Bourbier de la dette, risque de récession, menace d’implosion de l’euro… la situation n’a pas changé d’un iota durant l’été.
Une seule chose a changé : les indices boursiers ont été pris d’une frénésie haussière incontrôlée. Toujours ce même trouble obsessionnel compulsif qui les ronge et les broie de l’intérieur ; ces mêmes mouvements erratiques et irrationnels ; cette agitation anxieuse chronique qui peut se muer du jour au lendemain en délirium euphorique aveugle.
Mais laissons tout cela de côté pour l’instant.
L’étude des tentatives d’unions monétaires passées est passionnante, et surtout très révélatrice vous allez voir. En revanche, elle est de très mauvais augure pour notre euro.
L’implosion de la monnaie unique, eu égard aux expériences passées, est loin d’être improbable.
Voici pourquoi :
Premier enseignement : pas une seule union monétaire n’a survécu aux différences Culturelles et économiques de ses parties.
L’union monétaire austro-allemande ne tint que de 1857 à 1867. L’union monétaire latine qui vit le jour en 1865 (France, Belgique, Suisse, Italie) fut dissoute en 1925
Même l’union scandinave (Danemark, Norvège, Suède) créée en 1872 entre des pays pourtant culturellement et économiquement très proches, a fini par être dissoute. C’est dire.
Or s’il y a un élément qui caractérise notre zone euro, ce sont bien ses différences culturelles, sociales, fiscales et économiques parfois diamétralement opposées. Quels sont les points communs entre la Grèce et les Pays-Bas ? Entre la France et l’Allemagne ?...
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