C’est un peu le message qu’on reçoit 5 sur 5, du matin au soir, chaque jour que Dieu fait, sur les médias qui nous servent de passerelle entre le monde d’en Haut et le monde d’en Bas, c’est-à-dire nous. Le souci, c’est qu’il nous oblige à gober de grosses couleuvres : faudrait trouver Hanouna marrant, Haziza pertinent, ou BHL intéressant. Et après, là Haut, on s’étonne qu’en Bas on chie des couleuvres ?
Spartacus avait tout compris. Les pauvres s’affrontent pour des prunes pourries sous le regard des riches. Rien n’a changé, et rien ne changera. Sauf si les pauvres arrêtent de s’affronter dans ces combats de chiens qu’on appelle « guerre », « conflit », « compétition », voire « démocratie ». Peut-on parier sur l’intelligence des pauvres, vu que tout est fait pour qu’elle ne pousse pas ? Cela expliquerait en partie la destruction programmée de l’Éducation nationale à coups de profs gauchistes et de mômes télé-détruits.
Petit journal de Canal+/Femen, même combat. Le problème n’est pas qu’il s’agisse de pédés et de gouines, le problème, quand on est du bon côté de la dominance médiatique, c’est qu’on finit par se faire haïr de tout un peuple, qui n’a rien contre les sexualités non homologuées, du moment qu’on lui chie pas dans les bottes, et que ça reste du domaine privé. C’est le syndrome Fogiel : les médias l’adorent, les gens le détestent. Nous, on préfère l’inverse.
Bizarre : ces djihadistes, qui sont devenus l’épouvantail absolu, un genre de Mondial Miquettes, suite à une campagne américaine de haute qualité, sont, comme on le voit sur la carte, complètement encerclés par leurs ennemis. Armée d’Assad à l’Ouest, Turquie au Nord, Kurdes à l’Est, chiites iraniens au sud-est, et légitimistes irakiens au sud. Normalement, ce sont eux qui devraient flipper. Eh bien non. On apprend que les Turques sont contents de foutre la merde en Irak, influence régionale oblige, et que les frontaliers turcs trafiquent le pétrole irakien, comme à la frontière algéro-marocaine. Il est toujours très compliqué de foutre son nez dans une guerre pseudo-civile. Une poule n’y retrouverait pas ses petits.
Un vieux nazi se cache forcément dans cette photo, saurez-vous le trouver ? Il va falloir se dépêcher, amis sionistes, car de vrais nazis, il n’y en aura bientôt plus du tout, comme les Poilus. Heureusement, à la place, de super islamistes super dangereux ont débarqué sur scène (ils étaient en coulisses), armés de Toyotas et de kalachs, qui crient « Allah akbar » à chaque fois que le cadreur zoome. Voilà la nouvelle menace, il était temps de remplacer Eichmann et sa bande, ça commençait à devenir douteux, ce danger d’il y a 80 ans. Imaginez qu’on dise aujourd’hui, en France : méfiez-vous du Boche ! La honte. Après tu t’étonnes que les jeunes générations rigolent et ne prennent plus la « souffrance juive ® » au sérieux.
Ça revient comme un serpent de mer. Au lieu d’enseigner ce brûlot dans les classes pour montrer aux petits genres (eh oui, c’est officiel, y a plus ni filles ni garçons, donc commencez pas avec genrets et genrettes) ce qu’il ne faut surtout pas écrire, cet ouvrage est éloigné des écoles tel un vulgaire pédophile, ce qui augmente son capital de diabolique attractivité. Un ouvrage poétique toujours pas chroniqué par Augustin Trapenard, le lapin crétin du Grand Journal. On se demande ce qu’il prend pour être à la fois aussi speed et aussi mauvais : il nous fait penser à un sprinter de 100 mètres qui prendrait de l’oxilofrine tout en chaussant des sabots du 48. On va quand même essayer de lui envoyer le livre : qui ne tente rien n’a rien (dans le froc).
On ne comprend pas : Charlie dit que la famille c’est pas bien, mais c’est pourtant là que réside le plus grand gisement d’enfants, et on sait que Charlie, historiquement, en est friand. Alors ? Il faut tout simplement expliquer à ces paléogauchistes que la famille est un passage obligatoire pour tout développement infantile harmonieux. Quand la famille est bonne (chanson de JJ Goldman) c’est bien, et quand elle est mauvaise, c’est bien aussi, car on en sort plus fort (si on en sort). Ensuite, on peut la quitter. Personne ne demande aux jeunes de rester tardivement chez leurs parents comme un Charb ou un Tanguy. Réglez vos comptes familiaux en famille, les gars, mais ne les étalez pas dans la presse ! Cela ne nous regarde pas.
On ne sait pas pourquoi, mais un type de 600 kilos qui nous explique entre deux rots et trois pets brontosauriens (dont un de 45 secondes avec six modulations) que Poutine c’est mal, on a un peu de mal à y croire. Certes, le Tsar actuel, Joseph II ou Nicolas III environ, n’est pas un poète. Mais comparé aux Américains, c’est un agneau de lait. Il lui manque juste la machine médiatique pour devenir un héros, ce qu’il est déjà dans le petit peuple. À propos, c’est quoi le « grand peuple » ?
Malgré les preuves de sa collusion avec le système glanées par les dissidents, qui démontent à chaque apparition de la vierge anticatholique son discours dominant, les juges médiatiques ne veulent rien savoir. Du coup, la furieuse est toujours là, c’est-à-dire partout, à crier sa peur de l’Islam qui, ne l’oublions pas, est en train de prendre le pouvoir dans le monde (on attend juste que les islamistes remplacent les sionistes pour en être sûrs). C’est vrai qu’avec une charia en France, Caro aurait beaucoup à perdre : femme, lesbienne, menteuse (de bonne foi, même si elle ne sait pas ce qu’est la foi), femeneuse et pompeuse de redevance (voir ses quatre « enquêtes » sur les réseaux de l’extrême pour France 5, plus sa nouvelle émission sur LCP fin octobre), ça fait pas mal de charges pour un gardien de la loi coranique dans un tribunal islamique. Nous, à côté, comme adversaires, c’est les vacances : on ferraille juste à coups de concepts avec nos opposants idéologiques, on ne veut la mort de personne, on se contente juste de dénoncer la charia sioniste.
Prenez un film, au hasard, qui passe sur CanalSat. Quel que soit le sujet, ici une comédie dramatique mettant en scène une épouse frustrée et son amant handicapé (une espèce de double résilience ® chère à Boris Cyrulnik, ta mère), on tombe à coup sûr sur une allusion positive au sionisme. C’est la mode, que voulez-vous. Ça passera, comme toutes les modes. Et ça reviendra. Au bout de 20… ou 50 ans. Non, attendez, on voulait pas déraper ! Benoît Duquesne, sors de ce corps de texte !
Les dirigeants des États-Unis montrent ici leur bonne volonté en participant aux travaux du prolongement du mur de Cisjordanie et en creusant des fosses communes pour les habitants de Gaza morts de chaleur pendant l’été (assez caniculaire, par endroits). Il s’agit de montrer que les Américains sont non seulement les amis, mais aussi les larbins des Israéliens. La soumission a certes rendus ces creuseurs de tombes riches et puissants, mais aussi extrêmement laids. On ne peut pas tout avoir.
Chaque réveil du volcan israélien provoque une opération de représailles sur Gaza. On ne saisit pas très bien le rapport, mais c’est comme ça. L’autre jour, Bibi se réveille du pied gauche, trébuche sur sa femme ivre qui pionce sur le tapis (volé aux Perses), l’engueule, lui fout un coup de latte, et paf, décide d’une opération de représailles sur Gaza. Pas facile à suivre, mais il y a toujours une explication rationnelle, que l’Histoire nous dira. C’est ça qui est rassurant. À quand le premier essai atomique sur Gaza ?
Les Israéliens ont raison : les Palestiniens sont infoutus de construire un immeuble correctement. Ils méritent vraiment de vivre dans la merde. Les Israéliens, eux, ont transformé un désert en oasis, un enfer en paradis, la merde en or. Prenez-en de la graine ! Au fait, ces magiciens que sont les juifs ne pourraient-ils pas changer les Palestiniens en Israéliens ? Ce serait un beau geste, pour une fois. Apprécié du monde entier, qui ne semble pas les porter dans leur cœur. Allez savoir pourquoi.
L’humoriste Gaspard Proust pose ici avec son vieux père Ariel, dit « le baril », qu’il n’échangerait pour rien au monde, car « le baril » a connu les affres de la guerre. Proust – un pseudo – semble effectuer une quenelle, du moins un début de quenelle, mais on sent bien que la caméra l’empêche d’aller plus loin. Attention à bien distinguer l’attitude dissidente de la dissidence authentique. Il y a des collabos qui commencent à se faire passer pour des résistants. C’est bon signe pour nous, mais on va quand même monter un tribunal spécial pour étudier tous ces cas douteux. C’est un des premiers plaisirs d’une révolution réussie.
Enrico était à Sarcelles le lendemain du fameux pogrom. Sachez que étymologiquement, Sarcelles était la ville des « sarcelleries », où les chrétiens ont brûlé de nombreux juifs du ghetto pendant les heures sombres du Moyen-âge (ne cherchez pas sur Wikipédia, c’est des conneries). La tradition a donc été remarquablement ressuscitée par les racailles du coin, qui ont fait de l’Histoire sans le savoir, comme le bourgeois de Molière de la prose. Les racailles seraient-ils des Français moyen-âgeux ?
Bouhouhou, vous allez nous manquer ! Selon l’Agence juive, 3 280 personnes ont migré de France vers Israël en 2013, à cause du « climat antisémite » (de la grêle sur les 17ème et 19ème arrondissements parisiens ?) et de la « situation économique » (y a plus rien à soutirer aux pauvres goys ?). Si l’on considère qu’il en reste 500 000 chez nous, première communauté juive d’Europe, un record que l’Europe nous envie, à ce rythme, il faudra 500 000 : 3 280 = 152 ans pour vider la baignoire (d’après notre jeune archiviste, ce sujet d’arithmétique figurait au Brevet élémentaire de l’année 1942). En 2166, les Français, éberlués, découvriront en se réveillant un pays sans juifs. Au voleur ! Bibi, rends-nous nos juifs !