne pas avoir d’avis sur un sujet, mais c’est logiquement dû essentiellement au fait qu’il n’y ait pas eu de réflexion le concernant, peut-être alors est-ce ton cas...

       
  • #343136

    Certes, les analyses différentes et partagées de E&R ne sont pas fausses, mais il ne s’agit pas d’un film d’un auteur quelconque : il s’agit d’un film de TARANTINO. Tarantino, ça veut dire aucun but précis / aucun intérêt historique / aucune réflexion sous plusieurs degrés. Tarantino, c’est hors du temps et de l’espace. Le but de la production hollywoodienne ? RIEN A FOUTRE. Ce film, comme tous ceux du même auteur relève de l’instinct, de l’émotion première ; est-ce que Tarantino est sous contrôle hollywoodien made in Woody Allen ? évidemment, mais pour le coup, il glisse une jolie quenelle dans la scène où Django est pendu à l’envers les bollocks à l’air, le plan serré sur son visage masqué face aux bottes de son bourreau pourvues d’éperons qui n’en sont pas, à savoir des étoiles de Dav... de shérif. On passera aussi sur la caricature du type qui veut vendre Django au rabais dans un flashback.
    Bref, j’ai foi en Tarantino, et je ne me suis senti mal à l’aise à aucun moment, nous voyons dans le film des bons et des méchants, noirs et blancs, dépeints comme Tarantino adore le faire, c’est à dire en caricatures exacerbées.
    Il n’y a pas à chercher plus loin que ça, et je commence à en avoir marre de réfléchir avant tout à l’impact que ça peut avoir sur des masses de gens de plus en plus cons qui de toutes façons, avec ou sans Tarantino, finiront malheureusement par tout détruire et s’auto-détruire sous influences de saloperies bien pires que Django Unchained.
    Alors autant que ce soit avec, parce que Tarantino, c’est BON !

     

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