L’histoire l’a montré : lorsqu’on se lance dans des opérations militaires, il faut avoir clairement à l’esprit les "buts de guerre" que les stratèges d’aujourd’hui appellent "l’effet final recherché". Que cherche-t-on en Libye à la veille de probables actions de guerre ?
En clair, s’agit-il de renverser Kadhafi pour installer à sa place un gouvernement issu du Conseil national de transition de Benghazi ? C’est manifestement la position de la France (qui a déjà reconnu les nouvelles autorités grâce à l’action de Bernard-Henri Lévy), mais la communauté internationale semble, à des degrés divers, plus réservée. Beaucoup de pays se contenterait d’un cessez-le-feu ouvrant la porte à des discussions.
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