En régime démocratique français, mieux vaut être un élu qu’un électeur. Un livre publié par un ancien déporté italien parlait d’élus et de damnés : il distinguait ceux qui survivaient – et même bien – en enfer, et ceux qui coulaient à pic.

La France est un beau pays, le plus beau du monde selon notre président, qui pourtant s’acharne à le faire couler. C’est l’aspect psychopathique et paradoxal du régime actuel. N’oublions pas que c’est la Banque qui dirige.

Les gens qui ont conservé leur raison, et ce n’est pas évident dans ce contexte, comprennent qu’il se passe quelque chose de grave : la démocratie a dérapé dans la tyrannie. Il a fallu pour cela quelques coups de pouce (terrorisme sous faux drapeau, psychose pandémique, inflation programmée, répression policière), mais nos maîtres y sont arrivés.

Sans s’en rendre compte, la grande majorité des Français s’est retrouvée malmenée, volée, tabassée, et poussée à faire la guerre à la Russie. Pour l’instant, c’est par les poches, mais demain, ce sera par le colbac.

Heureusement pour le pouvoir, il y a encore des électeurs qui croient qu’on est en démocratie, que c’est le moins pire des régimes, dixit Churchill, et que les choses vont s’améliorer naturellement. La dystopie compte sur ce genre de naïfs. Et regardez bien ce qu’on a trouvé, dans Le Figaro du jour :

Ceux qui ont déjà du mal à finir les débuts de mois vont halluciner en lisant ce qui suit.

Chaque année, une poignée de Français, convaincus qu’il faut agir face à la flambée de la dette publique de l’Hexagone, décident d’agir concrètement, en envoyant de l’argent à l’État. Sans aucune déduction fiscale à la clé, ils versent quelques dizaines, centaines, voire milliers d’euros, espérant éveiller les consciences, montrer l’exemple, ou participer à leur échelle.

Eh oui, le Français est un animal étrange. Les voies du Français peuvent être sérieusement incompréhensibles. Heureusement pour le contre-pouvoir, il y a d’autres Français qui actionnent leur ciboulot et éveillent les consciences, mais pour de vrai.

Voilà qui risque de déclencher un début de tsunami dans les campagnes : tu votes pour un maire, et tu te rends compte qu’il te bouffe la laine sur le dos. On évitera l’amalgame aux milliers de petits maires qui en chient, avec des budgets dérisoires et des administrés parfois pénibles, des campagnes qui se vident, des services publics qui disparaissent en une nuit comme les usines dans les années 2000, quand la Chine s’est éveillée...

Le tableau est clair, c’est la voie royale vers une bonne petite révolution à la française, mais sauce gribiche contemporaine, à savoir avec les réseaux, la rue, la grève, la résistance fiscale, tous ces ingrédients utilisés et utilisables.

Personnellement, on parie sur un mélange de Mai 68, de décembre 95 et de Gilets jaunes, avec une pincée de flambée de banlieues, plus des jacqueries en route vers Paris, la crêpe complète. Il va falloir que la capitale soit bien protégée. On s’attend à une noria d’hélicos chargés de politiques corrompus partant de Bercy et de l’Aquaboulevard, une scène à la vietnamienne millésime 75 !

Pendant ce temps, la presse, toujours au service du peuple, focalise sur l’essentiel : le duel des géants. Quel sauveur choisir entre ces deux produits de la fausse démocratie ? Ouhouh, électeur surcocu, où es-tu ?