Métiers oubliés, métiers de nos ancêtres sur une musique du XIXème siècle, Les Cris de la rue, d’Édouard Deransart, par l’ensemble Clément Janequin.
Métiers oubliés, métiers de nos ancêtres sur une musique du XIXème siècle, Les Cris de la rue, d’Édouard Deransart, par l’ensemble Clément Janequin.
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Beaucoup de ces anciens metiers sont toujours d’actualites, dans les pays pauvres.
Et pour les nostalgiques il est fort probable qu’avec les crises et l’apauvrissement de nos societes certains metiers et petits metiers d’antan refassent leurs apparitions.
C’est émouvant !
J’ai connu de dernier Rémouleur de Bruxelles en 1979 (j’avais 10 ans) !
Il criait comme un poissonnier ! Mais faisait du très bon Boulot en ressuscitant tous les vieux couteaux, ciseaux.... c’était beau à voir !! Il n’en reste plus, dans le vieux bruxelles, que dans les noms de rues : mégissiers,tanneurs, tonneliers, charpentiers....
Ah, Bruxelles... J’ai lu un article la semaine dernière que dans cette ville il y a 75% d’étrangers et de belge d’origine étrangère, c’est plus vraiment belge, c’est foutu comme St Denis quoi...
Je ne suis point Belge mais je me joins à la liste : il manque les rempailleurs de chaises !
@David
Le quartier dont je parle c’est "les Marolles" . C’est un quartier qui a depuis toujours été pauvre et c’est pour cela qu’il y a bcp de gens d’origine immigrée s’y sont installés après leur régulisation .
L’article dont tu parles (75% ) est exagéré ou concerne certaines communes...
Il y a 15 ans , on pouvait se loger à Bruxelles à prix modéré. Mais ce qui augmenté les loyers c’est l’arrivée de fonctionnaires (27 pays) d’Eurocratie, employés et lobbyistes ! Certains loyers ont été multipliés par 3, en 10-15 ans dans le grand périmètre du quartier Européen !!!!
En peau de schutzpah....ceux dont vous parler ne peuvent (hélàs) être que des faux...
Plié en deux HAHAHAHA !!!!!!
Une partie de ces métiers est toujours d’actualité... Juste remis au goût du jour. Les nounous, ont les appelles "auxiliaires puéricultrices". Les facteurs... Ah ! Ils ont gardé le même nom :) !
Mais ces petits métiers, ils étaient quand même vecteurs d’un savoir-faire que nous perdons un peu plus chaque jour...
Et je rejoins l’un des commentaires : ils savaient rester dignes, ces messieurs-dames :) !
ils étaient fier de leur travail de leur savoir faire et des valeurs qui inculquaient a leurs apprentis et leurs proches. ca leur donnais une situation sociale et une estime de soi chose devenue rare avec nos métier moderne où l’on deviens l’assistant d’une machine et on se rend compte qu’on as plus de savoir donc plus d’utilité .travailler avec ses mains il n’y a rien de plus gratifiant...c’est moi qui l’ai fais !
Le rôle de l’industralisation dans la disparition de ces petits métiers traditionnels ? ÉNORME. Entre la conccurence économique mondiale et les traditions, il fait faire un choix.
Perso, j’ai connu tous ces petits métiers : la chaisière du Luxembourg, les cardeurs de matelas , les vendeurs de fruits et légumes ambulants, les rempailleurs, rémouleurs, vitriers, ramasseurs de peaux de lapins, chanteurs des rues, marchands de tapis et cacahouètes (les 1ers "arabes"), les dames pipi, livreurs de pains de glace pour les glacières, livreurs de lait du matin, les vendeurs de journaux à la criée, les vendeuses de violettes...Chaque quartier était un village, chacun prenait des nouvelles de ses voisins et on glissait sa clef sous le paillasson en partant. Jamais je n’aurais pu m’imaginer, petit, que ce monde et ce mode de vie allaient disparaître. Mes grands mères faisaient toujours un peu plus de soupe pour la veuve ou le veuf, on s’aidait en cas de coup dur, on priait pour ses voisins malheureux, on assistait les malades et les mourants, on accompagnait les familles et on écoutait la vie.
Merci pour ce beau message.
Je ne suis qu’un petit con d’à peine 25 ans et à vous lire, je regrette de ne pas être né à la bonne époque. Il fût un temps où l’on se contentait de peu.
@Jérôme
Malheureusement mai 68 est arrivé et nous avons jeté lé bébé avec l’eau du bain. Les attaques ont été sournoises et bien menées :
vatican II et la désacralisation du spirituel remplacé par le culte du "moi" accentué par la vulgarisation de la psychanalyse de bazar,
-la ridiculisation des valeurs nationales et patriotiques avec la ringardisation des "anciens combattants" et de la capitulation ignominieuse de l’armée Française (organisée par ses élites) ; le discrédit jeté sur le service militaire grâce à une propagande intensive et certainement le concours des plus hautes instances de l’armée (instrument du pouvoir)
l’élévation du standard de vie avec comme seul objectif : l’accumulation de biens matériels et la société de loisir
L’oligarchie nous a fait payé les acquis sociaux issus du CNR (diminution du temps de travail, augmentation des salaires, amélioration des conditions de travail, retraite, sécu et allocations familiales) en mettant en place des réformes irrationnelles dans tous les domaines faites pour baisser le niveau d’éducation, de culture, d’instruction par l’intermédiaire de l’école( méthodes de lecture, choix des programmes..) réformes administratives accentuant le "nomadisme" professionnel, abrutissement de masse par les médias, intensification/sponsorisation/ déification du sport comme dérivatif de "désintelectualisation" (liste non- exhaustive)
et pour que le peuple ne s’en relève jamais : l’ouverture des vannes de l’immigration massive.
A Dijon, au centre-ville, nous avons toujours un marchand de marrons, n’hésitez pas à passer voir notre belle ville, étrange qui plus est, en tous cas Dijon a un charme particulier, et rustique !
J’ai vu un soir de décembre 2011 le centre ville historique de Dijon, c’était un moment merveilleux ! quelle belle ville ! et quel patrimoine !
Moi je connais très très bien Dijon, puisque je grandis dans la ville ou Bonaparte a servi 3 ans dans le régiment royal d’artillerie...
Très belle ville, avec beaucoup de bâtiments médiévaux, et des airs de Paris (place Darcy), elle a sa personnalité propre, agréable et romantique. Dommage que je n’y ai pas trouvé de travail ni de compagne...
Je remarque que la majorité des métiers présentés n’a pas disparue, elle a été remplacée/abâtardie par la concentration et la recherche d’efficacité dans le travail. C’est le caractère petit, ambulatoire, mais aussi courageux et chaleureux, qui a disparu au profit des entreprises à logo (au détriment des entrepreneurs à enseigne familiale).
Deuxième remarque, plus triviale : les représentations positives artistiques étrangères de Paris et de la France puisent autant dans cette imagerie bonhomme, de pauvreté de peu de richesses mais de non-misère. Sans doute un reflet de l’âme vraie de la France : la valeur-travail ?
Est ce que je suis le seul à penser que la Belle Époque (1880-1914), était (avec du recul) l’âge d’or de l’Europe ?...