Cela fait aujourd’hui 10 ans que l’État soutient l’action de l’association Ni putes ni soumises. La mission de cette association est de ramener la République dans les cités, aux frais du contribuable.
Véritable place forte du pouvoir socialiste, l’association Ni putes ni soumises (NPNS), qui fête demain 4 avril ses 10 ans, est un lieu d’enjeux économiques et de pouvoir.
Le financement de l’association qui revendique 9000 membres [1] et compte 9 salariés provient essentiellement de subventions publiques. Toutes les strates de l’administration participent au pactole de Ni putes ni soumises.
En 2004, la Mairie de Paris avait accordé une subvention de 30 000 euros.
En 2008, le Conseil général de Paris lui a versé 40 000 euros de subventions.
Le Conseil régional d’Île-de-France a quant à lui décidé officiellement d’arrêter les cadeaux mais continue de verser des fonds aux filiales régionales de l’association.
Ressources : des fonds publics à 95 %
Dans son budget prévisionnel pour 2013 (donc appelé à évoluer), l’association avance le chiffre de 490 700 euros de subventions publiques (22 500 euros d’aides privées) et de 10 200 euros de cotisations, dons ou legs pour un budget total de 518 400 euros.
À l’aune de ces chiffres, il appert donc que près de 95 % des ressources de l’association proviennent de l’argent du contribuable, et que moins de 2 % des fonds de NPNS sont issus des membres de la structure.
Ni putes ni soumises a notamment budgété une aide financière de 25 000 euros du ministère de l’Éducation nationale, 15 000 euros des Affaires étrangères, 55 000 euros en 2 fois de la direction générale de la cohésion sociale…
Dernière subvention en date, celle de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé).
92 500 euros ont été votés, le 19 mars 2013, lors du conseil d’administration de l’agence. Une autre aide de 40 000 euros déjà versée en 2012 devrait être reconduite cette année.
L’Acsé avait distribué 255 000 euros en 2011 pour financer des postes et une plate-forme d’accueil des victimes.
Une gouvernance contestable
Les dirigeants des NPNS exercent le pouvoir à leur manière. Fadela Amara, ancienne présidente, était entrée au gouvernement Fillon. Elle logeait son frère dans son appartement de fonction.
Son conseiller politique et compagnon, Mohammed Abdi, avait été condamné par la Cour de cassation à la mi-octobre 2007 à 18 mois de prison dont douze avec sursis pour escroquerie à la formation. Il était également co-fondateur de NPNS…
Sihem Abchi, présidente jusqu’en 2011, avait dû démissionner à cause d’un mail anonyme dénonçant des dérives. Ce courrier évoquait des factures de taxi, de frais de bouche et de téléphone, exorbitantes.
Des employées s’étaient plaintes. Fait avéré, les deux sœurs de Sihem Abchi siégeaient au conseil d’administration…
Joyeux anniversaire !