Les lois mémorielles ne servent à rien. Hélas !
Le Parlement français s’apprête à voter une loi pénalisant la négation de tout génocide. Sans le dire expressément, ce texte vise le génocide arménien de 1915. Voté jeudi 22 décembre à l’Assemblée nationale, avant d’aller au Sénat, il est soutenu par la majorité et par l’opposition. Il soulève deux questions. A quoi servira-t-il ? Pourquoi maintenant ? Pour la majorité des historiens, il n’y a aucun doute. Les massacres d’Arméniens perpétrés entre 1915 et 1917 en Turquie relèvent bel et bel d’une volonté génocidaire : une action délibérée pour exterminer l’ensemble d’une communauté.
Les historiens ne revendiquent pas le monopole de la vérité. Ils interprètent les faits. Mais nous partageons volontiers ici leur version de la tragédie arménienne.
En revanche, il ne revient pas au législateur - soutenu en l’espèce par l’Elysée - de dire l’histoire. En la matière, il nous semble qu’il n’y a pas de ligne officielle à imposer ni, le cas échéant, à sanctionner pénalement.
Depuis quelques années, la France officielle adore cette judiciarisation de l’histoire. On vote des lois mémorielles, créant le délit de négationnisme. Elles ne servent à rien.
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La réponse de Robert Faurisson :
Au cadran de l’Histoire il est minuit pour les menteurs et les dupes de "l’Holocauste" !
En première page du Monde de ce jour figure un éditorial, c’est-à-dire un article émanant de la direction du journal, autrement dit de Louis Dreyfus, président du directoire, ou d’Erik Izraelewicz, membre du directoire, ou de Pierre Bergé, président du conseil de surveillance. Il est intitulé : « Les lois mémorielles ne servent à rien. Hélas ! ». Ces lois, nous dit-on, « créant le délit de négationnisme […] ne soulagent même pas la douleur de ceux qui voient leur passé, fût-il le plus avéré, vérifié, enquêté, ignoblement réécrit aux fins d’être nié. Depuis le vote de ces lois, négationnistes et théoriciens du complot ont pignon sur rue comme jamais, grâce notamment à Internet. »