Un peu d’arithmétique donc : 20 millions de Syriens, c’est 4 fois plus que 5 millions de Libyens. 600 000 soldats syriens c’est 6 fois plus que 100 000 militaires libyens.
Le tout sur un territoire 9 fois plus petit, ce qui donne une densité des forces 36 fois supérieure. On ne boxe donc plus dans la même catégorie, et on est très loin de la "plaisanterie libyenne".
Sans appuis aérien massif, ni les branleurs de l’ASL basés en Anatolie, entrainés et appuyés par le MIT turc et la France ; ni les égorgeurs wahhabites qui opèrent depuis la Jordanie soutenus par israel et les anglais, n’ont la moindre chance de renverser Bachard Al Assad.
Pour rejouer un coup de la Libye il faudrait dans un premier temps détruire les moyens de l’armée de l’air syrienne soit 600 avions de combats ; puis les 3 corps d’armée blindés et mécanisés...
La destruction des capacités aériennes et mécanisées syriennes demanderait une opération aérienne équivalent à la phase initiale du "Shock and Awe" irakien. Une telle opération impliquerait une mise en commun des moyens aéro-terrestres israéliens, turcs et vraissemblablement de la capacité aéro-navale américaine.
On est donc très au-delà des capacités militaires françaises et "on" a donc fait comprendre à BHL* que cette affaire dépasse de très loin son niveau de compétence. C’est pourquoi il ne proteste que du bout de son museau de rat.
Lire l’article du Parisien :
Syrie : Bernard-Henri Lévy déçu par François Hollande